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Articles de presse CRECEP, photos, ...



22/11/19 : Jura : La Barre : 


14/06/19 : Doubs : Villars-sous-Ecot

23/05/19 : Doubs : Bugny
https://www.estrepublicain.fr/edition-haut-doubs/2019/05/23/le-projet-eolien-pose-question-aux-habitants

09/02/19 : Jura


06/10/18 : Abbenans (25) et Fallon (70)



28/09/18 : Abbenans (25)



22/09/18 : Doubs : Autechaux





22/09/18 : AUTECHAUX (25) : Eoliennes inaugurées en présence de contestataires
L’inauguration des parcs éoliens de Rougemont-Baume et Vaite-Bussières s’est déroulée ce samedi. Des contestataires étaient présents, brandissant pancartes et banderoles hostiles.
Eole chargé de surveiller les vents, les a bien gardés dans ses outres, samedi, d’où un manque de vent sur Autechaux. Ce qui n’a pas empêché l’inauguration des parcs éoliens de Rougemont-Baume et Vaite-Bussières d’être bien agitée.
En effet, un comité d’accueil formé de plusieurs dizaines de personnes de ACBFC (Association de défense de l’environnement de Bourgogne-Franche-Comté) était présent. Pancartes et banderoles bien visibles et bardées de slogans, il attendait les élus invités à l’inauguration.

Bien vite, les élus passaient. Arnaud Marthey, maire de Baume, président d’Europolys, conseiller régional, s’est arrêté pour entamer un dialogue. « Vous êtes le seul à prendre du temps pour nous écouter », déclare une dame. « C’est le rôle des élus d’être à l’écoute des gens, mais c’est à eux de prendre les décisions », répond Arnaud Marthey.
« Pas le couteau entre les dents »
« On ne nous écoute pas, la politique en faveur des éoliennes ne tient pas la route, notre santé est en cause, le code de la santé publique a été bafoué, les émissions de CO² augmentent considérablement, le développement éolien à marche forcée dans notre région conduit à augmenter sans cesse la taille des éoliennes dans une région peu ventée, il faut protéger la biodiversité, les élus ont accepté pour que leur commune perçoive des recettes or ce sont les com-com qui vont les percevoir. C’est l’argent qui domine la France », proclament plusieurs personnes. Le président de l’association ACBFC précise que cette dernière n’intervient pas « le couteau entre les dents », mais demande que « les distances de précaution soient adaptées aux éoliennes gigantesques, que la santé des riverains soit préservée et que la protection de la biodiversité assurée ».
Le maire de Baume a asséné : « Je connais vos arguments, mais nous sommes là pour inaugurer ce qui existe, puis le gérer le mieux possible. La société s’engage dans ce sens ».
Retombées économiques
Sous le chapiteau, Guillaume Jumel, directeur d’Innergex, après les mots d’accueil de Jean-Yves Brunella maire d’Autechaux, a rappelé que sa société existe depuis 27 ans, qu’elle est experte en énergie renouvelable et qu’elle est productrice d’électricité. « nous avons fortement investi (plus de 150 millions d’euros) pour la réalisation de 43 éoliennes sur les secteurs de Baume-Rougemont (29) et Vaite-Bussière (14) (puissance 120 MW) (production annuelle moyenne qui correspond à la consommation de 160 000 habitants), nous n’avons jamais vendu une seule éolienne, nous sommes là pour longtemps. Nous allons créer un centre de maintenance sur le site d’Autechaux (6 emplois hautement qualifiés) et un explorateur du parc va s’installer (2 personnes). »
Plusieurs élus des com-com et représentante du député ont à leur tour pris la parole pour mettre en exergue la politique menée en faveur des économies d’énergie et du développement durable.
M. Marthey indique que la Région va investir 13 millions d’euros pour la maîtrise d’énergie. À signaler les retombées économiques pour les communes des com-com : plus d’un million d’euros selon le directeur d’Innergex.
"Nous avons fortement investi plus de 150 millions dans 43 éoliennes" G.Jumel
https://c.estrepublicain.fr/edition-de-besancon/2018/09/22/eoliennes-inaugurees-en-presence-de-contestataires#0_0

05/07/18 : Doubs : LANTENNE-VERTIÈRE : Eoliennes : le vent de la contestation ne faiblit pas
Le projet d’implantation de 14 éoliennes sur les communes de Mercey-le-Grand, Lantenne-Vertière, Pouilley-Français et Corcondray continu d’alimenter les initiatives d’opposition.
Une conférence de presse a eu lieu mardi matin à Lantenne-Vertière, avec la présence d’Antoine Waechter, président du « Mouvement écologiste indépendant ». Réunion animée par Jean-Luc Bertron, vice-président de l’association « Le vent tourne », Christophe Chalandre, président des « Amis de Beauregard », Jean-Paul Borsotti, neurologue sur Dijon, Michel de Broissia, président d’ACBFC, collectif Bourgogne/Franche-Comté et de plusieurs associations du Doubs et du Jura.
Le projet d’implantation de 14 éoliennes sur les communes de Mercey-le-Grand, Lantenne-Vertière, Pouilley-Français et Corcondray s’inscrit dans un programme de 50 parcs en Franche-Comté (7 en fonctionnement, 9 autorisés non encore construits et 34 en cours d’instruction, au total 326 machines pour 904 MWh). En région BFC, ce sont 114 parcs (33 en fonctionnement, 29 autorisés et 52 en cours d’instruction) représentant 2 539 MWh.
Les associations dénoncent la trop grande proximité des habitations (595 m à Pouilley-Français, 677 m à Mercey-le-Grand, distance jamais atteinte dans les autres projets en Franche-Comté), le bruit porté par les vents dominants, « l’éolien bénéficie d’une dérogation du code sur la santé publique en matière de décibels autorisés portés à 35 dls ». Et des éoliennes visibles de toutes les maisons de Lantenne, mais aussi de la Citadelle de Besançon (classée Unesco) et de la colline du Moutherot, site sous estimé dans l’étude d’impact, l’atteinte à la biodiversité…
Ecologiste depuis toujours, Antoine Waechter soutient ces revendications : « C’est un scandale, le développement de l’éolien terrestre repose sur une escroquerie intellectuelle et politique, le renouvelable est incapable de remplacer les énergies comme le pétrole et l’atome. Il exige le développement conjoint de centrales hydroélectriques ou thermiques mobilisant des énergies fossiles et ne constitue pas une réponse à la dérive climatique. »
Le « scandale de l’Etat complice » ?
« L’état a livré le pays aux spéculateurs du vent, contre l’intérêt des Français. L’énergie est entre les mains du capitalisme international. Il faut un permis de construire pour une maisonnette de 20 m² et 2,5 m de hauteur. Une éolienne de 200 m assise sur un bloc de béton de 75 tonnes en est exonérée. L’Etat doit reprendre la main sur l’éolien en localisant les zones d’implantation et en préservant les paysages, la biodiversité, la population et la démocratie », soutien encore Antoine Waechter.
« Quand on nous compare à nos voisins vertueux, dira Michel de Broissia, on se fiche de nous… L’Allemagne qui ferme ses centrales nucléaires en faveur de l’éolien, est l’un des principaux émetteurs de gaz à effet de serre de l’UE. 467 g/kWh, Danemark 218 g/kWh, alors que la France est à 49 g/kWh (émissions CO2 au 3/07/2017 relevé par electricityMap Live Database) ».
M. Borsotti expose le cas d’une famille en grande souffrance, qu’il soigne pour des symptômes dus au son et aux flashs de nuit pour les avions : « Cela vient du bruit de la rotation des pales et même lorsqu’elle ne tourne pas, on peut, sentir qu’il y a quelque chose qui indispose, c’est l’effet « nocebo », l’inverse de l’effet « placebo ». Vertiges, céphalée, sensation de malaise, dépression, troubles du sommeil ont été observés chez certains patients ».
https://www.estrepublicain.fr/edition-de-besancon/2018/07/05/eoliennes-le-vent-de-la-contestation-ne-faiblit-pas


27/05/18 : Jura : 




23/03/18 : Jura : Les combats de l'ACBFC en matière d'installation d'éoliennes
Il n’y aura pas d’éoliennes sur les communes jurassiennes de Valempoulières et de Vers-en-Montagne…
Le projet d’installer d'en installer une dizaine a été annulé par la société à l’origine de cette implantation, Nordex France.
En mai 2017, elle avait fait placer un mat de mesure pour évaluer le potentiel du vent, capable ou non de faire tourner les pales des éoliennes et donc de produire de l’énergie.
Le bilan est sans appel : le vent n’est pas suffisant dans cette partie du Jura, auquel s’ajoute la présence d’un rapace protégé, le milan royal.
Cette conclusion va dans le sens de l’ACBFC.
Ce collectif réunit une soixantaine d’associations de Bourgogne-Franche-Comté, actives dans la défense de l’environnement.
Elles demandent plus de contraintes et de mesures afin de protéger les riverains des éoliennes.
https://rcf.fr/actualite/les-combats-de-l-acbfc-en-matiere-d-installation-d-eoliennes

18/01/17 : Éoliennes : ils soufflent le vent contraire
Mobilisé contre « la prolifération des parcs éoliens », le collectif régional ACBFC dénonce, en amont des projets, les insuffisances du contrôle des études d’impact par les services de l’État.

Le potentiel de vent étant insuffisant dans notre région, les éoliennes construites sont de plus en plus hautes, ce qui entraîne des nuisances sonores et visuelles d’autant plus importantes », pointent les représentants saône-et-loiriens d’ACBFC, qui regroupe plus de 60 associations bourguignonnes et franc-comtoises opposées aux parcs éoliens. Le collectif réclame qu’une « distance de protection » équivalente à 10 fois la hauteur totale de l’éolienne, soit instaurée entre le mat et les premières habitations. Ce qui, pour une éolienne de 180 mètres, correspondrait à une distance 1 800 mètres, alors que la réglementation française est fixée à 500 mètres. Autre revendication : la suppression du seuil de 35 décibels, dérogatoire au code de la santé publique, qui est appliqué pour les éoliennes tandis qu’il est limité à 30 dB pour les autres industries.
Olivier Dubar, également président de l’association Vent du Sud Morvan, dénonce également l’insuffisance du contrôle exercé selon eux par les services de la Dreal (*) qui instruit les dossiers. « Les études d’impact fournies par les promoteurs ne sont pas fouillées ni contrôlées comme elles devraient l’être, juge Jacques Pieltin, conseiller technique bénévole opposé à l’éolien. La Dreal n’a en son sein ni acousticien, ni paysagiste, ni hydrogéologue. Elle ne travaille que sur dossier, se contentant de dire s’il est complet administrativement ou non, mais sans vérifier le fond des études ». Et de donner en exemple le projet de Montmort et ses « graves anomalies constatées au niveau de l’étude d’impact » : absence de mat de mesure pour une étude préalable des vents ; absence d’études géologiques, notamment sur le risque de modification du réseau d’eaux souterraines lors du coulage des fondations.
« Analyse approfondie »
Au début de l’année, lors d’une rencontre entre des représentants du collectif et de la Dreal, Sébastien Crombez, directeur de projets, a tenté de rassurer les opposants, tout en précisant que la mission de la Dreal n’était pas de réaliser les études, mais de les contrôler : « L’analyse des dossiers est très approfondie. La Dreal, qui coordonne l’instruction, fait appel à des services de l’État spécialisés dans l’environnement, la santé, l’architecture et le patrimoine… À la suite de retour d’expérience, les pratiques ont évolué dans le sens d’une plus grande prudence et sévérité. Par exemple, à la suite d’un problème survenu lors de la construction d’un parc éolien dans le Doubs, nous exigeons dorénavant des études de sol approfondies dans les zones karstiques (**)».
(*) Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement.
(**) Sol calcaire comprenant des cavités souterraines.
https://www.lejsl.com/saone-et-loire/2017/01/18/eoliennes-ils-soufflent-le-vent-contraire

25/11/17 :
31/01/17 : Bourgogne-Franche-Comté : les anti-éoliens ne lâcheront pas 
Le collectif régional ACBFC a rendez-vous ce vendredi devant le tribunal administratif de Dijon, qui examinera pour la première fois l'un des nombreux recours déposés par ces opposants «au développement anarchique des aérogénérateurs dans la région Bourgogne-Franche-Comté».
Ce vendredi 3 février, le tribunal administratif va examiner un recours du collectif anti-éolien ACBFC. Il ne concerne que l'implantation d'éoliennes dans le parc du Mirebellois, près de la commune de Bèze, en Côte-d'Or, mais constitue un nouvel espoir pour les opposants à l'implantation de parcs éoliens dans toute la région.
Le collectif, impulsé par Michel de Broissia, se targue de regrouper 70 associations dans la grande région. Alors l'union fera-t-elle la force ? Rien n'est moins sûr, après qu'une douzaine de recours n'aient rien donné jusqu'à présent.
«L'administration a perdu le contrôle»
Début janvier, une délégation du collectif avait été reçue par la Dreal, la Direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement, entrevue qui n'a fait que «confirmer les craintes du collectif» selon Michel de Broissia. Ce dernier ne mâche pas ses mots, affirmant qu'en matière d'éolien, «l'administration a perdu le contrôle, ne pouvant s'appuyer sur des bases légales pour réguler l'appétit des promoteurs». Selon lui, «la Dreal ne dispose d'aucun outil de planification du développement éolien, elle manque de spécialistes (acousticiens) et de moyens (aucun recours à des contre-expertises). Elle se satisfait d'études d'impacts incomplètes, sans étude de sol ou de vent par exemple, et elle n'a pas mis en place de contrôle externe et indépendant pour le suivi des travaux et de l'exploitation».
«Multiplier les actions»
Fataliste quant à l'arrêt pur et simple d'implantations d'éoliennes, le collectif se veut pourtant «un contre-pouvoir puissant» qui «entend peser de tout son poids contre le développement anarchique de parcs éoliens», affirmant que «notre région est l'une des moins ventées de France», ce qui rend l'éolien «cher, peu rentable, et même polluant» du fait des énergies fossiles nécessaires pour en combler les lacunes. Le collectif, fier d'avoir participé à l'annulation en novembre dernier du schéma régional éolien, «continuera de multiplier les actions et manifestations».
L'un de ses chevaux de bataille reste le fait de corréler la hauteur des éoliennes à leur distance des habitations les plus proches, «comme cela se fait en Bavière notamment, où une éolienne de 180m de hauteur par exemple ne peut être située à moins de 1800m d'une maison». Un accord de cette nature serait déjà une première victoire pour le collectif. En attendant, il se tournera ce vendredi vers le tribunal administratif de Dijon pour tenter de mettre à mal l'implantation du parc éolien du Mirebellois. Un épisode parmi d'autres.
http://www.infos-dijon.com/newsPrint/bourgogne-franche-comte/bourgogne-franche-comte/bourgogne-franche-comte-les-anti-eoliens-ne-lacheront-rien.html

18/01/17Éolien : la colère des opposants est loin de s’essouffler
Les membres du collectif ACBFC, qui regroupe la plupart des associations anti-éoliennes de Bourgogne-Franche-Comté, ont tenu une conférence de presse, mardi, à Dijon, pour faire le point après leur entrevue, début janvier, avec des représentants de la Dreal.
Pour être précis, il s’agissait d’une conférence de presse organisée de façon simultanée dans les huit départements de Bourgogne-Franche-Comté, par ce collectif qui revendique l’adhésion d’environ soixante-dix associations d’opposants à l’éolien dans la région. À Dijon, c’est le président d’ACBFC, Michel De Broissia, qui est venu rendre compte d’une entrevue obtenue début janvier avec des représentants de la Dreal (Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement).
Rendez-vous le 3 février au tribunal administratif
« À la suite de notre grande manifestation du 15 octobre à Dijon, nous avions rencontré le secrétaire général pour les affaires régionales (Sgar). Mais nous avions aussi sollicité la Dreal, afin de comprendre quels moyens elle avait à disposition pour contrer les promoteurs et l’industrie éolienne », explique Michel De Broissia, également maire de Champagne-sur-Vingeanne. « Nous avons demandé un meilleur accès aux documents administratifs relatifs aux projets éoliens ou encore un retour sur expérience des parcs déjà en activité. Nous voulions aussi savoir pourquoi les commissions d’enquête, lorsqu’elles rendaient un avis défavorable, n’étaient jamais prises en compte ? Mais ce que nous avons surtout constaté, c’est l’impuissance des services de l’État face à ces promoteurs. »
Selon les opposants, « la Dreal manque de spécialistes et de moyens ». « Il n’y a aucun acousticien dans les effectifs et aucun retour des contre-expertises », dénonce le collectif. « La Dreal se satisfait d’études d’impacts incomplètes, sans étude de sol, sans étude de vent… »
« On peut aussi s’interroger sur un point : pourquoi les 11 500 MW d’électricité, censés être produits par les éoliennes en France, ne compensent-ils pas les 7 000 MW qui manquent actuellement avec la vague de froid ? », poursuit Michel De Broissia. Qui attend désormais une date avec impatience : le vendredi 3 février. « Depuis que nous avons débuté ce combat, nous avons déposé une douzaine de recours contre des projets d’implantation d’éoliennes. Et, pour la première fois, l’un d’eux va être examiné par le tribunal administratif, à Dijon. En l’occurrence, il s’agit du parc du Mirebellois, en Côte-d’Or », se réjouit l’élu.
https://www.bienpublic.com/cote-d-or/2017/01/18/eolien-la-colere-des-opposants-est-loin-de-s-essouffler

17/01/17La guerre continue contre les éoliennes en Bourgogne-Franche-Comté
L'Association de Défense de l'Environnement et du Patrimoine se bat contre les projets de construction d'éoliennes dans la région et dénonce l'impuissance de l'Etat face aux promoteurs.
Vent de colère. Et il ne s’essouffle pas, malgré la réunion avec la DREAL, la Direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement début janvier. Les membres de l'Association de Défense de l'Environnement et du Patrimoine de la région se font entendre une fois de plus mardi, face aux médias. En plus d'argumenter contre les éoliennes d'un point de vue économique, environnemental et sanitaire, les membres, qui se définissent comme "un contre-pouvoir", continuent de se battre pour leurs revendications.
La santé publique
D'après Michel de Broissia, président d'ACBFC et maire de Champagne-sur-Vingeanne, deux revendications sont au cœur de son combat anti-éoliennes : "définir une distance aux habitations proportionnelle à la hauteur des éoliennes", une distance de dix fois la hauteur, par exemple, mais aussi de "respecter le code de la santé publique et limiter à 30 décibels le seuil de bruit en milieu rural".
"Il y a des chaînes de télévisions que des familles voisines aux éoliennes ne peuvent plus voir, leur vie est infernale, ils ne peuvent plus recevoir de téléphone portable (...) sans compter le bruit qui est insupportable", Michel de Broissia, président de l'ACBFC.
Aussi, il dénonce la DREAL, service de l'Etat qui "ne peut rien faire" face à "l'appétit des promoteurs". Le président de l'ACBFC souligne le manque d'études impartiales, sur l'acoustique par exemple, avant et après l'installation des éoliennes, pour assurer le bien-être des habitants qui vivent à côté. En effet, d'après lui, les acousticiens chargés de rendre des expertises acoustiques sont payés par leur employeur, les promoteurs éoliens, et seraient donc dans l'incapacité de rendre un travail neutre.
Mais d'après Sébastien Condé, directeur de projet à la DREAL Bourgogne-Franche-Comté, "il n'y a pas eu de dérives constatées".

https://www.francebleu.fr/infos/climat-environnement/la-guerre-continue-contre-les-eoliennes-en-bourgogne-franche-comte-1484676434

28/11/16 : Les associations anti-éoliennes mènent le combat
L’absence d’étude environnementale préalable a débouché sur l’annulation de l’arrêté préfectoral sur le schéma régional de l’éolien. Une “petite” victoire pour les associations.
La cour administrative d’appel de Lyon a annulé, au début du mois, l’arrêté par lequel le préfet de Bourgogne-Franche-Comté a validé le schéma régional du climat, de l’air et de l’énergie et son annexe, le schéma régional de l’éolien. En cause : l’absence d’étude environnementale préalable.
Éoliennes dans le Morvan, la guerre des terres
Pour Michel de Broissia, président de l’ACBFC, « les événements actuels devraient inciter nos gouvernants à réfléchir sur les décisions qu’ils prennent en dépit de ce que pensent les ruraux ».
Les éoliennes « sont des totems en l’honneur d’un dieu écolo absurde »
Au cours d’un point presse organisé à Dijon avec la restauratrice Dominique Loiseau et Jean-Pierre Riou, membre de la commission Afnor chargée de rédiger les normes acoustiques pour les éoliennes, il a dénoncé l’absence de débat citoyen, qui prévaut dans l’instruction de tous les projets éoliens.
« Alors que j’ai déposé des documents et des photos, je ne suis même pas citée dans le dossier d’enquête publique, c’est vous dire si l’avis des citoyens compte », donne en exemple Dominique Loiseau.
« Absurde »
Les éoliennes « sont des totems en l’honneur d’un dieu écolo absurde », conclut Michel de Broissia. Une formule bien troussée pour rappeler que la Bourgogne-Franche-Comté est la région « la moins ventée de France ». « En septembre, le vent a soufflé 12,5 % du temps », nécessitant pour les éoliennes le relais de centrales… thermiques.
https://www.lejdc.fr/dijon/environnement/2016/11/28/les-associations-anti-eoliennes-menent-le-combat_12184822.html


25/11/16 : 
22/11/16Une association locale fait annuler le schéma régional éolien
Après deux ans et demi de lutte devant les tribunaux, le collectif d’associations ACBFC, présidé par Michel de Broissia, est parvenu à faire tomber le schéma régional éolien pourtant approuvé par le préfet et le président de région en 2012. C’est lors d’une conférence de presse que Michel de Broissia, accompagné de Madame Dominique Loiseau, restauratrice impliquée dans la lutte contre l’éolien et de Jean-Pierre Riou, expert, a apporté des précisions concernant le combat mené par l’association.
Un collectif bourguignon franc-comtois :
ACBFC, c’est l’union d’une quarantaine d’associations bourguignonnes et d’une vingtaine d’associations franc-comtoises actives dans la défense de l’environnement, du patrimoine, du paysage et des habitants.
« Sur son territoire, l’association a pour objet la préservation et la défense de tout ce qui porte atteinte, notamment du fait de l’implantation de centrales éoliennes, à l’environnement, au patrimoine naturel commun, à l’agriculture, aux activités forestières, pastorales, touristiques, de villégiatures ou de loisirs, à la faune et à la flore, aux ressources naturelles en air et en eau, aux monuments historiques classés ou non, au petit patrimoine et aux bâtiments typiques, afin de contribuer à la sauvegarde des atouts du territoire, au cadre de vie de ses habitants, à leur tranquillité, leur santé, à la préservation de la valeur de leur patrimoine et de leur droit à vivre dans un environnement sain et sans nuisances. »
Extrait des statuts ACBFC
Pour faire passer son message « En Bourgogne Franche-Comté, la transition énergétique ne doit pas passer par l’éolien », l’association présente de nombreux arguments :
Pour ACBFC, l’éolien présente bien plus d’inconvénients que d’avantages pour la région Bourgogne Franche-Comté :
D’abord une performance énergétique contestable : La région Bourgogne Franche-Comté étant la moins ventée de France, elle a construit sa transition énergétique sur l’implantation d’éoliennes gigantesques (180 mètres voire plus de 200 mètres comme dans l’Auxois) afin de pallier le manque de vent, éoliennes qui produisent une énergie de très mauvaise qualité, de rien par vents calmes à des pics de productions aux épisodes venteux peu nombreux. Comme cette production aléatoire n’a rien à voir avec la consommation, il faut en parallèle des sources électriques, émettrices de CO2, pour prendre la relève quand le vent s’arrête et s’effacer quand le vent reprend.
Puis un coût et un retour sur investissement non maîtrisé par les pouvoirs publics : Le développement de l’éolien repose sur un modèle économique qui le rend vulnérable à terme et soulève de vraies questions face à la pression fiscale actuelle. En France, l’éolien est financé par nos impôts, entre autres par la Contribution au Service Public de l’Eléctricité (CSPE). Les promoteurs de l’éolien ont ainsi l’assurance de pouvoir vendre toute l’électricité produite à EDF, qu’elle qu’en soit la demande, au triple prix du marché.En août 2014 ; les 9000 éoliennes installées ont coûté 800 millions d’euros aux abonnés EDF. De plus, l’intermittence et la variabilité du vent imposent de sécuriser la production en entretenant en parallèle des centrales thermiques de même puissance, ce qui augmente le coût réel. « Ainsi l’électricité éolienne est –elle « une électricité plus chère, plus sale et moins fiable » (propos d’Axel de Tarlé, chroniqueur économique d’Europe 1).
L’association développe également des arguments sanitaires dans son plaidoyer contre l’énergie éolienne : En effet, en tant qu’installations classées pour l’environnement, les éoliennes sont dispensées du respect du code de la santé publique concernant leurs nuisances sonores. Leur niveau sonore est de 35 dba au lieu de 30 dba ce qui revient à tripler la source sonore. « Les habitants de nos campagnes n’ont qu’à subir des bruits qui justifierait une intervention de la police pour tapage nocturne », martèle Michel de Broissia. Et d’expliquer : « Le bruit de la pale passant devant le mât, de nature impulsionnel, est irritant comme peut l’être le bruit de la goutte d’eau dans un lavabo »
De nombreuses études sont actuellement en cours, dans le monde, sur le syndrome éolien et soulignent « Les effets sanitaires néfastes des fréquences éoliennes…. ». Des témoignages de riverains corroborent ces études en se plaignant d’inconfort, de fatigue, d’irritabilité, de céphalées, vertiges, nausées…. Ces symptômes sont connus pour être ceux de l’exposition aux infrasons. Des problèmes de santé ont été détectés chez les animaux vivant près des parcs éoliens.
En Bourgogne, l’installation d’éoliennes entraîne un impact non négligeable sur la faune migratoire.
Enfin, les éoliennes de 150 mètres de hauteur et plus exigent le doublement des sources lumineuses avec des balises sur le haut des nacelles et une autre rangée à mi-hauteur du mât de jour comme de nuit.
Les arguments environnementaux développés par l’association ne sont pas des moindres : Comme relevé précédemment, le caractère intermittent et aléatoire des centrales éoliennes impose la mise en service en parallèle d’autres unités de production, ce qui génère une augmentation des rejets de CO2 (« Un comble dans un contexte de lutte contre le réchauffement climatique… » Comme le souligne Michel de Broissia)
Quant aux arguments sociétaux et patrimoniaux, ils sont développés avec ferveur par Dominique Loiseau : « Les parcs éoliens sont les cimetières de la ruralité. Qui veut acheter une maison située au pied d’une éolienne ? Qui peut la revendre sans moins-value ? Qui a envie de passer des vacances dans un gîte avec vue sur pales ? Parce que leur hauteur est démesurée à l’échelle des coteaux, des églises, des châteaux, les éoliennes dénaturent les paysages. La rotation permanente des pales attire systématiquement le regard et perturbe l’analyse des lieux. Il en est de même pour les flashs lumineux diurnes et nocturnes. Ces nuisances visuelles transforment le paysage rural en paysage industriel et en réduisent l’attractivité ».
Concernant la victoire de l’association face aux tribunaux :
Michel de Broissia l’avoue : « Bien sûr, il s’agit d’une victoire symbolique contre le SRCAE(voir encadré) mais pas seulement. En fait, la cour d’appel de Lyon sanctionne l’absence d’études environnementales, ce qui n’est pas rien, malgré les dires de la présidente de région et de la préfète qui balaient la décision, disant qu’il n’y a rien à voir sinon un vague vice de procédure. L’annulation du SRCE nous conforte à plusieurs titres : 1) Les tribunaux jugeront de la place de l’ancien SRCAE dans les études d’impact réalisées jusqu’à ce jour par les promoteurs. 2) Les élus feront peut-être plus attention avant de se précipiter dans la création de nouveaux parcs éoliens. 3) Enfin, pour nos adhérents, c’est bien la preuve que tout cet édifice est en fin de compte bien fragile ».
Les Schémas Régionaux Climat Air Énergie (SRCAE)
Le Code de l’environnement prévoit l’élaboration dans chaque région d’un Schéma Régional Climat Air Énergie. Piloté conjointement par le préfet de région et le président du conseil régional, sa vocation est de définir les grandes orientations et objectifs régionaux à l’horizon 2020 et 2050 en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre, maîtrise de la demande d’énergie, développement des énergies renouvelables, lutte contre la pollution de l’air et adaptation au changement climatique.
En Bourgogne-Franche-Comté, deux SRCAE coexistent : le SRCAE de Bourgogne, approuvé le 26 juin 2012 et le SRCAE de Franche-Comté, approuvé le 22 novembre 2012.
http://www.echodescommunes.fr/actualite_1730_une-association-locale-fait-annuler-le-schema-regional-eolien.html

11/11/16Eoliennes en Bourgogne Franche-Comté : une victoire en demi-teinte
Le 3 novembre, la cour administrative d’appel de Lyon annulait l’arrêté préfectoral par lequel le préfet de la région Bourgogne a validé le schéma régional du climat, de l’air et de l’énergie et son annexe, le schéma régional de l’éolien (SRE). En cause : l’absence d’étude environnementale préalable.
C’est « une petite victoire » en même temps qu’« un symbole fort » pour les associations anti-éoliennes regroupées, en Bourgogne Franche-Comté, au sein du collectif ACBFC.
Pour autant, leur combat est loin d’être gagné, ainsi que le montrent la préfète et la présidente du conseil régional qui, dans un communiqué, commentent la décision de justice. « L’annulation de ces schémas n'a aucun impact sur les parcs éoliens existants » et elle « ne fait obstacle ni à l’instruction ni à l’autorisation des projets éoliens » en cours, déclarent Christiane Barret et Marie-Guite Dufay.
Une prise de parole publique qui heurte Michel de Broissia, président de l’ACBFC. C’est une marque de « mépris », dit-il. « Les événements actuels devraient inciter nos gouvernants à réfléchir sur les décisions qu’ils prennent en dépit de ce que pensent les ruraux », ajoute-t- il.
« Des totems » pour « un dieu écolo absurde »
Au cours d’un point presse, organisé jeudi 10 novembre à Dijon avec Dominique Loiseau (restauratrice) et Jean-Pierre Riou (membre de la commission Afnor chargée de rédiger les normes acoustiques pour les éoliennes), il dénonce l’absence de débat citoyen, qui prévaut dans l’instruction de tous les projets éoliens.
Un exemple : « Alors que j’ai déposé des documents et des photos, je ne suis même pas citée dans le dossier d’enquête publique, c’est vous dire si l’avis des citoyens compte ! » témoigne Dominique Loiseau.
Les éoliennes « sont des totems en l’honneur d’un dieu écolo absurde », conclut Michel de Broissia. Une formule bien troussée pour rappeler que la Bourgogne Franche-Comté est la région « la moins ventée de France ».
« En septembre, le vent a soufflé 12,5% du temps », nécessitant pour les éoliennes le relais de centrales… thermiques.
Pire que mieux ?
La décision de la cour d’appel de Lyon va-t- elle engendrer un déploiement anarchique? C’est une menace qu’agite le cluster éolien (qui, en Bourgogne Franche-Comté, réunit les entreprises œuvrant dans ce secteur d’activité).
« Cette décision remet en cause les zones qui – pour des motifs environnementaux, d’intérêt architecturaux ou de patrimoine – avaient été désignées comme non propices à l’accueil de parcs éoliens », écrit-il dans un communiqué. Le cluster estime que le risque est grand d’une « déréglementation permettant aujourd’hui le dépôt de projets éoliens sur l’ensemble des territoires concernés ».
https://www.lyonne.fr/auxerre/faits-divers/justice/2016/11/11/eoliennes-en-bourgogne-franche-comte-une-victoire-en-demi-teinte_12149619.html


11/11/16

10/11/16ENVIRONNEMENT : « L'ÉOLIEN N'A PAS SA PLACE EN BOURGOGNE» POUR L'ASSOCIATION ACBFC
Depuis 2012, le collectif ACBFC lutte en Bourgogne contre l'installation des éoliennes sur la région, territoire qu'elle estime inadapté à cette source d'énergie. Fin octobre 2016, le tribunal administratif de Lyon lui a donné raison en annulant le schéma régional éolien. Entretien avec le Côte-d'Orien Michel de Broissia, président de l'ACBFC.
Depuis 2012, le collectif ACBFC lutte en Bourgogne contre l'installation des éoliennes sur la région, territoire qu'elle estime inadapté à cette source d'énergie. Fin octobre 2016, le tribunal administratif de Lyon lui a donné raison en annulant le schéma régional éolien. Entretien avec le Côte-d'Orien Michel de Broissia, président de l'ACBFC.
«La lutte n'est pas terminée» assure Michel de Broissia, même si le maire de Champagne-Sur-Vingeanne a le sourire aux lèvres. Depuis plusieurs années, l'association qu'il préside lutte contre l'installation des éoliennes sur la région et les projets des élus régionaux successifs, à coup de recours juridique.
Pourtant, le président de l'ACBFC l'assure, il n'est pas anti-éolien. Il estime simplement qu'en Bourgogne : « Il n'y a pas de vent ! C'est donc un délire écolo. On met des éoliennes n'importe où et on les faits de plus en plus grande pour aller chercher le vent toujours plus haut... Les plus petites font 130 m de haut. On nous annonce que les nouvelles pourront faire jusqu'à 200 m ».
Avec son collectif, il s'est donc toujours opposé à l'installation de ces éoliennes, et a notamment déposé un recours contre le schéma régional éolien soutenu en 2012 par le Conseil Régional, qui définit les zones plus intéressantes où implanter les éoliennes en Bourgogne. « Selon leurs études, 90 % du territoire était favorable. C'était n'importe quoi, et ce manque de sérieux dans les analyses de terrain et d'impact environnemental, le tribunal de Lyon l'a bien remarqué.»
En effet, fin octobre, la cour d'appel du tribunal administratif de Lyon a cassé la décision du tribunal administratif de Dijon datant du mois d'avril, qui avait validé le schéma régional.
Une petite victoire qui donne du poids à l'argumentaire du collectif, «sans pour autant empêcher totalement le développement de l'éolien en Bourgogne» concède Michel De Broissia, qui sait que chaque création de parc éolien fait elle-même l'objet de sa propre enquête et de sa propre étude d'impact pour être autorisée. « Ca met simplement un peu de désordre et ça fait réfléchir»
Car pour lui, pas de doute, l'énergie éolienne n'a pas sa place en Bourgogne et n'est qu'une lubie politique : « François Patriat (ancien président PS du Conseil Régional de Bourgogne, ndlr) avait des amis chez les écolos au Conseil Régional, et celle qui lui succède à la région (Marie-Guite Dufay) fait de même»
La décision de la Cour d'appel redonne malgré tout du courage à ses militants, qui continueront à s'opposer via des recours à l'installation de l'éolien sur le territoire.
De leur côté, la Préfécture et la Région prennent acte de cette décisions. «L'annulation de ces schémas, tout comme ceux de douze autres régions pour un vice de procédure, ne remet nullement en cause leurs objectifs stratégiques.» précisent toutefois les deux entités.
http://www.k6fm.com/news/environnement-l-eolien-n-a-pas-sa-place-en-bourgogne-pour-l-association-acbfc-22502

26/09/16 : Région BFC : Un collectif régional anti-éoliennes vient de naître
Une soixantaine d’associations de Bourgogne et de Franche-Comté unissent leurs forces dans une lutte acharnée contre « le développement anarchique des aérogénérateurs ». Nom de ce collectif créé samedi : ACBFC.
« Un contre-pouvoir puissant, voilà ce que nous sommes devenus. Les décideurs vont entendre nos revendications deux fois plus fort », assure Michel de Broissia, président d’ACBFC.
Ce collectif entend peser de tout son poids dans la politique, qu’il juge absurde, de déploiement de parcs éoliens :
« Notre région est l’une des moins ventées de France ! »
Nos arguments économiques
L’éolien, c’est cher, peu rentable, opaque et inopérant face au chômage.
Nos arguments sanitaires
L’éolien, c’est source de pollution sonore audible, inaudible (infrasons) et lumineuse.
Nos arguments environnementaux
L’éolien, c’est du CO2 en hausse : le caractère intermittent et aléatoire de l’éolien impose la mise en service en parallèle d’autres unités de production électrique.
Nos arguments sociétaux
L’éolien, c’est l’abandon de nos campagnes à l’appétit des sociétés privées, c’est le cimetière de la ruralité.
Nos arguments patrimoniaux
L’éolien, c’est des paysages altérés, des monuments sacrifiés.
=> Nous organisons des manifestations cet automne en Bourgogne Franche-Comté. La première aura lieu le 15 octobre à Dijon.

25/09/16

Manifestations

22/09/18 : Autechaux (25) lors de l'inauguration

25/03/17 : Manif Besançon


















15/10/15 : Manif Dijon