CRECEP

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Nièvre (2018 - 2019)

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Les éoliennes du parc Clamecy-Oisy, les premières installées dans le département de la Nièvre, se situent non loin au nord de Saint-Germain-des-Bois. / © JC Tardivon/Maxppp

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SITE EOLIEN OISY-CLAMECY (NIEVRE) : LA FERME EOLIENNE DE CLAMECY
Prévision d'une «catastrophe» annoncée :
https://drive.google.com/file/d/1RFog6_QCWkEuf7YoqlNpKx3v57m1kY2T/view?usp=sharing

Courrier à Madame Agnès BUZYN,
Ministre de la solidarité et de la Santé
https://drive.google.com/file/d/1NWcEcH2tY31Y74CALbooTZrv4cfgimrG/view?usp=sharing

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18/09/19 : La préfète de la Nièvre valide le projet éolien en Tannaysie : les opposants sont sidérés
Compliqué d’y voir clair pour le projet éolien en Tannaysie. La préfète de la Nièvre a dit oui au projet éolien. La construction des sept mâts serait susceptible de démarrer maintenant.
Quand Agnès Devoucoux, maire de Saint-Germain-des-Bois, mais surtout présidente de l’Association de défense et de développement du Haut Nivernais, a reçu, il y a quelques jours, un courrier de la préfète de la Nièvre, lui signifiant qu’elle allait attribuer le permis de construire de sept mâts éoliens, à cheval sur sa commune, mais aussi sur Tannay et Talon, elle n’a pas tout compris.
« Nous nous battons depuis dix ans pour que ce projet ne voit pas le jour. Et là, ce courrier envoyé par la préfète de la Nièvre qui précise que la construction des sept mâts sur les communes de Saint-Germain-des-Bois, que j’administre, Talon et Tannay, est, maintenant, susceptible de démarrer à n’importe quel moment. Ce n’est pas possible. »
"Nous lutterons avec nos moyens"
L'élue et son équipe avouent qu'ils ne s'attendaient pas du tout à ça. « Le problème dans tout ça, c’est que ni la population, ni les élus concernés ne sont vraiment informés de l’évolution de ce dossier. Nous sommes quand même au cœur du problème. L’État, depuis les dernières lois passées sur le sujet, a pris tous les pouvoirs à propos des éoliennes sans que nous autres, élus, ni nos administrés qui paient leurs impôts, n’ayons voix au chapitre. »
« On ne nous dit rien à propos des relevés du vent sur le site concerné, c’est un signe qui ne trompe pas. » AGNÈS DEVOUCOUX (Maire de Saint-Germain-des-Bois)
Et maintenant ? « Ce que nous ne comprenons pas, c’est que, depuis une décennie, l’État a systématiquement refusé les installations d’éoliennes sur notre territoire. Tout s’y oppose en fait, comme, par exemple, la destruction de la forêt pour installer des socles en béton ou bien encore le souterrain karstique du site qui rend l’installation des fameux socles dangereuse. Et on nous parle du vent. Mais il n’y a pas de vent, pas plus que du côté de Clamecy-Oisy ! On ne nous dit rien à propos des relevés sur le vent sur le site concerné, c’est un signe qui ne trompe pas. »
Notre dossier spécial sur les éoliennes dans la Nièvre
Agnès Devoucoux ne compte, évidemment, pas en rester là. « Le comble, c’est qu’une procédure existe déjà. Les prédécesseurs de la préfète de la Nièvre ont toujours refusé d’attribuer les permis de construire. L’opérateur éolien Res a attaqué ces refus en justice. Le tribunal de Dijon a confirmé ces refus. Récemment, la cour d’appel de Lyon a été saisie par Res. Donc, la préfète de la Nièvre a accordé les permis de construire sans attendre le jugement. Cela ne va pas du tout. D’autant que toutes nos demandes d’entretien sont restées lettre morte. Nous sommes très remontés et n’avons pas pour habitude de baisser les bras. Nous lutterons avec nos moyens. »



10/09/19Développement durable : les éoliennes n'ont plus le vent en poupe chez les riverains
Abandonner le pétrole afin de passer aux énergies propres se fait rarement sans heurts. Les projets de parcs éoliens sont ainsi systématiquement attaqués par les habitants concernés. Il en pousse pourtant cinq fois moins qu'en Allemagne, où ces "grandes ailes" sont bien acceptées. Réunions agitées, manifestations, sites saccagés, les oppositions sont rudes. Dans un petit village du Morvan, le maire n'a pas hésité à afficher sa désapprobation. "Un bouleversement intégral de ce paysage" "Il y aurait cinq à six éoliennes, c'est la version actuelle, qui représentent chacune 240 mètres de haut. C’est donc un bouleversement intégral de ce paysage. Et ça me heurte énormément", explique Christophe Normier, président de Morvan en colère. Les éoliennes seraient installées sur la commune voisine, qui bénéficierait donc seule des retombées économiques versées par le groupe allemand en charge du projet. Perturbés par l'impact sur le paysage, beaucoup de riverains s'opposent aux éoliennes.

24/08/19Le projet éolien d'Entrains-sur-Nohain retoqué par la préfecture, l'association Aquilon reste sur ses gardes
Les sept mâts éoliens programmés pour 2020 à Entrains-sur-Nohain se sont pris un vent. La préfecture de la Nièvre a retoqué le projet, à cause d'avions volant à basse altitude dans le secteur. Mais l’association Aquilon, créée il y a un an, reste vigilante.
Une bataille éolienne gagnée pour l’association Aquilon. Mais pas la guerre.
Il y a quelques jours, la préfecture de la Nièvre a retoqué le projet éolien d’Entrains-sur-Nohain, qui prévoyait à partir de 2020 la mise en place de sept mâts hauts de 175 à 180 m, dans la forêt communale. « 2020, c’est ce qui nous avait été dit, mais on ne sait pas trop quand au cours de l’année », note Eckart Bernau, porte-parole de l’association créée il y a juste un an.
Eckart Bernau et une bonne partie des membres de l’association demeurent au hameau des Grands-Bois, dans la commune de La Chapelle-Saint-André. Mais aussi aux Berthes et à Créantay. « Mais le projet est bien au cœur même d’Entrains. Aux Grands-Bois, on est tout près, ça ne change rien. »
Un secteur d'entraînement très basse altitude pour l'armée
Pourquoi ce refus de la préfecture?? C'est « tout simple. La direction de la sécurité aéronautique d’État du ministère des Armées a dit non car les mâts auraient été en plein dans l’espace permanent secteurs d’entraînement très basse altitude (SETBA) du Morvan. Et ça ne pouvait donc pas être possible. »
Du côté de la municipalité d’Entrains-sur-Nohain, on ne compte pas s’arrêter en aussi bon chemin. « Nous allons faire appel de cette décision », s’est juste borné à dire Bernard Coquillat, maire d'Entrains-sur-Nohain.
"Même s’il n’y avait pas eu cette décision, nous aurions trouvé une faille. Notre combat continue."
Pour le moment, l’association se réjouit de la « décision d’une autorité supérieure ». Mais va rester sur ses gardes. « Ce qui est bizarre, c’est que la municipalité n’ait pas pensé aux avions qui passent. C’est le b.a.-ba, je crois », note Eckart Bernau. « Au départ, et c’est toujours le cas, l’objectif premier d’Aquilon est de défendre et de préserver le patrimoine naturel », poursuit Pascal Colomba. « L’environnement, c’est le nerf de la guerre » insiste Eckart Bernau. « Même s’il n’y avait pas eu cette décision, nous aurions trouvé une faille. Notre combat continue et même plus que jamais je dirai. »
Ce qui fâche aussi l’association, c’est le peu d’implication de la municipalité de La Chapelle-Saint-André. « Nous le regrettons sincèrement », précisent de concert Eckart Bernau et Pascal Colomba. « Nous nous attendions à des gestes de solidarité qui ne viennent pas. Les échéances électorales sont pour bientôt, ne l’oublions pas. »
Aquilon a lancé ces dernières semaines une pétition qui a déjà recueilli près de sept cents signatures. Contact : 03.86.29.92.61. aquilon58@orange.fr.

21/08/19 : Nièvre / Saône-et-Loire : Trois associations du Sud-Morvan réunies au château de Pont-de-Vaux afin de protester
Sauvegarde du Sud-Morvan, Vent du Sud-Morvan, Natures et paysages en Sud-Morvan. Ces associations ont fait entendre leur voix contre l’implantation d’éoliennes.
Trois associations se sont réunies pour le quatrième "Incroyable pique-nique", à quelques kilomètres de Luzy, au château de Pont-de-Vaux, maison forte féodale qui subsista jusqu'à la reconstruction du château en 1720, puis de son abandon progressif.
Outre le fait que Claire et Louis Hubert, propriétaires du château depuis 2011, sont directement concernés par l'implantation des éoliennes, le choix du site de l'incroyable pique-nique est également une métaphore sur le destin d'un lieu, de mutations sociétales qui influencent la reconquête ou la désertification d'un pays.
L'impact écologique de l'installation d'un parc éolien
Selon les associations, l'implantation de trente-cinq éoliennes géantes (projets en étude sur les communes de la Nièvre et de la Saône-et-Loire), sur un territoire restreint et connu pour sa biodiversité et son tourisme vert, devrait avoir de fortes conséquences sur l'attractivité du territoire, mais également sur le maintien des habitants attachés à la région uniquement par sa qualité de vie.

Ainsi, Nature et paysages en Sud-Morvan, par Anne-Laure Michon, a tenu à rappeler l'impact écologique de l'installation d'un parc éolien, que cela soit sur la biodiversité, de l'avifaune ou de l'écosystème avec 35.000 tonnes de béton déversées dans les champs.
Début septembre, un rapport d'experts établi par des écologues sur la présence du milan royal, de la grue cendrée, de la cigogne blanche et noire, et sur le rôle crucial des couloirs migrateurs dont fait partie le Morvan, sera transmis au préfet et à la Direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement.
Il a été également question de pollution lumineuse avec trente-cinq avertisseurs lumineux clignotant dans la nuit, ce qui semble aux associations contradictoire avec l'article 41 de la Loi portant sur l'engagement national pour l'environnement (Grenelle II).
Vent du Sud-Morvan, avec Olivier Dubar, et Sauvegarde du Sud-Morvan, avec Hervé de Chessé, ont davantage abordé les actions de justice, nombreuses, et jusqu'à présent en faveur des associations, même si les opérateurs éoliens contestent lesdites décisions de justice par des recours, comme à Montmort.
Conscientes des risques sanitaires pour la population et des enjeux énergiques en cours, les associations ont évoqué d'autres alternatives à l'éolien terrestre, comme la méthanisation ou le bois, des filières plus naturelles à la région.
Avant de clore le bilan des actions des associations, de profiter du parc du château et du pique-nique, les associations ont rappelé la tenue des élections municipales de 2020, et leur souhait que les candidats se saisissent du dossier éolien du Sud-Morvan.


07/08/19 : Nièvre : Dix ans sans éoliennes autour de Saint-Germain-des-Bois : les opposants se félicitent mais restent "sur la défensive"
L’Association de défense et de développement du haut Nivernais continue de mener son combat entre Saint-Germain-des-Bois, Talon et Tannay. Avec une farouche détermination.
Créée en 2010, peu après la naissance du projet éolien, l’Association de défense et de développement du haut Nivernais (ADDHN) a fêté, samedi 3 août, « dix ans sans éoliennes » au cours de son assemblée générale, à Saint-Germain-des-Bois, devant une quarantaine de personnes.
Les opposants à l’implantation d’un parc éolien sur les hauteurs boisées de la commune se réjouissent des dix années passées sans éoliennes. Si à ce jour la bataille qu’ils mènent est en suspens, ils savent que la victoire définitive n’est pas acquise et affichent toujours vigilance et détermination.
Éoliennes dans la Nièvre : tous les articles
La présidente (et maire de Saint-Germain-des-Bois) Agnès Devoucoux, a exposé dans son rapport moral les temps forts des actions menées depuis une décennie. La société Éole Res, à l’origine du projet éolien, a vu à plusieurs reprises ses demandes de création de zone de développement éolien (ZDE) puis de permis de construire refusées par les différents préfets. Sauf en juin 2017, où la préfecture, contre toute attente, a donné son accord pour exploiter sept éoliennes à Saint-Germain-des-Bois, mais aussi à Tannay et Talon. Ce qui a justifié la saisie du tribunal administratif (TA) de Dijon par l’ADDHN et la commune de Saint-Germain-des-Bois. Et amené Éole Res à déposer une nouvelle demande de permis de construire.
"[Notre] action ne se résume pas au judiciaire. Nous sommes là pour défendre notre territoire et expliquer de manière argumentée pourquoi on n’a pas besoin d’éoliennes ici."
Agnès Devoucoux, puis Willy Porschmann, président d’une autre association nivernaise, ont rappelé les arguments contre l’éolien : dégradation esthétique des paysages, impact sur la santé humaine et animale, nuisances sonores. « De plus, à ce jour, aucun parc éolien de Bourgogne-Franche-Comté n’est rentable, et on veut encore en rajouter ! L’État amenuise nos services, on nous retire ce qu’on avait, et on nous impose ce dont on ne veut pas ! », se sont-ils insurgés.
Cinq ans après sa mise en service, le parc éolien de Clamecy-Oisy affiche un fort déficit
Le trésorier, André Mériaux, a indiqué dans son rapport financier un solde de plus de 6.000 €, « ce qui pourrait nous permettre de faire face à de nouvelles dépenses d’avocat, car notre combat reste engagé au plan juridique », a-t-il précisé. Les deux rapports ont été adoptés à l’unanimité.
Rémi Fekete, avocat international, est intervenu. « Pas de nouvelles depuis deux ans du TA de Dijon. Mais si c’est le calme de ce côté-là, ça ne l’est pas du nôtre, dont l’action ne se résume pas au judiciaire. Nous sommes là pour défendre notre territoire et expliquer de manière argumentée pourquoi on n’a pas besoin d’éoliennes ici. Il n’y a pas de potentiel énergétique. Il est assez navrant, d’ailleurs, qu’aucun résultat enregistré par le mât de mesure, toujours en place, ne puisse nous être communiqué. Éole Res a fait appel de la décision de refus du TA de Dijon auprès de la cour administrative d’appel de Lyon. Depuis, silence radio : l’État ne répond toujours pas. On est donc sur la défensive, d’autant que des projets éoliens naissent un peu partout. »
"Nous sommes restés calmes, mais s’il faut recourir à la force, on le fera."
Cependant, poursuit-il, « on peut espérer que Éole Res se lasse du marché français, par trop récalcitrant, et que chez les gouvernants se manifeste la crainte d’une certaine animosité qui émerge dans les territoires, où il y a une montée en puissance des oppositions ».
Côté opinion, le vent est en train de tourner. La réunion, où le ressentiment était palpable, s’est terminée en musique, avec Paul Vialard, dit Archipol, qui a chanté Avant j’aimais les éoliennes, avec des paroles très évocatrices : « Qui sème le vent récolte la tempête. » Comme l'a promis Agnès Devoucoux, « nous sommes restés calmes, mais s’il faut recourir à la force, on le fera ».



07/08/19 : Nièvre : Saint-Germain-des-Bois : L’énergie de l’Association de défense et de développement du Haut Nivernais
Extrait : 
Dix ans sans éoliennes. L’Association de défense et de développement du Haut Nivernais continue de mener son combat. Elle y croit toujours.
Créée en 2010, peu après la naissance du projet éolien, l'Association de défense et de développement du Haut Nivernais (ADDHN), présidée par Agnès Devoucoux, a fêté, dernièrement, les « dix ans sans éoliennes » au cours de son assemblée générale, au hameau de Cervenon, devant une quarantaine de personnes.
Vigilance et détermination
Les opposants à l'implantation d'un parc éolien sur les hauteurs boisées de la commune se réjouissent des dix années passées sans éoliennes. Mais,...

https://www.lejdc.fr/saint-germain-des-bois-58210/actualites/lenergie-de-lassociation-de-defense-et-de-developpement-du-haut-nivernais_13619519/

16/07/19




16/07/19 : Cinq ans après sa mise en service, le parc éolien de Clamecy-Oisy affiche un fort déficit
Un expert-comptable à la retraite, opposant aux projets éoliens, a décortiqué les comptes du parc éolien de Clamecy-Oisy. Et ils ne sont pas bons.
Gérard Spriet est un ancien expert-comptable. Opposant à l'énergie éolienne, il s'est penché sur les comptes du parc éolien de Clamecy-Oisy, qui porte le nom de Ferme éolienne de Clamecy. Pour lui, le constat est clair : ces 6 machines (4 à Oisy et 2 à Clamecy ne sont pas rentables.
Pour arriver à ces conclusions, il se base sur des données chiffrées publiques. Dans le détail, Gérard Spriet avance des sommes astronomiques : en septembre 2017, les pertes pour le parc éolien seraient de 2.341.691 €. Avec un endettement conséquent.
Et c’est « sans surprise » qu’à la lecture des comptes de 2018, Gérard Spriet constate : « Ils ne sont pas bons. On note une nouvelle perte de 380.000 € et une augmentation des comptes courants de 250.000 €, et une trésorerie toujours déficitaire. »
Exaspérés, les opposants ont demandé au tribunal de commerce de Toulouse la dissolution de la Ferme de Clamecy pour « non-régularisation et non-constatation de la perte de plus de la moité des capitaux ».
Consulté sur ce sujet, un expert-comptable indépendant confirme l’analyse de Gérard Spriet : « Ce n’est pas bon du tout. Avec toutes ses pertes, la société ampute sur le capital, d’où un capital négatif. Les commissaires aux comptes devraient faire une réserve. »
Test grandeur nature de la rentabilité des parcs éoliens
Pour Gérard Spriet, « cette analyse financière du parc d’Oisy-Clamecy sert de test témoin, grandeur nature, de l’exploitation et de la rentabilité des parcs éoliens dans le département de la Nièvre et, par analogie, dans la Région Bourgogne-Franche-Comté. »
Pour les opposants, la situation est claire : l’éolien ne peut pas être rentable dans la Nièvre. Un argument récurrent. Mais réfuté par d'autres. Comme Patrice Coton, de la SEM Nièvre énergie : « Il faut aussi se souvenir que les études, pour le parc de Clamecy-Oisy, datent de 2005. Aujourd’hui, les études de vent sont beaucoup plus fines. » Pour lui, « du vent, il y en a dans la Nièvre ». Et la mauvaise expérience d’Oisy-Clamecy est un « échec relatif » qui ne doit pas jeter le doute sur tous les projets éoliens.
Abo Wind n'est plus propriétaire, mais...
Quand nous avons sollicité Abo Wind, afin de savoir comment ce spécialiste de l'éolien comptait redresser ses comptes, il nous a été répondu « qu’Abo Wind a cédé la propriété du parc éolien de Clamecy en 2013 et ne dispose plus, depuis, ni des comptes ni des prévisions pour cette entreprise ». La Ferme éolienne de Clamecy (nom officiel du parc, société par action simplifiée à associé unique) est officiellement l’exploitant.
Cependant, sur les divers documents officiels aisément consultables, on peut constater qu’Abo Wind et la Ferme éolienne de Clamecy partagent la même adresse : 2 rue du Libre-Échange à Toulouse. Ce qui pousse à penser qu’Abo Wind serait toujours donc l’exploitant, après avoir mené les études pour l’implantation du parc. En revanche, il est plus difficile de savoir quel est le propriétaire, aujourd’hui, de ce parc.
https://www.lejdc.fr/clamecy-58500/actualites/cinq-ans-apres-sa-mise-en-service-le-parc-eolien-de-clamecy-oisy-affiche-un-fort-deficit_13606652/?fbclid=IwAR1fORL4PbCQsygC1E22lMpvHxqWCz4OwkgL2plxVxC3xP6BLhUqGWA0diQ

27/06/19 : Bertranges : tensions autour des éoliennes et du projet hôtelier du groupe Charlois
Extrait : 
L'énergie éolienne s'est invitée dans le débat pour la mise en place du Plan climat air énergie de la communauté de communes des Bertranges. Avec une menace : le groupe Charlois pourrait suspendre son projet hôtelier...
Mercredi 26 juin, les échanges ont été plus que vifs entre les élus de la communauté de communes Les Bertranges et les anti-éoliens lors de la réunion publique sur le Plan climat air énergie territorial (PCAET) ; un document national, obligatoire pour les communautés de communes de plus de 20.000 habitants.
Les empoignades autour de l’énergie éolienne sont “classiques”. Mais, ici, elles revêtent un caractère particulier.
Un projet mis en stand-by
En effet, alors qu’il était absent, il a beaucoup été question de Sylvain Charlois. Une de ses représentantes portant la parole du chef d’entreprise : « nous avons un projet hôtelier à Murlin, un projet de plusieurs millions d’euros. Pour le moment, ce projet est en stand-by. Il nous faut une certitude : qu’il n’y ait pas d’éoliennes dans les Bertranges ». Une menace sur l’emploi, le développement local et le tourisme.
Henri Valès, président des Bertranges, a fait front : « je n’arrive plus à joindre Sylvain Charlois. On a besoin de travailler ensemble. Il est très navrant que, par rapport à une suspicion, on arrête un projet de cette envergure. Il faut arrêter la paranoïa. Les élus sont des gens responsables, nous voulons tous protéger notre territoire ».
Les anti-éoliens étaient représentés par Charles Gondrand, président de l'AD Bertranges, qui n'avait qu'une question à la bouche : « que les élus, les maires s'engagent et refusent les éoliennes ».


26/06/19 : Donzy : Le passage de Rafale empêche la concrétisation du projet
Extrait : 
Devant une assistance importante, Jean-Paul Jacob a annoncé, en conseil municipal, l’impossibilité de réaliser un projet éolien sur la commune. Un parc photovoltaïque pourrait s’y substituer.
Les conclusions du rapport de Nièvre Énergie, mandaté par la commune pour la réalisation d'une étude de faisabilité d'un projet de développement éolien en forêt de Donzy Sainte-Colombe-des-Bois ont conforté le refus de l'armée.
« Face à la position de l'armée dans cette zone de servitude utilisée pour le passage des avions Rafale, dans l'état actuel, ce projet n'est pas envisageable », a confirmé le maire, Jean-Paul Jacob, lors de la réunion de conseil. Ce point de l'ordre du jour avait mobilisé les administrés qui, pour la plupart, ont quitté la séance dès l'annonce du premier magistrat.
Le projet éolien est abandonné, mais dans le cadre du développement des énergies renouvelables Nièvre Énergie étudie la faisabilité d'un projet d'implantation de parc photovoltaïque sur les surfaces utilisables des bâtiments publics. « En terme de retombées financières, le rendement n'est pas celui de l'éolien », insiste le maire.
https://www.lejdc.fr/donzy-58220/actualites/le-passage-de-rafale-empeche-la-concretisation-du-projet_13592482/


18/06/19 : Les six éoliennes de Bazolles ne sortiront pas de terre avant 2021
Les six éoliennes de Bazolles ne seront pas visibles de suite. Les travaux ne sont pas encore programmés. Une fois, commencés, ils devraient durer deux ans.
Les six éoliennes de Bazolles ne vont pas sortir de terre tout de suite.
Même si la préfecture a donné son feu vert en mars 2019, il faudra patienter pour voir les premiers coups de pioche.
Léo Marie, chef de ce projet chez Global Wind Power, explique : « Nous devons tout d’abord finir des études géotechniques, donc du sol. Et en parallèle, nous travaillons au raccordement de ce parc avec Enedis. » Pour l’instant, le poste de raccordement de Corbigny semble être privilégié. « Dès que nous aurons fini ce travail avec Enedis, nous pourrons faire coïncider la date des travaux du raccordement et la date des travaux de construction des éoliennes », poursuit Léon Marie.
Pas de date de début des travaux, donc, mais une durée : « Il faudra compter deux ans », affirme Léo Marie.
Mesures compensatoires
Les six éoliennes de Bazolles ne nécessitent pas de défrichement, car construites sur les parcelles agricoles. Cependant, une fois construites, elles feront l’objet de mesures compensatoires (obligatoires). Ces mesures concerneront la biodiversité et le paysage.
« Nous allons protéger la pie-grièche écorcheur en aidant les agriculteurs à mettre des mesures en place pour que cet oiseau niche correctement », poursuit Léo Marie. « Il faudra que les agriculteurs retardent leurs fauches, notamment. »
Sur le volet paysager, Global Wind Power va planter des haies le long des voies d’accès au parc éolien, le long du canal du Nivernais et à Bazolles, entre autres. Objectif : que le premier plan soit moins impacté par la vue des éoliennes.


17/06/19 : Saint-Benin-d'Azy : L’éolien s’invite dans le débat
Lors du conseil communautaire qui s'est tenu à Rouy jeudi soir, un point sur la fiscalité de l'éolien a fait débat.
L'éolien divise, c'est bien connu, et les élus de la Communauté de Communes Amognes Cœur du Nivernais, même s'ils se sont très largement entendus sur le point précis soumis à l'ordre du jour, ne font pas exception à la règle. À l'origine, une demande de la commune de Bazolles de bénéficier de 5 % supplémentaires de retombées fiscales. Il faut savoir que, si la communauté de communes n'est plus compétente pour la création et l'implantation de zones de développement éolien, elle perçoit 50 % de l'Imposition Forfaitaire sur les Entreprises de Réseaux, contre 20 % pour les communes concernées.
25.000 € pour six éoliennes
Dans le cas de Bazolles, où va être implanté un parc de six éoliennes, ça représente environ 25.000 €. « Ce n'est pas rien un projet éolien dans une commune », a justifié son maire Jocelyne Baroin, « on prend des coups et on souhaite bénéficier de retombées financières ».
Des retombées inférieures semble-t-il aux prévisions. C'est la raison pour laquelle le conseil municipal a fait cette demande, approuvée à l'unanimité par le conseil communautaire, moins une abstention, celle de Corinne Bouchard, maire de Sainte-Marie, pour qui « les autres communes subiront également des nuisances ».

Un « petit geste » apprécié
Si Marc Gauthier, maire de Bona, a proposé d'augmenter davantage la part de fiscalité revenant à la commune, Christian Perceau, président de la CCACN, a estimé que le reversement demandé par Bazolles était « une proposition très correcte ». Un « petit geste » de la collectivité apprécié par Jocelyne Baroin, laquelle a précisé que sa commune ne souhaitait pas davantage, « car il faut penser au territoire ». Avant d'accuser un représentant de l'association de défense de l'environnement « La prairie libre », qui lutte notamment contre l'implantation des éoliennes et qui est intervenu lors du conseil communautaire, de faire circuler « de fausses informations ».


14/06/19 : Bertranges


12/06/19 : Poiseux : Pour ou contre l’éolien ? On en parle sur le marché
Des éoliennes à Poiseux ? Sur le marché dominical, on en parle. Et les avis sont partagés sur ce mode de production d’énergie durable.
Si l'heure est actuellement aux discussions et aux projets concernant le futur Plan climat air énergie territorial des Bertranges (PCAET), c'est assurément l'éolien qui suscite le plus de réactions dans la population, comme l'a montré la récente réunion publique à Guérigny (notre édition du 4 mai).
Un projet d'implantation existe à Mauvron, sur la commune de Poiseux, que le maire, Jean-Louis Fity, a bien voulu détailler (notre édition du 16 mai).
L'occasion de recueillir quelques réactions, dimanche matin, dans les allées du marché.
Yann Auzureau (Mauvron). « Je suis plutôt favorable, car c'est une énergie renouvelable. Par contre, avant de me prononcer définitivement, j'aurais besoin d'informations complémentaires concernant les nuisances possibles, notamment celles qui sont invisibles, comme les infrasons. »
Brigitte Bouley (Le bourg). « Je suis contre, car ça ne sert à rien. D'abord, il faudra toujours que l'on paie notre électricité, dont le prix augmente sans cesse. À moins que l'éolien nous permettre de l'avoir à 50 % moins cher… Sans compter que les éoliennes défigurent le paysage ! Je préférerais un autre projet plus utile, mais je ne sais pas lequel. »
Jérôme Lauvergeon (Mauvron). « Je ne suis pas contre, car c'est l'avenir et c'est écologique. Et, entre deux maux, il faut savoir choisir le moindre : je préfère les éoliennes à une centrale nucléaire, même si elles sont très moches ! Mais cela ne me gêne pas. »
Joseph Rabiega (Le moulin de la forge). « Je suis pour les énergies nouvelles, les éoliennes comme les panneaux solaires ! En plus, elles seront cachées dans les bois. On part dans une autre période et il faut évoluer ; quand les centrales nucléaires péteront, il sera trop tard pour s'interroger ! J'ai assisté à la réunion de Guérigny, pour m'informer : je n'ai pas aimé les arguments des organisateurs, qui ne sont pas des gens de notre monde… »

Réunion publique. Une réunion, organisée par l'association AD Bertranges, opposante aux projets éoliens, est programmée, vendredi 14 juin, à 18 h 30, salle des fêtes de Nannay.


30/05/19 : le château de Villars et les grues cendrées stoppent le parc éolien Portes du Nivernais
Le projet de parc éolien Portes du Nivernais a été refusé par la préfecture de la Nièvre. Une décision prise notamment en raison de plusieurs avis défavorables, allant de l’Architecte des Bâtiments de France au Conseil National de Protection de la Nature.
Cela fait des années que le projet de parc éolien Portes du Nivernais suscite la polémique.
En janvier 2016, une demande d’autorisation avait été déposée par la société Parc Eolien Nordex LV SAS : celle-ci souhaitait implanter 4 éoliennes destinés à produire de l’électricité sur les communes de Langeron et Saint-Pierre-le-Moûtier.

Ce projet a suscité de nombreux avis défavorables de part et d’autre de la Loire, dont ceux du Conseil Départemental de la Nièvre, du Conseil National de Protection de la Nature, de l’Architecte des Bâtiments de France du Cher, la Direction Régionale des Affaires Culturelles du Centre-Val de Loire, plusieurs communes (Azy-le-Vif, Livry, Magny-Cours, Mars-sur-Allier, Neuvy-le-Barrois, Saint-Parize-le-Châtel...), etc.
Grue cendrée, Milan royal, cigogne blanche…
La protection de la nature a joué un rôle important dans le rejet des Portes du Nivernais. En effet, ce projet éolien est situé "dans le couloir principal de migration de la grue cendrée par lequel jusqu’à plusieurs centaines de milliers d’individus transitent quotidiennement à l’automne et au printemps chaque année", rappelle la préfecture de la Nièvre.
"Le projet s’implante à proximité immédiate d’une zone d’hivernage et de plusieurs aires de gagnage de la grue cendrée situées le long de l’axe ligérien et de l’Allier."
Par ailleurs, "le milan royal a été observé à plusieurs reprises au-dessus de la zone d’implantation du projet". Or, cette espèce, en déclin au niveau national, est un migrateur à forte vulnérabilité à l’éolien.
De même, "la cigogne blanche est nicheuse à proximité du site d’implantation du projet, certains couples étant recensés à moins de 3 km de l’aire d’étude rapprochée". Là aussi, il s’agit d’une espèce quasi menacée au niveau régional, un "nicheur très rare à forte vulnérabilité à l’éolien".
Le château de Villars inscrit aux monuments historiques
L’impact négatif du projet éolien sur le paysage est aussi une des causes du refus du dossier.
"Le château de Villars, situé à environ 1 700 m de la zone d’implantation du projet, est inscrit au titre des monuments historiques depuis 1951", indique la préfecture de la Nièvre. "Un nouvel arrêté de protection a été pris en 2015, étendant très largement la protection du château à l'ensemble du domaine, en tant que ferme agricole modèle témoin des politiques d'amélioration de l'élevage au XIXème siècle et berceau de la race charolaise.
L’intérêt du château et de son domaine agricole réside effectivement dans le fait que cet ensemble constitue un exemple de ferme agricole modèle témoin des politiques d’amélioration de l’élevage au XIXème siècle.
Or, les photomontages présentés dans le dossier de demande d’autorisation mettent en évidence une co-visibilité du projet avec les abords extérieurs du château dédié à l’élevage selon les politiques du XIXème siècle, nuisant irrémédiablement à l’observation des intérêts précités du monument."
Que va-t-il se passer maintenant ?La société Parc Eolien Nordex LV SAS a encore la possibilité de faire appel du refus opposé par la préfecture de la Nièvre le 22 mai 2019. La société Nordex dispose de deux mois pour prendre une décision.


29/05/19 : La préfecture de la Nièvre dit non au projet de parc éolien Portes du Nivernais
La préfecture de la Nièvre a pris sa décision. Elle a refusé le projet éolien de Langeron-Saint-Pierre-le-Moûtier. Le porteur, Nordex, a deux mois pour faire appel de cette décision.
Coup d'arrêt pour l'éolien. En refusant le projet de Nordex à Langeron et Saint-Pierre-le-Moûtier, la préfecture de la Nièvre met un frein au développement de cette énergie renouvelable sur le sol nivernais.
Ce projet prévoyait quatre machines : trois à Langeron et une à Saint-Pierre-le-Moûtier.
Avant même l'avis définitif de la préfecture, ce projet avait essuyé de nombreux autres négatifs (dont celui du commissaire-enquêteur ou celui de la commission des paysages et des sites naturels).
Sans oublier la mobilisation des maires d'Apremont-sur-Allier ou de Cuffy, dans le Cher, qui souhaitaient défendre les différents classements de leurs communes respectives (Plus beau village de France, Natura 2000).
"Les spécificités de notre territoire ont été reconnus"
Pour les opposants, l'avis de la préfecture est donc logique. "Les services de l'État ont reconnu les spécificités de notre territoire : la biodiversité de la faune et de la flore, les impacts sur les paysages et sur les habitants. Ils ont aussi compris que nous connaissions très bien notre environnement et que nous voulions le défendre", affirme Pierre-Olivier Laveau, opposant de la première heure.
Des opposants qui avaient été épaulés par de nombreux conseils municipaux voisins, qui avaient tous voté contre ce projet.
Le projet du parc éolien les Portes du Nivernais critiqué des deux côtés de la Loire
Cependant, ce dossier n'est pas complètement classé. En effet, le porteur de projet, Nordex, a deux mois pour faire appel de la décision de la préfecture. "L'arrêté fait quatre pages, avec des refus sur tous les points", précise Pierre-Olivier Laveau. Nous ne voyons comment Nordex peut aller contre une telle unanimité".


18/05/19 : Projet éolien de Langeron et Saint-Pierre-le-Moûtier : nouvel avis défavorable
La commission de la nature, des paysages et des sites a donné un avis négatif au projet éolien de Langeron-Saint-Pierre-le-Moûtier. Mais, il s'agit d'un avis consultatif...
Après l’avis défavorable du commissaire enquêteur, le projet éolien de Langeron-Saint-Pierre-le-Moûtier connaît un autre revers.
En effet, la commission départementale de la nature, des paysages et des sites a voté contre ce projet, qui a soulevé un tollé du côté de la Loire, comme du côté du Cher.

Le porteur de projet, Nordex, a tenu à apporter une modification au projet initial (une éolienne à Saint-Pierre-le-Moûtier et quatre à Langeron). « Nous avons proposé d’ôter une éolienne. Celle qui est la plus proche du hameau de Dhéré », explique-t-on au siège de la société.
Il faut attendre maintenant l'avis définitif de la préfète, qui devrait intervenir à la fin du mois de mai.

16/05/19 : Poiseux : À l’occasion d’une interview, le maire, Jean-Louis Fity, s’exprime sur le dossier
Le maire, Jean-Louis Fity, déterminé à aller de l’avant, fait le point sur le projet éolien dans la commune. Histoire de faire toute la lumière sur ce dossier.
Au cours de la récente réunion publique consacrée aux projets d'installations éoliennes dans le secteur, et qui s'est déroulée en mairie de Guérigny (édition du 4 mai), un habitant de Poiseux est intervenu pour critiquer celui prévu dans sa commune, « un dossier soigneusement caché mais déjà bien avancé » affirmait-il.« Il faut environ huit ans pour faire aboutir ce genre de projet »
L'occasion de faire le point avec Jean-Louis Fity, le maire, qui a ouvert, à destination du Journal du Centre, son dossier éolien pour consultation.
Où en êtes-vous exactement sur ce sujet ? La décision favorable à un projet d'implantation de quatre éoliennes (puissance totale : 18 MW) par la société allemande Intervent, basée à Mulhouse, a été prise au cours du conseil municipal du 24 août 2017, à l'unanimité. À la suite, j'ai signé deux documents : "Promesses pour le développement d'un parc éolien" et une convention pour autoriser "l'utilisation et l'occupation des chemins ruraux à des fins de construction, de maintenance et de démantèlement des éoliennes". Car c'est le constructeur qui prend en charge ces travaux routiers d'aménagement et qui les finance. La commune ne fournit que le terrain.
Ces travaux commenceront quand ? Pas maintenant ; en effet, la société Intervent effectue, actuellement, les démarches pour obtenir toutes les autorisations légales et réglementaires nécessaires, et il semble qu'il leur en manque encore quelques-unes. Ensuite, il sera procédé à l'érection d'un « mât de faisabilité » qui mesurera la vitesse du vent pendant deux ans. Ce n'est qu'en fonction des résultats obtenus que la décision finale d'installation des éoliennes sera prise. Ce n'est pas pour rien s'il faut environ huit ans pour faire aboutir ce genre de projet !
Où est prévue l'implantation ? Dans les bois communaux, sur les hauteurs du hameau de Mauvron, tout en haut du plateau.
Qu'est-ce qui a motivé votre décision ? C'est une manière de lutter contre le réchauffement climatique et d'intervenir positivement dans la transition écologique, car il nous faudra bien diversifier les sources d'énergie. De plus, le gain espéré pour la commune n'est pas négligeable : environ 30.000 € annuels. Surtout dans le contexte actuel de baisse des dotations d'État.
Que répondez-vous aux deux détracteurs locaux connus qui se sont manifestés ? Tout d'abord, nous n'avons rien caché : le compte rendu du conseil du 24 août 2017 a été affiché cinq jours plus tard, et le projet a été évoqué à deux reprises dans le bulletin municipal de janvier 2018 et janvier 2019. Je suis également prêt à emmener toute personne intéressée visiter le site de Bouhy, que nous étions allés voir avant de prendre notre décision, et qui a été installé par la même société. Les gens pourront se rendre compte que l'argument du bruit ne tient pas. Quant aux infrasons et autres nuisances, c'est bizarre qu'on les évoque, alors qu'on ne parle pas des dangers des portables et autres ondes dues aux connexions, que tout un chacun utilise à longueur de journée… D'autre part, je m'engage à organiser une réunion publique, si le projet devait avancer. Mais, en tout cas, je suis déterminé à aller de l'avant !

29/03/19Projet de parc éolien dans le secteur de Donzy : l’association la Canopée libre entend peser dans le débat
Créée fin 2018, la Canopée libre de Donzy a tenu une réunion publique, en présence de 130 personnes, pour évoquer le projet d’implantation d’un parc éolien.
Plus de 130 personnes (dont les représentants d'associations d'opposants à l'éolien du secteur de Saint-Loup-des-Bois, Saint-Quentin-sur-Nohain, Saint-Laurent l'Abbaye, le maire de Saint-Germain-des-Bois) ont participé à la réunion afférente au projet d'implantation de parc éolien pressenti dans le secteur de Donzy-Sainte-Colombe-des-Bois.
« Nous souhaitons échanger dans la transparence »
« Ce projet d'implantation d'éoliennes en forêt de Donzy nous interroge, il relève d'une décision d'élus. Nous n'avons été ni informés ni consultés. Nous avons créé l'association la Canopée libre de Donzy fin 2018 pour en débattre. Le but de l'association consiste à défendre l'environnement, protéger les espaces naturels, les forêts, le patrimoine bâti, la qualité et le cadre de vie. Nous souhaitons échanger dans la transparence », a rappelé la présidente, Véronique Miège Seguin.
« L'opacité règne autour de chaque projet de développement éolien. Il convient d'informer les gens des nuisances occultées par la manne financière », a complété la présidente.
Un diaporama composé de films documentaires, rapports d'experts, de scientifiques dénonçant l'imposture en terme d'emploi, de rentabilité, arnaques financières a été présenté.
À propos des répercussions au niveau de la santé, des agriculteurs de Loire-Atlantique ont livré un témoignage poignant. Situées à proximité d'un parc éolien, deux exploitations sont impactées par les nuisances avérées lors d'expertises. « L'éolien est pour nous une galère, le combat est engagé, on a été manipulé, mais on ne lâchera pas, on se bat pour notre santé », ont martelé les intervenants.
L'ensemble du dossier sera transmis à l'équipe municipale.

https://www.lejdc.fr/donzy-58220/actualites/projet-de-parc-eolien-dans-le-secteur-de-donzy-lassociation-la-canopee-libre-entend-peser-dans-le-debat_13528211/

06/03/19 : Le projet d'éoliennes dans le secteur de Cercy-la-Tour est dévoilé : 13 éoliennes, dont 12 dans les bois [carte]
Global Wind Power a terminé ses ateliers et ses réunions de concertation à Cercy-la-Tour. Le porteur de projet éolien va déposer, en avril ou mai, son dossier auprès des services de la préfecture de la Nièvre. Treize éoliennes sont prévues, dont douze dans les bois.
Global Wind Power a présenté la variante retenue dans son projet dit du Savernay, autour de Cercy-la-Tour : treize éoliennes, de 200 m de hauteur en bout de pales. Les machines doivent être implantées, pour douze d'entre elles, dans les bois. Ce projet devrait être déposé en avril ou mai auprès de la préfecture de la Nièvre, dès le retour des études d'impact des cabinets d'experts.
Si la préfète de la Nièvre donne son feu vert à ce projet, les 13 éoliennes seront implantées sur les communes de Cercy-la-Tour (2), Isenay (5) et Saint-Gratien-Savigny (6).
Mais avant cette décision, ce projet devra être étudié par différents services de l'État et devra certainement faire, comme quasiment tous les projets, l'objet d'études complémentaires.
Global Wind Power, pour ce projet, s'est attaché les services d'un cabinet de communication, Alter et go, afin d'impliquer au maximum les habitants. Une nouvelle démarche cherchant à faire oublier le précédent projet de Global Wind Power (Lentefaye nord) qui avait été très mal perçu.
Une nouvelle façon d'opérer qui n'a, évidemment, pas convaincu les opposants de l'association À vent garde. Pour ces derniers, les éoliennes n'ont que des défauts (pas assez de vent donc pas rentables, soucis de santé sur les chevaux très présents dans cette zone de la Nièvre...). Ils ont fait connaître leurs positions lors de réunions parfois très houleuses.
Manifestation contre le projet éolien du Savernay, à Cercy-la-Tour, mardi 5 mars.
https://www.lejdc.fr/cercy-la-tour/economie/environnement/2019/03/06/le-projet-d-eoliennes-dans-le-secteur-de-cercy-la-tour-est-devoile-13-eoliennes-dont-12-dans-les-bois-carte_13510686.html
23/02/19 : AD Bertranges, une nouvelle association vent debout contre l'éolien dans la Nièvre
Rien n'est officiel. Mais, l'association AD Bertranges croit savoir que des projets éoliens pourraient voir le jour dans les Bertranges. Une zone très sensible, pour son attractivité économique et touristique.
Une nouvelle association s'est constituée contre l'énergie éolienne. L'association de défense des Bertranges (AD Bertranges) a tenu sa première réunion publique, vendredi 22 février, à Prémery.
Plus de 70 personnes s'étaient déplacées, représentant toutes les communes de la communauté de communes des Bertranges.
Alors qu'aujourd'hui, aucun projet n'est officiellement connu, cette association entend défendre son cadre de vie immédiatement.
Donner la voix aux habitants
Selon Charles-Antoine Gondrand, à la tête d'AD Bertranges, trois promoteurs éoliens (Intervent, Extrawind, UEM) seraient en train de prospecter auprès des propriétaires fonciers afin de les faire signer des promesses de baux.
Au-delà des arguments anti-éolien classiques (nuisances diverses, démantelement non assuré, rentabilité faible, manque de vent...), AD Bertranges a voulu, lors de cette réunion, mettre en avant la démocratie citoyenne, au coeur des débats actuels.
Ainsi, parmi ses objectifs, l'association souhaite pouvoir faire voter, par les habitants, le prochain Plan climat-air-énergie territorial, obligation pour la communauté de communes de définir sa stratégie pour la transition énergétique.
De même, AD Bertranges cherchent des alternatives locales à l'éolien, comme l'hydraulique et la géothermie profonde.

22/02/19 : Saint-Amand-en-Puisaye : Puisaye Forterre -L’intercommunalité reverse 30 % aux communes
Le président de l’intercommunalité Puisaye Forterre a annoncé, lors du dernier conseil communautaire, les produits de la fiscalité éolienne....

21/02/19 : Des porteurs de projets éoliens s’intéressent à la forêt des Bertranges
La Nièvre est, jusqu’à présent, relativement vierge d’éoliennes. C’est pourquoi de nombreux projets émergent partout dans le département. Les Bertranges ont été approchées.
Six communes de la Nièvre ont été approchées par des porteurs de projets éoliens : Arbouse, Dompierre-sur-Nièvre, Beaumont-la-Ferrière, La Celle-sur-Nièvre, Saint-Martin-d’Heuille et Murlin. Des communes dans les Bertranges, ou à la lisière. Mais il semble encore très prématuré de parler de projets.
« Nous sommes sollicités régulièrement »
René Nicard, maire de Beaumont-la-Ferrière, joue franc-jeu. « Effectivement, et je l’avais dit au conseil municipal, nous avons été contactés il y a plus d’un an par Extrawind GMBH, un spécialiste allemand. Nous avons également organisé une réunion publique, Mais, depuis, nous n’avons plus aucune nouvelle. Donc, pour moi, il n’y a pas de projet. »
Un autre porteur de projet a également contacté certains maires : UEM-énergreen, basé à Metz. Mais, là aussi, rien de concret.
Rémy Pasquet, maire de Saint-Martin-d’Heuille, l’admet : « Nous étudions cette source d’énergie depuis 2014. Et cela est bien normal que des porteurs de projet s’intéressent à la Nièvre car cette énergie est peu développée ici. Alors, oui, nous sommes sollicités régulièrement. »
Dans le cadre de la communauté de communes, Rémy Pasquet explique devoir être obligé « de définir une stratégie sur la transition énergétique : en premier lieu, des mesures pour faire des économies d’énergie ; puis, de la production d’énergie ». Mais, reconnaît-il, « nous débutons la construction de la stratégie du plan ».
Création d’une association
Les opposants, eux, ne veulent pas attendre. Une nouvelle association, l’Association de défense des Bertranges (ADB) est montée au créneau et organise une réunion d’information le 22 février à Prémery.
Pour eux, il n’y a « pas de fumée sans feu ». D’où leur intérêt à communiquer le plus largement possible. Ils n’osent pas croire que des éoliennes seront autorisées sur cette zone à très fort potentiel économique et touristique.
Réunion
L'Association de défense des Bertranges (ADB) organise une réunion publique vendredi 22 février, à 18 h 30, à la mairie de Prémery.

05/02/19 : Le projet éolien autour de Luzy revient en toute discrétion
Le projet éolien du Sud Morvan de Global Wind Power, retiré en 2018, revient... en toute discrétion. Une nouvelle réunion des élus s'est tenue dans la Saône-et-Loire. Sans tambour ni trompette.
Comme de nombreux porteurs de projet éolien, Global Wind Power, qui a retiré son projet initial dans le Sud Morvan en 2018 (lire plus bas), veut maîtriser sa communication et être le plus discret possible. C'est dans ce contexte que le "comité des élus" s'est une nouvelle fois réuni, la semaine dernière, à Marly-sous-Issy, dans la Saône-et-Loire.
"Global Wind Power veut connaître le sentiment des élus, leurs attentes..."
JEAN-PIERRE RAULO (maire de Cressy-sur-Somme)
Étaient conviés les maires de Luzy, Tazilly, Ternant, Saint-Seine, Savigny-Poil-Fol, Cressy-sur-Somme, Issy-l'Evêque et Marly-sous-Issy. Mais très peu d'élus ont souhaité nous livrer la teneur de cette réunion. Seul le maire de Luzy, Jocelyne Guérin, a reconnu avoir participé à ce rendez-vous "pour la dernière fois, vu que la commune n'est plus dans le projet".
Côté Saône-et-Loire, les langues se délient un peu plus. Ainsi, le maire de Cressy-sur-Somme, Jean-Pierre Raulo, livrait quelques informations : "Global Wind Power veut connaître le sentiment des élus, leurs attentes... Nous devons poser un cadre dans lequel travailler. Mais, il n'y a rien de concret."
"Global Wind Power essaie visiblement de sauver une partie de son projet initial, dans l’espoir de monnayer les promesses de bail emphytéotique déjà obtenues auprès des propriétaires fonciers."
HERVÉ DE CHESSÉ (opposant au projet)
Une démarche que contestent fortement les opposants de Sauvegarde Sud Morvan, dont le président Hervé de Chessé : "Cette deuxième réunion du pseudo-comité des élus, soigneusement cachée à la population, est, en fait, la cinquième réunion tenue par Global Wind Power et les élus après l’abandon du projet, en février 2018. Global Wind Power essaie visiblement de sauver une partie de son projet initial, dans l’espoir de monnayer les promesses de bail emphytéotique déjà obtenues auprès des propriétaires fonciers."
Le projet retiré en 2018 comprenait 38 éoliennes réparties dans le Sud Morvan, entre la Nièvre et la Saône-et-Loire (partie d'un projet global de 56 éoliennes). Le nouveau projet pourrait en compter une douzaine.

02/02/19 : Avis défavorable au projet éolien à Langeron et Saint-Pierre-le-Moûtier : "Le bilan global est très négatif"
Dans ses conclusions, le commissaire enquêteur rendait deux avis défavorables et un favorable. Dans le complément à ces conclusions, il évoque "un bilan global très négatif" et émet un avis défavorable au projet éolien à Saint-Pierre-le-Moûtier et Langeron.
"Le bilan global est très négatif, les points défavorables étant largement majoritaires et ne sachant être compensés en dépit des mesures proposées par le maître d'ouvrage." C'est en ces mots que le commissaire enquêteur dresse le bilan quant à la demande d'autorisation pour le projet de parc éolien les Portes du Nivernais. Qu'il conclut par un avis défavorable.
Le projet, porté par Nordex, projette l'implantation de quatre éoliennes de 180 m de haut à Langeron et Saint-Pierre-le-Moûtier.
Dans ses conclusions dévoilées le 21 janvier, après un mois de collecte des avis entre le 7 novembre et le 7 décembre, le commissaire enquêteur avait rendu deux avis défavorables – notamment en ce qui concerne l'impact sur les espèces protégées – pour un favorable. Dans son complément à ces conclusions, rendu le 29 janvier, il liste parmi les points négatifs :
– une forte opposition de la population locale, régionale et nationale au projet ;
– une majorité des collectivités n'apporte pas son soutien au projet, voire le rejette catégoriquement ;
– l'opposition ferme des associations de préservation et de sauvegarde de la nature et du patrimoine ;
– la covisibilité avec des monuments, sites patrimoniaux et sites remarquables comme les châteaux de Villars et de Meauce, Apremont-sur-Allier (Cher) ;
– la présence de grues cendrées et cigognes noires.
"La prise en compte de la qualité de vie des résidents les plus proches, la préservation de la biodiversité, la protection des sites et monuments par une absence de covisibilité justifient un intérêt majeur dans le présent dossier qui surpasse de fait l'intérêt général du projet", conclut le commissaire enquêteur, en donnant "un avis défavorable à la demande d'autorisation unique pour le projet".



29/01/19Morvent en colère s'associe à d'autres associations anti-éoliennes pour écrire à Emmanuel Macron
L'association anti-éoliennes Morvent en colère prend par à l'opération nationale "les citoyens issus des 36.000 communes de France écrivent au président".
Christophe Normier, président de Morvent en colère, a pris la plume pour rallier l'opération nationale "les citoyens issus des 36.000 communes de France écrivent au président". L'association, comme de nombreuses autres luttant contre les éoliennes, s’empare du débat citoyen voulu par Emmanuel Macron. Ainsi, Morvent en colère va participer à l’envoi d’un unique courrier adressé de tous lieux de France, le même jour, au président afin de l’inviter à « l’analyse des coûts et des bénéfices de l’éolien, tant en matière de CO2 que d'un point de vue financier ».
Parmi les propositions des associations anti-éolien, injecter les 8 milliards destinés aux énergies renouvelables pour embaucher et payer immédiatement quelques 40.000 nouveaux chercheurs et développer des énergies renouvelables de demain ; être associées à la concertation pour réfléchir à une politique de baisse de CO2 ; mettre fin au business particulièrement rémunérateur mais opaque de l'éolien qui enrichit des promoteurs étrangers avec les subventions publiques financées par la contribution des Français à leur facture d'électricité ; éloigner les machines des habitations a minima à 1.500 m.



23/01/19 : Projet éolien à Langeron et Saint-Pierre-le-Moûtier : l'enquêteur public rend deux avis défavorables contre un favorable
Un mois et demi après la fin du débat public au sujet du projet éolien les Portes du Nivernais à Langeron et Saint-Pierre-le-Moûtier, les conclusions ont été dévoilées lundi 21 janvier. Avec deux avis défavorables contre un seul favorable.
L'enquêteur public avait trois avis à rendre sur le projet éolien baptisé les Portes du Nivernais par son porteur, Nordex, projetant l'implantation de quatre éoliennes de 180 m de haut à Langeron et Saint-Pierre-le-Moûtier.
Éoliennes dans la Nièvre : tous les articles
Au terme d'un mois de collecte des avis, entre le 7 novembre et le 7 décembre, puis de cinq semaines de préparation des conclusions (un délai supplémentaire de quinze jours a été demandé et accordé), l'enquêteur public a rendu, vendredi 18 janvier ses conclusions. Conclusions rendues publiques lundi 21 janvier.
Le projet du parc éolien les Portes du Nivernais critiqué des deux côtés de la Loire
Ses conclusions comptent deux avis défavorables sur trois. Le projet nuirait aux espèces protégées, et notamment aux grues cendrées recensées. Le second point tient compte de l'impact paysager.
Tous les documents de l'enquête publique
L'avis favorable porte quant à lui sur un aspect technique du projet et sur le raccordement envisagé du poste d'alimentation pour la production éolienne. La préfète de la Nièvre a désormais trois mois pour rendre sa décision finale et respecter, ou non, les conclusions de l'enquête publique globalement défavorable au projet.



15/01/19 La présidente de la région Bourgogne Franche-Comté présente ses vœux sur Facebook
C’est en direct, et sur les réseaux sociaux, que la présidente de la région Bourgogne Franche-Comté Marie-Guite Dufay a présenté ses vœux pour l’année 2019, ce lundi 14 janvier.
Une nouvelle année que Marie-Guide Dufay compte orienter à travers trois axes majeurs. D'abord, la lutte pour l’emploi et le pouvoir d’achat, en "multipliant par deux la possibilité de formation, et via la prise en charge des frais de déplacement. La mobilité ne doit pas être un obstacle pour trouver du travail", témoigne la présidente de Région.
Une démarche possible, notamment, via la mise en place d’un "ticket mobilité", financé avec le concours des entreprises.
Étendre la gratuité des transports scolaires
Toujours côté transports, la gratuité de celui dédié aux scolaires sera étendue à tous les départements de la Région. Un tarif unique à 1,5 euros sera également fixé pour tous les trajets en car.
Internautes. Lors de ses voeux, Marie-Guite Dufay a répondu aux questions de certains internautes en direct. Mobilité, infrastructures routières, accès à la santé... Un compte-rendu sera disponible sur le site de la Région d'ici la fin de semaine.
La solidarité envers les territoires urbains, et ruraux
La transition énergétique, guidera, aussi, les actions de cette nouvelle année. La Région entend, dans le cadre de cet enjeu, favoriser les aides aux travaux de rénovation thermique des logements.
Le conseil régional de Bourgogne Franche-Comté augmentera ses dépenses d'investissement de 20,9% en 2019
Elle poursuivra aussi ses engagements en matière d'investissement dans les énergies renouvelables. "Sur l'éolien, les bénéfices vont souvent à des fonds de pensions étrangers. La richesse produite par cette énergie nouvelle ne reste pas sur nos territoires. La façon d'empêcher cela, c'est de pousser, ce que nous faisons déjà, au financement participatif." 
Troisième et dernier enjeu énoncé : la fraternité. Illustrée par "la solidarité entre les territoires ruraux, et urbains."
Marché de l'Arquebuse, Coulée verte... La Région apporte 3,5 millions d'euros pour soutenir les projets du Grand Auxerrois
https://www.lyonne.fr/auxerre/politique/2019/01/14/la-presidente-de-la-region-bourgogne-franche-comte-presente-ses-vux-sur-facebook_13107187.html


03/01/19 : Donzy : Pas forcément d’incompatibilité entre l’éolien et le patrimoine😱
Au chapitre des questions diverses, la réponse au conseiller Alain Phily qui s'interroge « sur la cohérence entre la valorisation de l'architecture et du patrimoine (Avap) et le saccage environnemental que constitue l'implantation d'éoliennes, en forêt ».....
https://www.lejdc.fr/donzy/2019/01/03/pas-forcement-dincompatibilite-entre-leolien-et-le-patrimoine_13098510.html


02/01/19 : Énergie renouvelable : Des projets éoliens de plus en plus nombreux dans la Nièvre [carte]
Alors que les dernières éoliennes de Pougny se construisent, d'autres projets pointent le bout de leurs pales dans la Nièvre. Tour d'horizon de l'énergie éolienne dans le département.
La Nièvre semble accuser un certain retard quant au développement de l'énergie éolienne. Aussi, 2019 pourrait de voir des projets éoliens aboutir : des procès vont se terminer, des décisions préfectorales vont être prises et des dossiers de porteurs de projets éoliens vont être instruits par les services de l'Etat.
Les batailles que se livrent les porteurs de projets et les opposants risquent être de plus en plus violentes, tant cette énergie divise dans les campagnes.
Des objectifs à atteindre
Des opposants qui, en Bourgogne-Franche-Comté, s'organisent, pour peser davantage dans les décisions. Tandis que le gouvernement français a établi des PPE (programmations pluriannuelles de l'énergie) donnant des objectifs à atteindre, dans le cadre du développement de l'énergie éolienne en France.
Tous nos articles sur l'éolien dans la Nièvre dans notre dossier spécial
Il est assez compliqué de décliner ces objectifs éoliens en nombre de machines. Alors qu’il serait tentant de dire que le nombre d’éoliennes en France doit être doublé, les professionnels s’expriment en puissance installée (mégawatt : MW), différente de la production (mégawattheure : MWh). Or, la puissance installée dépend… de chaque éolienne. Et de l’évolution de la technologie.
Dans la Nièvre, trois sites éoliens produisent, ou sont en cours de raccordement. Les autres projets connaissent différents niveaux d’avancement.
Retrouvez sur notre carte, ci-dessous, les différents projets éoliens que comptent la Nièvre : ceux en travaux, les projets prêts à être déposés, ceux dont les enquêtes publiques sont terminées, les projets à l'étude, les projets stoppés, ceux faisant l'objet d'un recours judiciaire et les mairies contactées par des porteurs de projet.



31/12/18 : Saint-Pierre-le-Moûtier dit "oui" au projet éolien Portes du Nivernais 😡😡
Pierre Billard, maire de Saint-Pierre-le-Moûtier, a exposé son opinion sur le projet éolien de Nordex, lors du dernier conseil municipal, uniquement consacré à ce sujet.
Il était 19 h 30 quand les conseillers Saint-Pierrois se sont installés autour de la table des séances pour débattre de la seule question qui était à l'ordre du jour du conseil municipal : l'avis sur l'installation d'un parc d'éoliennes sur le territoire de Langeron (à Dhéré) et de Saint-Pierre.
Pierre Billard expliquait que, si le conseil municipal ne s'était pas réuni, la position de la ville, sur la question des éoliennes, aurait été considérée comme favorable ; mais sans débat. Pour lui, un débat était nécessaire pour statuer sur cette question.
L'interrogation principale est, pour lui, celle du démantèlement des éoliennes en fin de vie. Il devait comparer la situation actuelle, relevant d'un manque de réflexion profonde sur la sécurité et sur les nuisances, avec l'époque où la France avait voté pour le tout nucléaire sans se soucier et sans avoir connaissance d'éventuels points négatifs pouvant survenir lors de l'exploitation des centrales nucléaires.
« Je n'ai pas la compétence pour examiner la gestion de l'exploitation des éoliennes, mais je peux penser que, compte tenu de l'investissement de la société Nordex dans ce projet, l'opération devrait être de bonne facture et il me semble difficile de penser qu'une difficulté financière pourrait survenir, laquelle la mettrait en difficulté pour régler, dans plusieurs dizaines d'années, le démantèlement des éoliennes en fin de vie ».
Il devait aussi préciser : « Le risque zéro n'existe pas et il subsiste une part de risque. Si Nordex est en bonne santé à ce jour, nous ne pouvons pas présumer qu'il en sera de même dans vingt ou vingt-cinq ans… »
2.000 euros par an pour Saint-Pierre
Le rapport des éoliennes est de 5.000 €/an pour Langeron, 2.000 €/an pour Saint-Pierre-le-Moûtier et 90.000 €/an pour la communauté de communes. Pierre Billard devait à ce titre préciser que les ressources récoltées de l'exploitation des éoliennes étaient donc « très significatives » pour la communauté de commune.
Le maire devait souligner qu'à Saint-Pierre le problème des éoliennes était un "non-événement" car la gêne pour les Saint-Pierrois était limitée.
Après cet exposé, le débat était donc lancé. C'est Pascal Tisseron qui devait émettre quelques réserves en s'interrogeant sur les conséquences de la hauteur des éoliennes (185 m) et de leur emplacement entre l'A77 et la voie de chemin de fer.
« N'y a-t-il pas un risque d'accident en cas de tempête ou autre, avec la retombée de pales sur les voies routières ou de chemin de fer ? »
« Je suis favorable »
Pierre Billard devait poursuivre sur l'aspect financier en indiquant que, juridiquement, la commune avait une responsabilité limitée sur le démantèlement et la non prise en charge par Nordex. Sous-entendant par là que ce serait l'État qui devrait contribuer à financer l'opération.
Pierre Billard devait insister sur le fait que « nous sommes sur une technologie que l'on ne connaît pas encore bien, qui est neuve et enthousiaste ».
« Si nous acceptons, rien ne nous assure que d'autres éoliennes ne viendront pas s'installer sur notre commune… », devait s'interroger un conseiller.
Considérant, après une heure de débat, que le sujet avait été traité en profondeur, le maire demandait à ce que le conseil passe au vote. Le vote à bulletin secret a été adopté à l'unanimité. Et le projet devait être adopté : neuf conseillers ayant voté pour, trois conseillers ayant voté non, trois s'étant abstenus et un bulletin ayant été déclaré blanc.
Pierre Billard devait préciser que ce vote ne correspondait qu'à un avis de la commune.
Contrairement aux autres communes qui se sont exprimées en majorité contre le projet (celle de Langeron s'est abstenue), Saint-Pierre-le-Moûtier s'est donc distinguée des communes voisines, au risque d'assister à une forte opposition des habitants à cette décision dans les prochains mois, et ce dans le cas où la préfecture ferait le choix de l'installation d'un parc d'éoliennes sur le territoire.
Quelques habitants étaient venus écouter le débat et l'un d'eux devait résumer sa pensée en déclarant qu'à l'heure où l'on parle de référendum d'initiative populaire, il aurait pu être judicieux de demander l'avis des Saint-Pierrois avant de prendre une décision de cet ordre qui n'avait jamais fait l'objet du programme du candidat Billard et de l'équipe en place lors des dernières municipales.


20/12/18 : Vente de terrains à bâtir, rénovation de l’école… : un conseil municipal chargé à Magny-Cours
Extrait :
Parc éolien : Le conseil est invité à donner son avis sur le projet de parc éolien les Portes du Nivernais. Il s'oppose (6 voix contre, 4 pour et 1 abstention).
Le projet du parc éolien les Portes du Nivernais critiqué des deux côtés de la Loire
https://www.lejdc.fr/magny-cours/travaux-urbanisme/politique/2018/12/20/vente-de-terrains-a-batir-renovation-de-lecole-un-conseil-municipal-charge-a-magny-cours_13089318.html

11/12/18Sud Morvan : Retiré début 2018, le projet éolien autour de Luzy refait parler de lui
Le projet de trente-huit éoliennes dans le Sud Morvan avait été retiré début 2018. Il refait surface sous une autre forme. Alors que le porteur de projet dit vouloir "repartir d'une feuille blanche", certains élus participent à des réunions d'information.
Le chiffre initial du projet autour de Luzy était de 38 éoliennes réparties dans le Sud Morvan, entre la Nièvre et la Saône-et-Loire (partie d'un projet global de 56 éoliennes). Mais, ça, c'était avant. Avant que Global Wind Power retire son projet, pourtant déposé auprès des services de l'État.
Le projet retiré début 2018 refait surface en cette fin d'année. En effet, certains élus sont en contact avec Global Wind Power. Une réunion de ce "comité des élus" devait même avoir lieu mercredi 12 décembre, avant d'être reportée fin janvier 2019.
Une douzaine d'éoliennes
Le porteur voulait "un projet à taille humaine". Compte tenu des études déjà menées par Global Wind Power, de la distance à respecter (500 m) avec un habitat très dispersé et de certaines contraintes (proximité du mont Beuvray, surplomb de Luzy, présence de rapaces), ce projet pourrait compter une douzaine d'éoliennes implantées à Tazilly, Ternant, Saint-Seine, Issy-l’Évêque, Marly-sous-Issy et Cressy-sur-Somme.
Vu l’opposition rencontrée par ce projet, notamment de la part de l'association Sauvegarde Sud Morvan (qui compte 935 membres), les conseils municipaux de 2019 seront sans doute déterminants. Alors même que les élections municipales se profileront, en 2020.

06/12/18 : Des éoliennes à Donzy et à Sainte-Colombe ? Des porteurs de projets ont contacté les communes
Les communes de Donzy et Sainte-Colombe ont été contactées par des porteurs de projets éoliens.
Les communes de Donzy et de Sainte-Colombe ont été contactés par des porteurs de projets éoliens. Et, les opposants n’ont pas tardé. Aussitôt le vote acté au conseil municipal de Donzy, que le groupe "Pour la transparence du projet éolien donziais" voyait le jour.
Le maire de Donzy, Jean-Paul Jacob, le reconnaît : « Trois porteurs de projets nous ont contactés. Aussi, le conseil municipal a voté pour qu'ils nous fassent des propositions ».
Et le maire sait déjà ce qu’il veut. Et ce qu’il ne veut pas : « Nous ne souhaitons pas de projet en plaine afin d’éviter l’encerclement de Pougny, comme il y a déjà des éoliennes là-bas ».
Par contre, le maire ne serait pas opposé au principe d’éoliennes dans les bois. « Nous avons sondé le conseil, les élus ont voté pour ».
Idem pour la commune de Sainte-Colombe. Le maire, Michel Prêtre, n’a, pour le moment, pas encore évoqué ce sujet au conseil municipal. Même s’il reconnaît avoir été approché par un porteur, Enertrag.
Mais, pour le moment, rien de concret qui nécessite une information particulière à destination de la population. « Il n’y a rien d’avancer », confirme Jean-Paul Jacob.
https://www.lejdc.fr/donzy/environnement/2018/12/06/des-eoliennes-a-donzy-et-a-sainte-colombe-des-porteurs-de-projets-ont-contacte-les-communes_13075700.html


06/12/18 : Saint-Pierre-le-Moûtier : Stéphane Bern prend position contre les éoliennes en projet près du château de Meauce
Stéphane Bern se positionne contre les éoliennes... et pour la défense du château de Meauce.
Le château de Meauce a reçu un fort soutien dans sa lutte contre le projet éolien de Langeron-Saint-Pierre-le-Moûtier : celui de Stéphane Bern.
L'animateur de télévision qui connaît bien le château situé à Saincaize-Meauce pour sa participation dans Fous du patrimoine a, dans un mail, dénoncé le projet éolien en ses termes :
« Pourquoi toujours imposer par le haut des projets dont les habitants ne veulent pas ? N'est ce pas plutôt à l'État d'être au service de nos concitoyens et à la République de garantir la pérennité de ce qui fait la beauté de la France ? »
Tous nos articles sur l'éolien dans la Nièvre
Il a même laissé cet avis dans l'enquête publique qui se termine vendredi 7 décembre.
https://www.lejdc.fr/saint-pierre-le-moutier/environnement/2018/12/06/stephane-bern-prend-position-contre-les-eoliennes-en-projet-pres-du-chateau-de-meauce_13074474.html


05/12/18 : 14 ou 15 éoliennes dans le secteur de Cercy-la-Tour : le projet de Global Wind Power se précise 😠😠
Le projet éolien baptisé "Savernay", porté par Global Wind Power, se dessine un peu plus. Deux variantes sont désormais en études pour un site éolien qui pourrait compter entre 14 et 15 éoliennes.
Plus les réunions publiques passent, plus le ton monte entre les pros et les antis éolien autour du projet du Savernay, porté par Global Wind Power. La réunion du mardi 4 décembre prouvant, une fois de plus, la détestation que peut provoquer un projet éolien.
Ce projet pourrait compter 14 ou 15 éoliennes, réparties dans les bois de Cercy-la-Tour, Isenay et Saint-Gratien-Savigny. La première variante exposée lors de la réunion publique est constituée de 15 éoliennes (120 m au rotor, 200 m en bout de pâle) : 2 à Cercy, 6 à Isenay et 7 à Saint-Gratien-Savigny. Sur ces 15 éoliennes, 14 seraient implantées dans les bois.
L'autre variante est composée de 14 éoliennes : 3 à Cercy, 5 à Isenay et 6 à Saint-Gratien-Savigny, dont 13 dans les bois.
Notre dossier sur les projets éoliens dans la Nièvre
Plus de 8 hectares de bois pourraient ainsi être défrichés. Et seraient compensés (c'est une obligation) par le porteur de projet, soit par des plantations dans la Nièvre, soit avec une somme d'argent versée à un fonds.
Global wind power n'a pas encore décidé quelle variante serait déposée en préfecture, puisqu'il reste encore quelques études à mener. Cependant, le porteur de projet compte faire ce dépôt au cours du premier trimestre 2019, sans doute en mars.
Si le dossier est jugé recevable par les services de la préfecture, il donnera lieu à une enquête publique. Quelle forme aura-t-elle ? Difficile de le dire aujourd'hui, car un projet de loi existe pour réformer l'actuel format de l'enquête publique.



03/12/18Des socles en béton pour les éoliennes de Pougny
Le parc d’éoliennes à Pougny, dont la construction fut supervisée par Gecitech, a nécessité la construction de socles en béton au diamètre impressionnant pour ancrer les fondations.
Les éoliennes de Pougny, baptisées E 103, sont équipées de rotors de 92 m de diamètre et de générateurs de dernière génération leur permettant de produire 2,35 MW. Chacune d’entre elle a été ancrée dans un massif de 600 m3 de béton armé, entièrement enterré dans le sol. Un socle en béton capable de résister à la force mécanique que le vent exerce sur les éoliennes.
Pour éviter la trop forte chaleur lors de la prise, les équipes travaux ont employé un ciment spécifique dit LH, soit à faible chaleur d’hydratation : le ciment i.tech ADDICEM 42,5 N PM-ES de Ciments Calcia.
"Les neuf massifs ont été coulés en à peine un mois et demi, ce qui est très rapide compte tenu des volumes de béton nécessaires. Mobiliser les ressources nécessaires était un tour de force en soi, compte tenu des flux considérables de camions drainés en ce moment par les chantiers du Grand Paris", précise Olivier Schall, responsable de secteur Nord Est Ciments Calcia.


02/12/18 : Opposants : À Langeron, le château de Villars ne veut pas d'éoliennes
La mobilisation contre le projet éolien de Langeron (quatre éoliennes prévues) et Saint-Pierre-le-Moûtier (une éolienne) prend de l'ampleur. Notamment avec les propriétaires du château de Villars, rejoints par les élus de Mars-sur-Allier et de Magny-Cours.
Après l'opposition des élus de Cuffy et d'Apremont-sur-Allier, et l'opposition des propriétaires du château de Meauce, le projet éolien de Langeron-Saint-Pierre-le-Moûtier rencontre de nouvelles oppositions : celle de certains élus (Jean Deleume et Jean-Claude Berthomier pour Mars-sur-Allier et Jean-Louis Gutierrez pour Magny-Cours), mais aussi Hubert et Ana Sofia de Vassal, propriétaires du château de Villars, et de Marie Têtard, présidente de La Guilde de Villars.
Tous nos articles sur les projets éoliens dans la Nièvre
Ensemble, ils s'élèvent contre ce projet de cinq éoliennes, porté par Nordex, avec des machines de 180 m en bout de pâle. Ils portent de nombreux griefs : le paysage, particulièrement plat à cet endroit, l'intérêt économique, la répartition des taxes financières entre les communes, la pertinence même du projet (les éoliennes devant être arrêtées pendant certaines périodes de l'année pour laisser passer les oiseaux). Sans oublier la proximité de très nombreux monuments historiques.
Étude d'impact environnemental annexe : volet paysager, carnet de photomontages et mesures compensatoires de la société parc éolien Nordex 

Selon Ana Sofia de Vassal, le dossier fait semblant d’ignorer "qu’à Villars, ce n’est pas que le vieux château qui est inscrit aux Monuments historiques. Depuis janvier 2015, un arrêté de protection a été pris "considérant que le domaine de Villars […] présente un intérêt d’histoire et d’art suffisant pour en rendre désirable la protection en tant que ferme agricole modèle témoin des politiques d’amélioration de l’agriculture au XIXe siècle".
Les propriétaires insistent : "il s’agit de l’ensemble des 42 ha du domaine, donc le bâti et le non bâti". Et, en élargissant son propos, Ana Sofia de Vassal rappelle que le dossier prévoit "de couper les perspectives donnant sur les éoliennes en plantant des arbres". Elle fait alors appel à l’histoire : le paysagiste Paul de Lavenne, comte de Choulot (1794-1864) avait conçu l’embellissement du parc "notamment par l’aménagement de coulées, conséquences d’éclaircies franches au sein des boisements…"
Sur les plans, on peut remarquer que quand le public se promènera à la pointe sud du domaine de Villars, il sera à une portée des machines de 180 m de haut.
Les maires des deux communes sont pour et expliquent pourquoi
Du côté des "pour", les deux maires qui communes, Virginie Paquet, maire de Langeron, et Pierre Billard, maire de Saint-Pierre-le-Moûtier, mettent en avant l'urgence écologique. "On ne peut pas crier haut et fort qu’il faut sauver la planète et ne rien faire chez soi", explique Virginie Paquet. L’argument de l’argent à destination de la commune ? "Pas vraiment, puisque cet argent ira à la communauté de communes. Pour des projets pour le collectif". Virigine Paquet dit "écouter tous les avis. Je peux comprendre les réticences. Mais, dans le hameau de Dhéré, le plus proche des éventuelles éoliennes, il y a des oppositions fortes, mais aussi des gens favorables".
Pour Pierre Billard, maire de Saint-Pierre-le-Moûtier : "On ne peut pas être contre les énergies fossiles et ne pas développer les énergies renouvelables. Ou encore dire que l’on veut bien des énergies renouvelables, mais ailleurs, pas chez soi."
https://www.lejdc.fr/langeron/economie/travaux-urbanisme/2018/12/02/a-langeron-le-chateau-de-villars-ne-veut-pas-d-eoliennes_13069672.html#refresh
21/11/18 : La santé des hommes et des animaux face aux infrasons produits par les éoliennes organisé par MorVent en Colère, le 18 novembre
Retrouvez les photos de la conférence sur La santé des hommes et des animaux face aux infrasons produits par les éoliennes organisé le dimanche 18 novembre par MorVent en Colère à Saint-Germain-de-Modéon, salle des fêtes.
https://www.bienpublic.com/edition-haute-cote-d-or/2018/11/21/la-sante-des-hommes-et-des-animaux-face-aux-infrasons-produits-par-les-eoliennes-organise-par-morvent-en-colere-le-18-novembre

20/11/18 : Nièvre et Cher :
14/11/18 : Le projet du parc éolien les Portes du Nivernais critiqué des deux côtés de la Loire
L'enquête publique sur le parc éolien les Portes du Nivernais, à Langeron et Saint-Pierre-le-Moûtier se poursuit, jusqu'au 7 décembre. Les opposants ne lâchent rien. Et même des élus du Cher s'en mêlent...
Le projet éolien baptisé les Portes du Nivernais par le porteur, Nordex, en est à la phase de l'enquête publique. Elle a commencé le 6 novembre et se poursuit jusqu'au 7 décembre. Tous les habitants, même hors du rayon d'affichage (de 6 km), peuvent apporter leurs remarques.
Pour lire les documents de l'enquête publique
Remarques à consigner dans le registre, à retrouver dans les mairies, par courrier ou par mail. Et les participants peuvent réagir aux observations d'autres participants... À la fin de l'enquête, le commissaire devra rédiger son avis (favorable, défavorable ou favorable avec réserves).
La décision reviendra, en dernier lieu, à la préfète de la Nièvre qui a 3 mois pour rendre son avis final sur ce projet. La décision pourrait donc être connue en mars-avril 2019. En cas de réponse positive, le chantier pourrait commencer dès 2020.
Mais, ce dernier a un impact inattendu... du côté du Cher. Les maires de Cuffy(Olivier Hurabielle) et d'Apremont-sur-Allier (Nathalie de Bartillat) sont montés au créneau, saisissant la préfète du Cher, qui a fait "suivre" à son homologue de la Nièvre. Et ils ont voté, hier soir, contre ce projet éolien (comme tous les élus) lors de la dernière réunion de la communauté de communes des Portes du Berry.
Notre dossier sur les éoliennes dans la Nièvre et alentour
Selon ces deux élus, les éoliennes des Portes du Nivernais seraient en "covisibilité" du site classé du bec d'Allier, du château d'Apremont (classé monument historique) et du village d'Apremont (labellisé "plus beaux villages de France"). Ils mettent même en cause les photos-montages de Nordex. "Sur le photo-montage, il a été placé un arbre pour cacher l'éolienne", dénonce la maire d'Apremont. "Depuis quand un arbre va cacher une éolienne de 180 m, presque aussi haute que la tour Montparnasse ?"
Le Château de Meauce est également en première ligne. Les propriétaires ont lancé une pétition. Tout comme les habitants d'Apremont qui se mobilisent toute cette semaine.
De son côté, Nordex, met en avant les retombées économiques et les mesures d'accompagnement de ce parc. Des aménagements paysagers qui concernent essentiellement le hameau de Dhéré, avec la restauration des ouvrages en maçonnerie du ruisseau de Dhéré et la création d'une place. Avec les autres aménagements, Nordex investit 122.000 euros.
Concernant les retombées financières pour les communes, comme toujours, elles sont difficiles à estimer, car elles dépendent des taux des taxes.


10/11/18 : Le parc éolien de Pougny poursuit sa mue et devrait être opérationnel au printemps 2019
Les éoliennes de Pougny seront bientôt prêtes. Leur montage doit se finir d’ici à la fin de l’année et leur mise en service est prévue pour le printemps.
De jour en jour, de semaine en semaine, l’horizon évolue à une certaine vitesse autour de la campagne au nord de Pougny. Il y a un an, les deux premières éoliennes étaient d’abord installées. Puis, dans la foulée, le chantier des dix suivantes a démarré. Avec l’objectif que le parc soit terminé d’ici à la fin de l’année, même s’il est toujours compliqué de se projeter et d’anticiper les éventuels aléas techniques et/ou climatiques. Qu’en est-il douze mois plus tard ?
« Nous avons repris les travaux en octobre 2017 », rappelle Benoît Aubey, le chef de chantier au nom de l’entreprise allemande Enercon spécialisée dans la mise en œuvre d’éoliennes. « On s’occupe de la fabrication, de l’installation et de la maintenance », clarifie-t-il.
La météo et le transport en éléments perturbateurs
Entre décembre 2017 et février 2018, le chantier est resté à l’arrêt en raison des intempéries. Ensuite, les manœuvres ont repris, la fin des voiries et des plateformes s’étant concrétisée en avril. Jusqu’en mai, les employés se sont donc attelés à la fondation des machines. Les structures, des mâts en béton, ont ainsi pu être installés cet été.
Les livraisons ont alors repris depuis cet automne pour boucler le montage des machines. « Tout sera fini avant la fin de l’année », annonce Benoît Aubey. C’est-à-dire que le montage pur et simple des éoliennes sera clôturé à cette date. En attendant les travaux de câblage et la mise en service en février. « Au final, le parc sera vraiment fonctionnel au printemps », synthétise le directeur des opérations.
Là encore, l’évolution des tâches reste « très dépendante des conditions météorologiques ».
Jeudi 8 novembre, les ouvriers ont pu avancer au maximum avec le soleil et le peu de vent. Pour autant, les tracas sont quotidiens sur le chantier. « En ce moment, on ne peut pas bosser plus de deux jours par semaines. Ce week-end, c’est déjà compris », regrette Benoît Aubey. « Les grues ne peuvent pas être déployées à cause d’un vent trop fort (supérieur à 30 ou 35 km/h). De même quand il y a de l’orage. On bloque tout dès qu’on le détecte à moins de 20 kilomètres de nous. Par contre, la neige n’a pas eu d’impact car les accès étaient débloqués. » Pourtant, les transports ont généré beaucoup de contraintes avec des pièces lourdes et aux dimensions énormes. Il a fallu, par exemple, réaménager les ronds-points du coin pour que les convois exceptionnels puissent les traverser.
Onze éoliennes, la douzième en attente
À l’heure actuelle, la croissance des éoliennes varie d’une machine à l’autre. Elles s’élèvent les unes après les autres, comme si elles poussaient et sortaient progressivement de la terre. Les plus avancées ont déjà des pales, quand certaines n’ont que le nez, voire le tronc. Détail de taille : il n’y en a, pour l’instant, que onze pour douze commandées. Pourquoi ? Visiblement, il y a eu des problèmes de permis de construire et de signatures de bail. Il n’est pas exclu que la douzième éolienne complète la collection actuelle quand tout sera réglé.


05/11/18Nouvelle phase pour le projet éolien Portes du Nivernais avec l'ouverture mardi d'une enquête publique
L’enquête publique du projet éolien Portes du Nivernais, porté par Nordex, va débuter mardi 6 novembre et se poursuivra jusqu’au vendredi 7 décembre inclus.
Le projet éolien de Langeron/Saint-Pierre-le-Moûtier connaît une nouvelle phase, avec l’ouverture, mardi, de l’enquête publique. Une enquête publique qui se déroulera jusqu’au vendredi 7 décembre inclus.
Ainsi, les documents d’études de ce projet seront disponibles dans les mairies de Langeron, Saint-Pierre-le-Moûtier, Azy-le-Vif, Livry, Magny-Cours, Mars-sur-Allier, Saint-Parize-le-Châtel, Saincaize-Meauce et Neuvy-le-Barrois (*).
Projet d'installation de quatre éoliennes : les élus de Mars-sur-Allier attendent des réponses avant de se prononcer
Les citoyens pourront venir y déposer leurs remarques. Des observations peuvent également être adressées à la préfecture de la Nièvre, par mail, avant la fin de l’enquête (pref-icpe-contactpublic@nievre.gouv.fr).
Ce projet éolien est porté par la société Nordex. Les éoliennes, si elles étaient autorisées, mesureront 180 m en bout de pâle.
À la suite de cette enquête publique, il reviendra à la préfète de la Nièvre d’autoriser, ou non, la construction de ce parc éolien. La réponse devrait être connue début 2019.
(*) Consultables, également, sur le site de la préfecture : nievre.gouv.fr, dans “publications”, rubriques “enquêtes publiques de l’État”).
Présence
Mairies. Le commissaire enquêteur sera présent en mairie de Saint-Pierre-le-Moûtier, demain, de 9 h à 12 h, samedi 24 novembre, de 9 h à 12 h et vendredi 7 décembre, de 9 h à 12 h. Et en mairie de Langeron, jeudi 15 novembre, de 14 h à 17 h, et mercredi 28 novembre, de 9 h à 12 h.
https://www.lejdc.fr/saint-pierre-le-moutier/environnement/2018/11/05/nouvelle-phase-pour-le-projet-eolien-portes-du-nivernais-avec-l-ouverture-mardi-d-une-enquete-publique_13040909.html

23/10/18 : Projet d'installation de quatre éoliennes : les élus de Mars-sur-Allier attendent des réponses avant de se prononcer
Les élus de Mars-sur-Allier n'ont pas rendu d'avis sur le projet d'installation de quatre éoliennes à Saint-Pierre-le-Moûtier et Langeron. Ils attendent les résultats de l'enquête publique et des réponses à leurs questions.
Le conseil municipal de Mars-sur-Allier, lors de sa réunion du 19 octobre, devait se prononcer sur un projet éolien. Un simple avis.
Ce projet, porté par la société Nordex et dont l'origine remonte à 2012, a été repris et allégé au cours des études de faisabilité. Il est désormais question de quatre éoliennes, trois à Langeron et une à Saint-Pierre-le-Moûtier, situées à un minimum de 555 mètres des habitations, avec un poste de livraison situé à Langeron.
Éoliennes dans le Nièvre : tous les articles
Deux types d'éoliennes sont prévus. La puissance totale permettrait à terme de produire l'équivalent de la consommation résidentielle et tertiaire de 4.780 foyers (hors chauffage), soit les besoins des habitants de la communauté de communes Nivernais Bourbonnais (CCNB). Production sans rejet de gaz à effet de serre, qui se substitue à la consommation de ressources non renouvelables (charbon, fioul et gaz).
Le projet met en avant sa participation à la lutte contre le réchauffement climatique, la fiscalité avantageuse et pérenne pour la CCNB, le département et la Région, un souffle nouveau pour le tissu économique local.
Mais les élus de Mars-sur-Allier ne comprennent pas tout. Et faute de pouvoir expliquer cela à leurs administrés, ils préfèrent attendre les résultats de l'enquête publique et les réponses aux questions qu'ils se posent avant de se prononcer.
Enquête publique
L'enquête publique concernant l’implantation de quatre éoliennes à Saint-Pierre-le-Moûtier et Langeron aura lieu du 6 novembre au 7 décembre. Les documents relatifs à ce projet peuvent être consultés dans les mairies de : Azy-le-Vif, Langeron, Livry, Magny-Cours, Saint-Pierre-le-Moûtier, Mars-sur-Allier, Saint-Parize-le-Châtel, Saincaize-Meauce, Mornay-sur-Allier et Neuvy-le-Barrois.

20/10/18

12/10/18 : Le calme après la tempête, un an après l'installation des éoliennes, à Dampierre-sous-Bouhy et Bouhy
Comment est vécue l’implantation des éoliennes à Dampierre-sous-Bouhy et à Bouhy, un an après leur inauguration et dix ans de démêlés judiciaires ?
Il y a un an aujourd'hui, les cinq éoliennes implantées à Dampierre-sous-Bouhy et Bouhy (*) étaient inaugurées, après plus de dix ans de tracasseries judiciaires. Douze mois après cette inauguration, le calme semble être revenu et les vents de contestation s'être dissipés. « Il y a quelques petites plaintes », reconnaît Brigitte Dekker, la maire de Dampierre-sous-Bouhy. « Mais elles ne sont pas nombreuses. Certains prétendent entendre du bruit, mais c'est une minorité. »
Françoise Humbaire, présidente de l'association Vent nocif sur la Valotte, qui était opposée au projet, admet « qu'il n'y a pas beaucoup de bruit, car elles ne tournent presque pas la journée, car il n'y a pas beaucoup de vent. Par contre la nuit, elles tournent à toute vitesse. On se pose des questions, à savoir si elles ne tournent pas à l'électricité. »
En tout cas, une chose est certaine, les éoliennes font désormais partie du quotidien des habitants de ces deux communes et alentour. « On remarque quand elles ne tournent pas », souligne Brigitte Dekker.
La maire de Dampierre-sou-Bouhy, tout comme la présidente de Vent nocif sur la Valotte, qui confie faire toujours preuve de vigilance, aimeraient connaître « les résultats de cette première année d'exploitation. Nous n'avons pas de chiffres. » « Qu'est ce qui a été produit en un an ? », se questionne Françoise Humbaire. « Les particuliers touchent-ils bien ce qui leur a été promis ? » Des informations qui devraient être connues prochainement. « On sera peut-être informé au moment du vote du budget », espère Brigitte Dekker. Cette production d'énergie doit bénéficier à la communauté de communes qui en reverse une part aux communes.
(*) Elles tournent depuis avril 2017.
https://www.lejdc.fr/dampierre-sous-bouhy/environnement/2018/10/12/le-calme-apres-la-tempete-un-an-apres-l-installation-des-eoliennes-a-dampierre-sous-bouhy-et-bouhy_13014554.html

09/10/18 : Pougny : Des structures en béton préfabriquées pour des éoliennes nouvelle génération
Onze éoliennes dernière génération seront implantées d'ici fin 2018 sur une zone de plusieurs hectares, à Pougny (58), dans la Nièvre. Ces prototypes ultra-performants, destinés à optimiser la puissance de production énergétique, seront mis en place dans des fûts préfabriqués en béton. Chaque massif d’éolienne représente un volume de 600 m3 de béton. Les fûts préfabriqués ont été précontraints verticalement par des câbles en acier liaisonnés au massif-poids via des tirants d’ancrage. Mis en tension, ces câbles compriment les bétons et fournissent aux mâts leur résistance définitive. Le défi de la grande hauteur de ces mâts de 138 m (contre une hauteur nationale moyenne de 85 m) a induit des efforts importants sur les massifs- poids, ces derniers reprenant toutes les charges de l’éolienne.
Le cahier des charges très exigeant du maître d’ouvrage a nécessité de procéder à des contrôles réguliers des bétons fournis (les unités de production utilisant des adjuvants Cemex Admixtures et un ciment Calcia de type LH/PM-ES de Rombas), sachant que la rhéologie du béton fourni (un CXB génie civil C30/37 XF1 G3 S3) devait s'adapter à la température extérieure et à l'avancée du coulage du massif concerné.
https://www.cahiers-techniques-batiment.fr/article/des-structures-en-beton-prefabriquees-pour-des-eoliennes-nouvelle-generation.37839



01/10/18 : Communauté de Communes : La réunion des élus s’est tenue à Rouy
Extrait : 
Éoliennes à Bazolles. Ce conseil communautaire devait débuter par une présentation du projet éolien de Bazolles.
Un point à l'ordre du jour finalement supprimé par le président Christian Perceau, même s'il a précisé « qu'il n'avait pas d'obligation réglementaire de le faire ».
Ayant été destinataire, la veille, d'un courrier de l'association La Prairie Libre de Crux-la-Ville, qui lui reprochait de s'immiscer et d'influencer l'enquête publique qui aura lieu du 15 octobre au 17 novembre (voir notre édition du vendredi 28 septembre), le président a voulu « éviter toute polémique. Notre but était d'informer, pas d'orienter ; la communauté de communes n'ayant pas de compétence dans ce domaine. Je voulais jouer la transparence. C'est dommage », a-t-il regretté.
Le projet éolien sera finalement présenté en Conseil municipal
La présentation du projet se fera finalement en conseil municipal dans les cinq communes du territoire concernées, à savoir Crux-la-Ville, Bazolles, Rouy, Saint-Maurice et Saint-Saulge. « Je vous invite à vous y rendre, et à participer à l'enquête publique », a conclu Christian Perceau.
Si les six éoliennes de Bazolles sortent de terre, le conseil communautaire ne pourra pas faire l'économie d'un débat sur les retombées fiscales d'un tel site. En effet, ce sont les communautés de communes qui "touchent" la plus grosse part ; à elles, ensuite, de les répartir. Au grand dam des communes où sont implantées les éoliennes et estiment, le plus souvent, être lésées.
https://www.lejdc.fr/rouy/2018/10/01/la-reunion-des-elus-sest-tenue-a-rouy_13000273.html


27/09/18 : Projet d'implantation de six éoliennes à Bazolles : l'enquête publique se déroulera du 15 octobre au 17 novembre
Un avis à donner sur l'implantation de six éoliennes à Bazolles ? L'enquête publique se déroulera du lundi 15 octobre au samedi 17 novembre.
L'enquête publique pour l'installation de six éoliennes à Bazolles se déroulera du lundi 15 octobre au samedi 17 novembre 2018 inclus.
Le dossier, comprenant notamment une étude d'impact, une étude de dangers et l'avis de la mission régionale d'autorité environnementale, est consultable dans les mairies suivantes : Achun, Aunay-en-Bazois, Bazolles, Crux-la-Ville, La Colancelle, Montapas, Mont-et-Marré, Rouy, Saint-Maurice, Saint-Saulge, Vitry-Laché.
Éoliennes dans la Nièvre : tous les articles
La demande concerne six éoliennes d'une puissance unitaire jusqu'à 2,4 MW, pour une hauteur en bout de pâle de 149,50 m au maximum.
Ce site éolien est porté par Global Wind Power, qui mène également des projets à Cercy-la-Tour et autour de Luzy.
Pratique
Un registre est ouvert au public à la mairie de Bazolles. Les observations peuvent également être adressées à la préfecture (pref-icpe-contact-public@nievre.gouv.fr).
Le commissaire enquêteur est à la disposition du public à la mairie de Bazolles lundi 15 octobre, de 15 h à 18 h ; jeudi 25 octobre de 15 h à 18 h ; mercredi 7 novembre de 9 h à 12 h ; samedi 17 novembre de 9 h à 12 h.



26/09/18 : Quatre variantes, de 14 à 19 éoliennes, présentées pour le projet de Cercy-la-Tour
Le porteur de projets éoliens Global Wind Power, a dégagé quatre variantes pour l'implantation de ses machines à Cercy-la-Tour, Isenay et Saint-Gratien-Savigny.
Comme toujours, la réunion publique qui s'est déroulée à Cercy-la-Tour mardi 25 septembre a été houleuse. Les opposants ont fait valoir leurs arguments, et Global Wind Power les siens.
Lire aussi : Les opposants aux projets éoliens de Global Wind Power ont fait entendre leurs voix à Cercy-la-Tour
Le porteur a pu présenter quatre variantes pour son projet qui est, selon sa représentante, Julia Bastide, "viable". Ces scénarios seront affinés, pour n'être plus que deux présentés lors de la prochaine réunion publique, dont la date n'est pas encore fixée (autour de la fin novembre). D'ici là, le site internet dédié à ce projet peut être consulté.
Les différents projets comptent entre 14 et 19 machines, de 200 m en bout de pâle (et 120 m au rotor).
Les opposants dénoncent des "conflits d'intérêts"
Global Wind Power affirme avoir la "maîtrise totale du foncier" sur toutes les variantes. Ce qui fait bondir les opposants, qui mettent en avant les "conflits d'intérêts" entre les élus des communes concernées, qui ont signé un bail avec le porteur de projet.
La prochaine étape sera donc le choix de la variante et le dépôt du projet complet auprès des services de l'État. "À la fin de l'année", avance Julia Bastide. Ces services qui auront à décortiquer un projet dont les machines seront construites en plein bois. Une éolienne implantée pourrait "prendre" entre 6 et 9 hectares de forêt. Des "pertes" qui, par obligation réglementaire, doivent être compensées par le porteur de projet.
Lire aussi : Global Wind Power va revoir sa copie pour son projet de cinquante-six éoliennes entre la Nièvre et la Saône-et-Loire


11/09/18 : Dornes :
Extrait : Projet éolien. La société Eolfi Développement a proposé, le 11 juillet dernier, l'implantation d'un parc éolien sur DornesLe conseil a émis un avis défavorable à l'unanimité pour des questions de distance réglementaire par rapport à la hauteur des éoliennes, d'impact visuel trop prégnant, ainsi que de compatibilité des documents d'urbanisme (secteur sauvegardé des édifices du centre-bourg et Scot intercommunal) et de déboisement d'une partie du secteur concerné.
https://www.lejdc.fr/dornes/2018/09/11/les-elus-ont-pris-plusieurs-decisions-lors-du-dernier-conseil-municipal_12977042.html

13/08/18 : Nièvre - Saône-et-Loire : Une galerie impressionnante de rapaces à découvrir en vol au mont Beuvray, pendant l'été
Extrait : Gero, l’aigle des steppes, n’est âgé que de deux ans. Il est « assez bagarreur », précise Maud Domingues. C’est un oiseau migrateur, l’occasion de parler du problème des éoliennes placées sur les couloirs migratoires et qui déciment les populations. La démonstration n’est pas seulement faite pour le divertissement, les fauconniers tiennent à sensibiliser les spectateurs.
https://www.lejdc.fr/saint-leger-sous-beuvray/loisirs/fetes-sorties/2018/08/13/une-galerie-impressionnante-de-rapaces-a-decouvrir-en-vol-au-mont-beuvray-pendant-l-ete_12946513.html

03/07/18Avis de la Mission Régionale d’Autorité environnementale de Bourgogne Franche-Comté sur le projet de parc éolien du Châtaignier à Bazolles (Nièvre)
http://www.mrae.developpement-durable.gouv.fr/avis-rendus-sur-projets-de-la-mrae-bourgogne-a388.html


30/06/18 : Les opposants aux projets éoliens de Global wind power ont fait entendre leurs voix à Cercy-la-Tour
Certes, Global wind power a retiré le projet éolien qu’il avait déposé à la préfecture. Un projet toutefois pas abandonné. Mercredi soir, à Cercy, les opposants ont fait entendre leurs voix.
Une vingtaine de personnes ont assisté à la réunion publique sur le projet éolien, mercredi 27 juin, à Cercy-la-Tour. Principalement des opposants à ce projet, porté depuis 2013 par Global wind power.
Un étrange désintérêt de la population pour un projet qui, quoi que l'on en pense, va changer l'environnement des communes d'implantation (Isenay, Saint-Gratien-Savigny et Cercy) et des communes limitrophes.
Comme bien souvent, cette réunion a donné lieu à des débats houleux, entre pro et anti- éoliens. Les uns contrant les arguments des autres, et vice versa. Face à la salle, huit personnes : des salariés de Global wind power et de la société de communication, Alter & Go. Et de la communication, il a été beaucoup question.
Après le fiasco du premier projet, il a fallu que Global wind power s'entoure de professionnels de la communication pour faire accepter les éoliennes, qui déchirent bien souvent les habitants des campagnes.
Alter & Go déploie tous ses outils pour faire de la co-construction avec les habitants, invités à des visites sur le terrain (1) et à des réunions de concertation. Du "vent" (sic) pour les opposants. « De l'enfumage », comme le dira un participant, moins porté sur les post-it de l'agence de communication que sur son cadre de vie.
Concrètement, très peu de nouvelles ont été annoncées. Oui, le projet, déposé dans sa première mouture à la préfecture, a été retiré. Global wind power revoit sa copie et son approche. C'est la mission de Julia Bastide, qui a pris la suite de Cyril Desreumaux. Oui, les baux signés entre Global wind power et les propriétaires fonciers sont toujours valables. Oui, la zone d'études reste la même.
Pour ce qui est des machines, le nombre de vingt, d'une hauteur de 200 m maximum (2) est avancé par Global wind power, selon « les résultats des études et la concertation ». Ce qui fait dire aux opposants que « rien n'a changé, sauf la communication ».
Parallèlement, Global wind power souhaite mettre en place des "mesures d'accompagnement". Selon Julia Bastide, une vingtaine de propositions ont été suggérées par les habitants : amener la fibre, créer une véloroute, enfouir les lignes électriques, installer des bornes pour les voitures électriques…
(1) Mercredi matin, une visite a été organisée au mât de mesure, à Isenay. Les opposants avaient installé un barrage filtrant.
(2) Le projet initial, nommé Lentefaye nord, prévoyait dix-huit éoliennes de 180 m de haut. Pour Lentefaye sud, le nombre de machines potentielles était de trente-huit.

16/05/18Les parcs éoliens divisent la population dans le Pouillyssois
Recours en justice par les Robins des Mâts dans le Pouillyssois et bouchées doubles pour le chantier éolien de Pougny. Deux déterminations absolues.
Créée en février 2016 en réaction au projet éolien envisagé sur le territoire de plusieurs communes du Pouillyssois, l’association Les Robins des Mâts a été, dès sa création, pour le moins active, multipliant réunions et informations auprès tant de la population que des élus. ils ont même participé à une manifestation commune avec les élus du cher et de la Nièvre à Nevers. Malgré tout, le projet a pris forme dans les deux seules communes de Saint-Quentin-sur-Nohain, avec six machines et Saint-Laurent-l’Abbaye pour une machine. Le 29 novembre, le préfet de la Nièvre donnait son feu vert par arrêté.
Les fondations de la 9e éolienne de Pougny sont achevées
L’association vient de tenir son assemblée générale à Saint-Andelain en présence de nombreux adhérents, dont Patrick Coulbois maire de Saint-Andelain et Katia Mauroy présidente du syndicat viticole de Pouilly-sur-Loire. Une assemblée essentiellement consacrée à faire le point des démarches entreprises suite à l’arrêté préfectoral.
Tous les intervenants, particuliers ou représentants d’associations ou de collectivités ont été unanimes pour rejeter une enquête d’utilité publique « bâclée, une caricature d’enquête publique. La décision était prise d’avance », estime l’assemblée qui va jusqu’à dire qu’on y a méprisé les élus. L’association a donc déposé un recours en annulation le 29 mars au nom de trente-quatre requérants.
Un avocat a été retenu. Parmi les soucis actuels du président Alain Pontier et de ses amis, « l’appel à la générosité pour financer ces démarches », ainsi que l’argumentaire pour enrichir le recours. Mais tous attendent la date de l’examen du dossier par le tribunal administratif de Dijon.
À Pougny, un magnifique jeu de construction
Du côté de Pougny en revanche, le chantier avance vite. Le parc éolien se dessine, en tenant les délais, après un hiver dont les intempéries ont retardé les premières étapes de voirie, à cause de la boue.
Les deux premières machines installées depuis quelques mois fonctionnent. Elles seront rejointes d’ici à la fin de l’année par neuf autres, dont l’implantation et la construction sont déjà bien lancées à des stades divers. Les fondations de la neuvième éolienne seront achevées la semaine prochaine.
Pour la construction des mâts, les pièces qui les composent, livrées il y a plusieurs semaines sont stockées dans un parc, puis transportées par d’énormes camions près des bases. C’est ensuite un jeu de construction, mais en altitude, excessivement haut. Déjà deux grues géantes permettent cet assemblage à une centaine de mètres du sol.
Deux équipes travaillent sans relâche et la semaine dernière a été, pour ce faire, une semaine comme une autre. Les pales seront livrées et installées fin juillet pour être définitivement posées avant la mi-septembre. « Le parc complet devrait être en service fin octobre », estime le responsable.

17/04/18 : L'argent des éoliennes fait tourner les collectivités, mais pas que les communes
L'implantation d'une ou plusieurs éoliennes est souvent synonyme de "gros" sous pour les communes. Une idée reçue ?
Les porteurs de projets éoliens mettent souvent en avant la fiscalité avantageuse pour les communes. Et pourtant...
Combien ça rapporte aux communes ?
Dans la Nièvre, seul un parc éolien tourne : celui de Clamecy-Oisy. Pour la maire d'Oisy, les quatre machines rapportent environ 20.000 euros par an. De quoi rénover 2 à 4 km de voirie par an. À Clamecy, ce sont 6.000 euros qui tombent, au nom de la fiscalité, dans le portefeuille municipal. D'autres retombées sont possibles, comme pour l'occupation des chemins communaux, par exemple.
Qu'est-ce qui dérange les maires ?
Avec la fusion des communautés de communes, les règles fiscales ont évolué. Au détriment des communes d'implantation. Ce qui fait pester les "petits" maires : à eux les désagréments, mais pas à eux l'argent. La plus grosse part du gâteau fiscal (l'Ifer) revient aux communautés de communes, notamment depuis la fusion de celles-ci. À elles, ensuite, d'en choisir la répartition.
Que prévoit l'État ?
Un nouveau décret devrait paraître dans l'été 2018, attendu par le monde de l'éolien. Le texte prévoit que 20 % de l'Ifer aille obligatoirement aux communes. Une manière de les inciter à accepter des machines sur leurs terres.
Les projets éoliens dans la Nièvre : voir carte inter-active en ligne
https://www.lejdc.fr/nevers/economie/travaux-urbanisme/2018/04/17/l-argent-des-eoliennes-fait-tourner-les-collectivites-mais-pas-que-les-communes_12809113.html#refresh


14/04/18 : Le porteur de projet éolien à la rencontre des habitants
Le porteur de projet éolien Global wind power a tenu une réunion publique, en écho au voyage sur un site d’implantation de machines, dans le Berry.
En février, le porteur de projet Global wind power a annoncé sa volonté de retravailler en profondeur le projet éolien de Lentefaye. Pour cela, plusieurs décisions ont été prises.
1 Abandon. Le projet éolien de Lentefaye (cinquante-six éoliennes au sud du département dans la zone de Luzy et au nord de cette zone autour de Cercy-la-Tour) est abandonné. Le dossier déposé en préfecture a été retiré.
2 Deux projets distincts. Les deux zones d'études sont définitivement séparées pour donner lieu à deux projets distincts, dont celui des communes de Cercy-la-Tour, Isenay et Saint-Gratien-Savigny, dénommé projet Savernay, contraction des lettres du nom des trois communes, « afin de mieux répondre aux attentes des élus et des habitants ».
Global wind power souhaite développer un nouveau projet, en s'appuyant sur de nouvelles bases. Le projet du Savernay sera donc conduit dans les prochaines semaines.
Mercredi soir, au centre culturel François-Mitterrand, la première réunion publique a été organisée par le porteur de projet, Global wind power, assisté d'une équipe de communicants.
Une cinquantaine de participants ont répondu à l'invitation : des élus des trois communes, et des communes limitrophes, des opposants de plusieurs natures, propriétaires terriens, écolos, naturalistes, ou simplement des citoyens à la recherche d'information.
La rencontre a été précédée d'une présentation par la responsable du porteur de projet, Julia Bastide, de la forme de la concertation de la soirée. Les participants ont été dirigés sur trois ateliers : propositions de mesures d'accompagnement, contraintes techniques et environnement, retombées économiques et répartition. Ce dernier atelier était animé par le maire de Montdidier (Somme), où une implantation d'éoliennes a été concrétisée.
3 La suite. D'autres réunions sont prévues, dont la prochaine après le 15 mai, sur ce nouveau projet Savernay (lieu à définir). Pour une meilleure organisation, il est demandé de s'inscrire sur la plateforme www.projet-eolien-savernay.fr. De plus, d'ici la semaine prochaine, le compte rendu de la réunion de mercredi soir sera disponible sur internet, dans les boîtes aux lettres des habitants de Cercy-la-Tour, Isenay et Saint-Gratien-Savigny ou encore dans les mairies des communes situées à 6 km des trois communes concernées par ce nouveau projet.
Global wind power met donc tout en œuvre pour impliquer les habitants. « À chaque étape, les habitants seront informés », affirme Julia Bastide. Vu les réticences que ce projet avait rencontrées, le travail de Global wind power va être de longue haleine.
https://www.lejdc.fr/cercy-la-tour/environnement/travaux-urbanisme/2018/04/14/le-porteur-de-projet-eolien-a-la-rencontre-des-habitants_12813220.html


02/04/18 : 9,6% des besoins régionaux en électricité sont couverts par les énergies renouvelables
En matière d’énergies renouvelables, la Nièvre a encore du chemin à faire.
La puissance globale d’électricité photovoltaïque produite aujourd’hui dans le département, représente 47 mégawatts/heure (MWh). Cette production est le fruit du fonctionnement de 1.436 installations (au 31 décembre 2017). Dont un millier, de petites installations, développent chacune une puissance inférieure à 3 kWh.
Avec une puissance totale produite en 2017 de 240 gigawatts/heure (GWh), le photovoltaïque occupe la troisième place des filières de productions d’électricité (en énergie renouvelables) au plan régional. Soit une progression de 9 % par rapport à 2016.
L’éolien, premier au plan régional
L’éolien vient en première position des modes de production renouvelable au plan régional. Marquant même en 2017 une progression de 41 % par rapport à 2016, pour atteindre une puissance totale de 1.100 GWh.
Dans la Nièvre, l’éolien reste en retrait. Avec tout de même une puissance totale produite de 29 MW/h. Trois parcs éoliens sont en fonctionnement, ou en construction dans le département : un parc de six éoliennes à Clamecy?; un second de cinq éoliennes à Bouhy-Dampierre et le dernier à Pougny (Pougny 1) comprenant deux éoliennes.
Deux autres parcs ont franchi positivement le stade de l’autorisation de construction et/ou de fonctionnement : Pougny 2 et 3 pour un parc total de dix éoliennes et le parc Fleur du Nivernais avec sept éoliennes.
Un projet, de six éoliennes à Saint-Sulpice, est en cours d’instruction au titre de la procédure ICPE (installation classée pour la protection de l’environnement). Et enfin huit projets en sud-Nivernais représentant un total de soixante-quatorze éoliennes, dont cinq autres tranches pour le parc du Lentefaye, sont à l’instruction au titre de la procédure d’autorisation unique.
Biomasse
8 % des besoins actuels de chaleur en région Bourgogne Franche-Comté pourraient être couverts par une meilleure mobilisation des effluents d’élevage.
60 % à peine, de la production biologique des forêts de la région est récoltée chaque année.
48 % de la production de chaleur des chaufferies bois vient de chaufferies industrielles de l’industrie du bois.
10 % Des logements nivernais utilisaient, en 2013, le bois énergie comme énergie principale et dans 20 % des logements, l‘énergie bois s’imposait comme énergie d’appoint. Toujours en 2013, 16 % des ménages nivernais utilisaient l’énergie bois.
La production d’électricité renouvelable hydraulique se classe deuxième mode de production au plan régional, avec une puissance de 640 GWh l’an dernier. Marque d’un recul sensible, de 32 %, par rapport à 2016. Considérant encore une production de bioélectricité pour une puissance en progression de 11 % et s’affichant à 140 GWh, la Bourgogne - Franche-Comté couvre, toutes énergies électriques renouvelables confondues 9,6 % de ses besoins en électricité, contre 18,4 % au plan national.
https://www.lejdc.fr/nevers/vie-pratique-consommation/environnement/2018/04/02/9-6-des-besoins-regionaux-en-electricite-sont-couverts-par-les-energies-renouvelables_12796500.html

19/03/18 : Eoliennes en Nièvre 😠😡
La France a fait le choix du tout nucléaire ce qui lui permet de produire une énergie non carbonée, favorable au climat mais avec d’encombrants déchets radioactifs qu’on ne sait pas traiter. Il est urgent d'en sortir et la meilleure des voies possibles reste les énergies renouvelables. Mais n'oublions pas que la conversion de notre production d’électricité à des sources d’énergies renouvelable est d’abord un impératif climatique. L'éolien a la faveur de nos gouvernants comme en témoigne la loi de transition énergétique de juillet 2015. Du coup, l'électricité du vent, largement subventionnée, attire les industriels qui viennent de toute l'Europe monter des projets dans l'hexagone y compris dans notre département.
Ainsi, des projets éoliens sortent de terre un peu partout dans la Nièvre. A ce jour, treize éoliennes (Clamecy-Oisy, Bouhy sous Dampierre, Pougny) fonctionnent et produisent de l’électricité. Deux autres projets, Fleur du Nivernais et Vents de Loire, ont reçu l’autorisation d’exploitation. Deux autres, à Saint-Pierre le Moutier et à Diennes-Aubigny sont en cours de procédure. Enfin, le porteur du plus gros projet autour de Luzy avec 58 éoliennes potentielles, est actuellement en train de revoir sa copie.
Cette effervescence dans la Nièvre, un département peu venté, est-elle justifiée ? Les opposants dénoncent une atteinte aux paysages qui pourraient faire fuir les touristes, un impact négatif sur la faune et la nature et des nuisances au quotidien, bruit, infrasons perturbant la santé, notamment le sommeil.
Et si la solution était dans les projets citoyens ? La transition énergétique exige un tel changement des productions et des usages qu’elle ne peut être acceptable qu’avec l’adhésion du plus grand nombre. Des exemples de parcs éoliens citoyens comme "Ailes des Crêtes" dans les Ardennes ou "Semer des tilleuls" dans l’Indre existent. Les bénéfices sont réinvestis au niveau local notamment pour lutter contre la précarité énergétique et baisser les impôts locaux. Aujourd’hui, le progrès n’est plus de pouvoir allumer la lumière mais de prendre part à sa production.
Les intervenants :
- Alain Chasseuil du VARNE, Association de Valorisation des Actions de Recherche Nivernaises pour l’Environnement
- Agnès Devoucoux, maire de Saint Germain des Bois et présidente de l’Association pour la défense et le développement du Haut Nivernais
- Guy Sarrano, maire de Saint Agnan et membre de l'association MorVent en colère
Pour aller plus loin :
Un livre : « Le vent nous portera - Le pari gagnant de la transition énergétique » de Jean-Yves Grandidier et Gilles Luneau, éditions Alternatives
Des sites internet :
- CEM Nièvre énergies : 
www.nievre-energies.fr
- Energies partagées : energie-partagee.org
- Enercop - 
www.enercoop.fr
27/02/18 : Avis délibéré de la Mission régionale d’autorité environnementale de Bourgogne Franche-Comté sur le projet de parc éolien des Portes du Nivernais sur les communes de Langeron et Saint-Pierre-le-Moûtier (58)
http://www.mrae.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/180227_apbfc08_eolien_langeron_portes_nivernais-58.pdf


14/01/18 : Des éoliennes à Metz-le-Comte ? Un projet se dessine
Metz-le-Comte aura-t-il ses éoliennes ? La municipalité a été sollicitée pour un projet. Mais le chemin est encore long.
Si cela continue à ce rythme, les six mâts du parc éolien de Clamecy-Oisy ne resteront plus seuls très longtemps dans le Haut Nivernais.
Le passage des avions en question
Alors que du côté d’
Entrains-sur-Nohain, c’est acté à 99 % pour 2020 et que pour celles de Talon et Saint-Germain-des-Bois, c’est le flou artistique, un projet est sorti du bois il y a quelques jours du côté de Metz-le-Comte. « Nous avons effectivement un projet éolien par rapport à cette petite commune », explique Steve Müller, chargé de projet pour le compte de la société Intervent.
"Nous n’en sommes qu’au commencement. Il reste à réaliser d’ici quelques mois la partie "études" qui comprend entre autres l’analyse fine du milieu naturel, l’acoustique avant de pouvoir connaître la faisabilité du projet et sa construction. Mais pas avant quelques années."
L’atout pour Metz-le-Comte, c’est que le secteur n’est pas touché en ce qui concerne les servitudes et, donc, le passage des avions. « Pour comparer, les projets que nous avions construits, je pense notamment au parc éolien de Bouhy et Dampierre- sous-Bouhy, ne seraient plus réalisables aujourd’hui au vu des contraintes et notamment de ces fameuses servitudes militaires », poursuit Steve Müller.
"C’est notamment pour ces raisons que des secteurs tels que Metz-le-Comte, affranchis de ces servitudes, apparaissent comme les derniers endroits où un développement éolien peut être mis en place dans la Nièvre, respectant ainsi les engagements de l’État en matière de transition écologique."
De son côté, Jean-Claude Gauthier, maire, a accueilli la nouvelle avec un certain intérêt. « Nous avions été, déjà, démarchés il y a presque dix ans par d’autres sociétés. Et puis, plus rien. Avec Intervent, c’est un peu plus concret », explique le premier magistrat. « Il y a quelques jours, nous avons organisé une réunion publique d’informations pour la population à la mairie. Comme dans pareil cas, il y a les pour, les contre et ceux qui ne savent pas trop. »
Jean-Claude Gauthier veut prendre son temps. « Bon, à côté de ça, il y a les retombées économiques. Pour une petite commune comme la nôtre, c’est à ne pas négliger. »
Ouvert, le maire recevra prochainement l’association pour la Défense et le Développement du Haut Nivernais, qui se bat… contre l’implantation des éoliennes dans le secteur. « Je verrais bien ce qu’ils ont à me dire. »
Jean-Claude Gauthier pense aussi au paysage de son village. « Évidemment, des éoliennes, ça change tout. Il y a aussi le bien-être des habitants et puis des terres agricoles importantes. Mais, d’après ce que nous a dit Intervent, si ça se confirme, les premières habitations ne seraient qu’à 800 m des mâts. »
En chiffres. Metz-le-Comte s’étend sur 1.420 hectares et compte cent quatre-vingt habitants.

Voir les articles de presse précédents sur : 
Bourgogne-Franche-Comté (I) (Avril 2011 au 22/08/2017) : 
https://ventsetterritoires.blogspot.fr/p/bourgogne-franche-comte.html
Bourgogne - Franche-Comté (II) (du 23/08/2017 au 05/07/2018) :