CRECEP

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Jura (2018 - 2019)


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1 éolienne de Chamole - Commune de Chaussenans
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14/11/19 : La Barre : Les Vrais amis de la forêt d’Arne ne veulent pas d’éolienne 
Extrait : Une nouvelle association vient de voir le jour au village. Les Vrais amis de la forêt d’Arne militent contre le projet éolien. Une réunion publique est organisée fin novembre au foyer rural.

05/11/19 : Les Moussières : Éoliennes aux Fournets : «Ce serait saccager un lieu de mémoire!»
Extrait : L’association qui avait déjà lutté il y a dix ans contre l’installation d’éoliennes aux Moussières repart en guerre. Une pétition contre ce nouveau projet circule puisque, selon Jean-Louis Chaussende, président de ladite association, « ces géantes de béton et de ferraille détruiraient la petite forêt des Fournets », lieu de....

01/11/19 : MONT-SOUS-VAUDREY | TRIBUNAL : Projet éolien : la mairie condamnée à communiquer
L’Association pour la sauvegarde de la forêt de Mont-sous-Vaudrey (ASFM) avait dû saisir le tribunal pour obtenir la promesse de bail passée entre la mairie et le porteur du projet concernant le parc éolien en forêt communale. La commune a finalement été condamnée à communiquer le document.....

28/10/19Arbois : L’association Pasteur patrimoine arboisien s’oppose aux éoliennes 
Soucieuse de la qualité du patrimoine arboisien, l’association Pasteur patrimoine arboisien (PPA) est préoccupée par les projets d’implantation d’éoliennes dans le paysage local. Pour des raisons d’esthétique, mais pas seulement.

24/10/19


17/10/19 : Projet de parc éolien au nord de Dole : les riverains avaient beaucoup de questions à poser
Les habitants de Champagney et des communes voisines ont pu, mercredi 9 octobre, échanger avec les techniciens d'Eurowatt.
Les habitants de Champagney ont été nombreux à se rendre mercredi 9 octobre en mairie pour échanger avec les représentants de la société Eurowatt présents pour répondre à leurs questions sur le projet d’implantation d’un parc éolien dans la forêt communale. A cette permanence sont aussi venues de nombreuses personnes des communes voisines du Jura ou des départements limitrophes comme Cléry (Côte d’Or) ou Pesmes (Haute-Saône).
Le porteur de projet avait décidé d’éviter l’exercice de la réunion publique afin de privilégier un contact individuel. La formule a l’avantage de ne pas donner une tribune aux contestataires, mais elle est loin d’être de tout repos pour les techniciens confrontés à des riverains qui, pour le moins, s’interrogent sur la pertinence d’éoliennes près de chez eux.
Questions sur le démantèlement
Cécile Farineau, responsable développement, Simon Manceau, chef de projet, et leur équipe ont eu droit aux questions classiques sur le nombre de machines, la hauteur de mâts, l’endroit exact d’implantation. Tout ces éléments restent à définir, ce qui a pu donner à certains un sentiment de « flou ».
La rencontre n’a cependant pas été inutile. Des personnes ont demandé que leur commune soit représentée dans le comité de pilotage. Cécile Farineau a beaucoup mentionné le décret du 26 août 2011 qui empêche les investisseurs de laisser les installations en friche au terme de leur période d’exploitation. Le démantèlement est en effet une des craintes qui a été régulièrement exprimée.
En Franche-Comté, les éoliennes souffrent aussi de l’expérience de parcs qui ont été cédés avant même d’être achevés. Cécile Farineau observe que « dans les autres régions, les gens ne se posent pas cette question ; ici, elle revient très souvent ». Elle explique que l’Etat a voulu, au début des années 2000, empêcher la constitution de monopoles. Eurowatt s’était alors retrouvée avec des parcs trop proches, mais elle certifie que si l’entreprise implante des éoliennes à Champagney, c’est dans l’intention d’en rester propriétaire. Récemment, son activité s’est renforcée avec l’inauguration d’un parc situé dans les Hauts de France. Eurowatt revendique ainsi une capacité de production de 222 méga watts, répartie sur une vingtaine de parcs, totalisant 112 éoliennes.
Les techniciens ont fait preuve de prudence quant au lien suspecté entre la présence d’éoliennes et la mortalité constatée dans un élevage de Loire Atlantique. Simon Manceau s’appuie sur le rapport des géobiologues qui ont écarté l’hypothèse d’un impact des éoliennes, mais reconnaît qu’il faut attendre la publication des conclusions de l’Anses pour tenir un discours définitif sur cette affaire.
Un sujet compliqué
Les partisans du projet retiennent que l’implantation des éoliennes sur des terrains communaux représentera une source de revenus pour la collectivité. Mais à l’association 3 Départements Cadre de Vie (3DCV), on a trouvé sur Internet des témoignages sur des pertes de valeurs immobilières.
« Tout cela mérite réflexion. On manque d’informations », estime Elisabeth Lecomte, de Mutigney, qui aimerait que la population soit consultée à travers un référendum local. Annick Woisselin s’inquiétait d’un possible impact sur les animaux. Elle est satisfaite d’avoir pu exprimer ses préoccupations, en essayant de peser risques et bénéfices :
"Il faut trouver des solutions, car le nucléaire, ce n’est pas idéal non plus".
Brigitte Leroy, de Cléry, fait observer qu’"on essaie de nous rassurer, mais quand on cherche sur internet, on lit le contraire ".
« Il y a aussi des sites comme celui de RTE qui sont très bien », suggère Cécile Farineau.
Un site internet présente les grandes lignes du projet et son calendrier.
A l’occasion de la réunion d’information, Eurowatt a dévoilé la carte des points de vue pour les simulations d’impact paysager. L’opérateur promet de revenir présenter les photomontages quand ceux-ci auront été réalisés.


07/10/19 : Nord Jura : Champagney : Le 3e projet éolien sera-t-il le bon ?
Ce mercredi 9 octobre, le porteur du projet éolien sera présent en mairie de Champagney pour répondre aux questions des habitants.
Au bout de trois dossiers de création d’un parc éolien, Pierre Verne peut se prévaloir d’une certaine expérience : il propose à ses administrés de venir s’informer directement auprès ingénieurs de la société Eurowatt qui seront présents en mairie de Champagney mercredi 9 octobre de 14 heures à 19 heures.
Le maire souligne :
"Si on fait une réunion grand public, il y a toujours les anti qui viennent monopolisent la parole. Ce sont toujours les deux ou trois mêmes personnes perturbent en crachant sur la transition écologique et on n’en sort pas. Là, chacun pourra poser ses questions et se faire son opinion sur le sujet".
Un collectif a en effet déjà fait savoir son intention de s’opposer au projet. Mais pour Pierre Verne, la démocratie leur a donné tort :
"Ma liste a été élue sur un projet éolien. On a recueilli deux tiers des voix ".
Le comité de suivi du projet réunit 28 personnes ou partenaires, parmi lesquels Enedis ou Dole Nature Environnement. les études ont été lancées en janvier et un mât implanté en mars. Le site internet https://champagney.projetdurable.fr/le-projet/ ne donne pour l’instant que quelques principes très généraux sur le contexte local (Schéma Régional Eolien) et les bénéfices d’une production d’énergie décarbonée. Le projet se veut toutefois novateur avec notamment, en cas de décalage entre le vent et la demande d’électricité, un stockage sous forme d’hydrogène.
Lire aussi : Le site d’information sur l’avancement du projet
Rencontre avec les représentants de la société Eurowatt, mercredi 9 octobre, de 14h à 19h30 en mairie de Champagney.

13/09/19 : CENSEAU/PLÉNISE/ESSERVAL-TARTRE/MIÈGES : Parc éolien : le développement participatif au cœur du projet
Lancé en 2016, le projet d’implantation de six éoliennes sur le site de la Basse-Joux prend forme. En toile de fond, un développement participatif. Déposé fin juin, le dossier est désormais entre les mains des services de l’État, qui se prononceront sur sa pertinence.
https://www.leprogres.fr/jura-39-edition-champagnole/2019/09/13/parc-eolien-le-developpement-participatif-au-coeur-du-projet

12/09/19 : Champagney : Projet éolien : des habitants demandent des comptes
Une dizaine d’habitants se sont rassemblés devant la maire lors d’une réunion avec Eurowatt, société en charge du projet éolien. La municipalité promet qu’une permanence publique sera organisée au mois d’octobre.

12/09/19 : Le projet de parc éolien de la Basse-Joux se précise
Les élus et des représentants d’Opales énergies naturelles ont présenté à la presse le projet. 
L’enquête publique se tiendra à l’automne avant une autorisation préfectorale attendue pour 2020. Six éoliennes sont annoncées à Censeau, Plénise, Mièges et Esserval-Tartre.
Réunis jeudi 12 septembre en mairie de Censeau, les maires de Censeau, Plénise, Mièges et Esserval-Tartre ont présenté le projet de parc éolien de la Basse-Joux mené avec le concepteur doubiste de projets d’énergies renouvelables Opales Energies Naturelles.
« Nous souhaitons agir concrètement pour la transition écologique et ancrer durablement ce projet sur notre territoire jurassien sans être dépendant d’un fonds de pension américain ou australien », ont martelé les élus.
Dès les premiers échanges initiés en 2016, les élus des quatre communes Pierre Brégand, Yves Lacroix, Philippe Dole et Jean-Noël Ferreux partageaient la même intention. Aujourd’hui, cet objectif tend à se concrétiser. Grâce à un travail mené avec l’ONF, l’Office national des forêts et le développeur Opale Energies Naturelles, un projet de parc de 6 éoliennes a été conçu en fonction des sensibilités du site et des accès forestiers existants. Le dossier de demande d’autorisation est aujourd’hui en instruction par les services de l’Etat.
Les communes s’impliquent
En parallèle, les communes ont eu l’opportunité de s’impliquer financièrement dans le projet. Grâce à un mécanisme innovant proposé par Opale EN, elles détiennent 20 % des parts de la société de projet qui construira et exploitera le parc éolien. En tant qu’actionnaires, elles seront associées au projet pendant toute la durée de vie du parc et prendront part aux bénéfices issus de la vente de l’électricité produite sur leur territoire. Le développement participatif est une ouverture privilégiée du capital de la société de projet pour les communes.
Elles seront actionnaires du projet
En 2015, la Loi de Transition Energétique pour la Croissance Verte a rendu possible la participation financière des collectivités à des projets d’énergie renouvelable. Cette évolution réglementaire a permis à Opale EN d’imaginer un système offrant aux communes la possibilité de devenir actionnaires, quels que soient les moyens financiers dont elles disposent.
« Le mécanisme de développement participatif permet d’associer les communes à la prise de valeur importante du projet, qui intervient au moment où il est autorisé », explique Sébastien Jeangirard, directeur général d’Opale EN.
En effet, pendant la phase d’étude, le projet reste hypothétique, la société de projet n’a alors qu’une valeur encore symbolique. Une fois autorisé, le projet est alors concret ; la société de projet devient propriétaire des droits à construire d’une installation porteuse d’un chiffre d’affaires potentiel : sa valeur augmente de façon substantielle.
« En devenant actionnaires de la société Basse-Joux EnR au stade du développement, les quatre communes jurassiennes ont pu acquérir 20 % de la société de projet pour une somme très modique », ajoute le directeur général.
Vers une ouverture du capital aux acteurs du territoire
Autre moment clé de la vie du projet : la construction. Les actionnaires devront alors apporter leur part de l’argent nécessaire aux travaux. Plusieurs options s’offriront alors aux communes : conserver l’ensemble de leurs parts, sous réserve qu’elles disposent des fonds nécessaires pour le financement des travaux, ou décider de vendre tout ou partie de leurs actions, qui seront alors proposées à d’autres acteurs locaux.
« Chaque commune garde la liberté de décider ce qu’elle fera de ses actions, mais notre objectif est bien d’en faire profiter les citoyens, entreprises, communautés de communes ou autres collectivités du territoire », souligne Pierre Brégand, maire de Censeau qui affirme pourvoir compter sur le soutien de la Communauté de communes Champagnole, Nozeroy, Jura.
Ainsi, des centaines d’acteurs locaux pourront investir dans le projet et bénéficieront donc directement des retombées financières liées à l’exploitation du parc.
L’autorisation préfectorale attendue pour 2020
Ce modèle vertueux permet à la fois de dynamiser le développement du territoire, de renforcer l’ancrage local du projet, tout en sensibilisant à la maîtrise de l’énergie. Prochaine étape : l’enquête publique qui se tiendra à l’automne prochain avant une autorisation préfectorale (très) attendue pour 2020.
www.opale-en.com
Les chiffres : Un projet de 6 éoliennes de 3 MW chacune
– 500 € : la somme initiale investie par chaque commune, leur permettant de détenir chacune 5 % du capital de la société de projet Basse Joux EnR,
– 1,2 éolienne détenue par le territoire.


18/08/19 : Jura - Côte d'Or : Cléry : Le projet éolien jurassien vu par les habitants de Cléry
Un projet éolien est actuellement à l’étude sur la commune de Champagney, dans le Jura. Une implantation qui pourrait également concerner les habitants de Cléry, la commune voisine, située en Côte d'Or. ...

02/08/19 : Champagney : Un collectif s’oppose au projet éolien en étude dans la commune
Un parc éolien, porté par la société Eurowatt, pourrait être implanté dans le village. S’il est encore à l’étude, il ne fait pas l’unanimité. Un collectif vient de se monter contre ce projet.

01/08/19 : La Barre


01/08/19 : Esserval-Tatre : 

13/07/19 : Chamole : Parc éolien : Jean-Louis Dufour argumente et parvient à convaincre
Lors du conseil communautaire du 10 juillet, le maire de Chamole, Jean-Louis Dufour, a défendu âprement les intérêts de sa commune à propos de l’imposition forfaitaire sur les éoliennes. Il a fini par avoir gain de cause.

13/07/19 : La Marre : Intervent suspend son projet de parc éolien dans la commune
Après le refus des pétitionnaires opposés au parc éolien, Intervent, qui développe ce projet, a décidé de le suspendre afin de privilégier la bonne entente au sein du village.
Le 30 avril, différents acteurs concernés par le projet éolien de la Marre étaient conviés à une réunion de Comité de pilotage (Copil) sur le projet. Tous (représentants de deux communes voisines les plus proches, des chasseurs, de l’association foncière, l’association de préservation du 1er plateau et de l’association vents du Grimont) ont répondu présents à l’invitation conjointe d’Intervent, développeur de projets éoliens, et de la mairie de La Marre.
Les échanges, fournis, ont à la fois porté sur des questions générales sur l’éolien (démantèlement, potentiel du département du Jura, etc.) mais surtout sur le projet éolien de La Marre et les modalités de communication à venir. L’ensemble du comité avait convenu d’une rencontre entre Intervent et les pétitionnaires opposés au projet puis, dans un deuxième temps, de l’organisation d’une réunion réservée aux habitants de la commune.
Refus des pétitionnaires
Lors du conseil municipal du 16 mai, les pétitionnaires opposés au projet qui assistaient à celui-ci, ont refusé de programmer une rencontre pour échanger avec Intervent ainsi que quelques conseillers municipaux. Devant cette opposition, la société Intervent a décidé de suspendre le développement de ce projet afin de privilégier la bonne entente au sein du village de La Marre.
L’éolien représente actuellement en France environ 1 500 parcs éoliens produisant à peu près 5,5 % de la consommation électrique française. La filière éolienne compte près de 1 800 emplois aujourd’hui en France. La loi de transition énergétique a acté une diversification du mix électrique français à l’horizon 2030 avec le développement d’un bouquet d’énergies renouvelables. Le Réseau de transport d’électricité (RTE) indique dans ses travaux prospectifs que « la sécurité d’approvisionnement peut être assurée même avec 70 % d’énergies renouvelables » en 2035.
« Avec et au profit de la population locale »
« Le parc éolien voisin de Chamole a démontré que ce genre de projets peut être réalisé en concertation avec et au profit de la population locale », rappelle Cécile Chaumartin, responsable de projets à Intervent.
https://www.leprogres.fr/jura-39-edition-bresse/2019/07/12/intervent-suspend-son-projet-de-parc-eolien-dans-la-commune

11/07/19 : Trois-Châteaux :

30/06/19 : Arbois

30/06/19 : La Marre : Le projet éolien est suspendu
Les frais d'étude environnementale ne seront pas facturés à la commune.
Lors du dernier conseil municipal, les élus avaient décidé de passer au vote pour le devenir du projet éolien. Intervent, le prestataire, a décidé de ne pas voter afin de ne pas engendrer de problèmes supplémentaires dans le village et afin qu'il ne lui soit pas reproché d'agir dans la précipitation.
« Nous suspendons tout développement de projet éolien sur votre commune afin de privilégier la bonne entente et l’harmonie au sein de votre village », a indiqué Intervent dans sa missive.
Les élus ont donc accepté à l'unanimité la proposition d’Intervent de suspendre le projet sans aucune indemnité à la charge de la commune.

27/06/19En visite dans le Jura Emmanuelle Wargon a débattu à Poligny
La secrétaire d’État auprès du ministre de la Transition écologique a rencontré les Jurassiens à Poligny. Au programme notamment : l'hydroélectrique et le Center Parcs.
Une journée marathon sous une chaleur caniculaire… Emmanuelle Wargon, secrétaire d’État auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire, poursuivait ce jeudi son déplacement « trois jours avec vous » en région Bourgogne-France-Comté par le département du Jura.
L’objectif de la ministre était de rendre les choix de la transition écologique possible pour tous et dans tous les territoires. À travers des formats de dialogue direct (permanence citoyenne, rendez-vous d’informations, débat citoyen), ce déplacement a été l’occasion d’échanger avec les habitants de la région, de comprendre leurs attentes en matière de transition écologique et solidaire ainsi que leur problématique quotidienne dans le but de co-construire des solutions adaptées. Pour la ministre, les énergies renouvelables constituent une double opportunité à la fois écologique et économique pour les territoires.
Deux cents personnes à Poligny
Après s’être rendue à l’unité de méthanisation de Gendrey, inaugurée en octobre dernier, qui permet de transformer les résidus agricoles en énergie propre, Emmanuelle Wargon a visité en début d’après-midi le parc éolien de Chamole, parfait exemple de co-construction citoyenne. La visite s’est achevée à la salle des fêtes de Poligny par un débat citoyen intitulé « Énergies renouvelables : éolien, méthanisation, solaire… Discutons-en ! » que la ministre a animé devant 200 personnes.
Que retenir de cette journée ? 
« J’ai découvert à Chamole un projet citoyen construit avec les gens, ce qui veut dire qu’il faut qu’on arrive au ministère de la Transition écologique à encourager ces projets. Le deuxième point c’est que tout le monde n’est pas d’accord. Il y des gens qui sont totalement opposés aux énergies renouvelables et d’autres qui trouvent que cela ne va pas assez vite. C’est vrai qu’il y a eu une interpellation d’une jeune fille qui nous dit la transition ce n’est pas un gros mot parce que c’est urgent. Mais, en réalité, l’urgence c’est de changer complètement notre mode de fonctionnement, et ça, ça prend forcément du temps. Après il y a eu des interpellations locales sur l’hydroélectricité, sur un Center Parcs et là la réponse c’est : on est prêts à développer des projets économiques mais ça ne se fera pas au détriment de la nature à tout prix. Pour l’hydroélectricité, il faut aussi protéger des rivières et l’art de la décision publique c’est un art de compromis et d’intérêt général au service de dimensions différentes. Mais c’était un beau débat, vif et animé « , a souligné la ministre.
Emmanuelle Wargon a quitté ce soir le Jura pour rejoindre le département du Doubs où il sera question de préservation de la biodiversité, d’usage de l’eau et d’énergies renouvelables.

25/06/19 : La secrétaire d’Etat Emmanuelle Wargon en visite jeudi pour parler de la transition écologique
La secrétaire d'État chargée de la Transition écologique et solidaire sera en visite dans le Jura ce jeudi 27 juin 2019, pour animer un débat sur la transition écologique à Poligny.
Emmanuelle Wargon, secrétaire d’État auprès du ministre d’État, ministre de la Transition écologique et solidaire sera en visite dans le Jura, ce jeudi 27 juin 2019, dans le cadre d’un déplacement de trois en région Bourgogne-France-Comté.
Objectif de ce déplacement : rendre les choix de la transition écologique possible pour tous et dans tous les territoires. « À travers des formats de dialogue direct (permanence citoyenne, rendez-vous d’informations, débat citoyen), ce déplacement sera l’occasion pour la ministre d’échanger avec les habitants de la région, de comprendre leurs attentes en matière de transition écologique et solidaire ainsi que leur problématique quotidienne dans le but de co-construire des solutions adaptées », explique le ministère.
Débat public à Poligny
Selon l’État, les énergies renouvelables constituent une double opportunité à la fois écologique et économique pour les territoires. La ministre ira visiter des initiatives d’énergies renouvelables dans le département, avant de débattre sur les conditions d’acceptabilité et l’utilité de ce type de projets.
Après s’être rendue à l’unité de méthanisation de Gendrey, inaugurée en octobre dernier, qui permet de transformer les résidus agricoles en énergie propre, Emmanuelle Wargon visitera le parc éolien de Chamole, « parfait exemple de co-construction citoyenne ».
La visite s’achèvera par un débat citoyen intitulé « Énergies renouvelables : éolien, méthanisation, solaire… Discutons-en ! »que la ministre animera à 16 heures à la salle des fêtes de Poligny et qui est ouvert à tous.

24/06/19 : Champagnole : 

20/06/19 :  La secrétaire d’État à la Transition écologique en visite en Franche-Comté
Mercredi 26 et jeudi 27 juin, Emmanuelle Wargon, secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Transition écologique, sera de passage à Vesoul puis Poligny. Elle tiendra un débat sur les énergies renouvelables à la salle des fêtes de Poligny.
Après avoir inauguré le site de la papeterie à Novillars le vendredi 15 février dernier. Emmanuelle Wargon refait surface en Franche-Comté. La semaine prochaine, la secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Transition écologique se rendra dans deux villes différentes sur deux jours. Elle se rendra tout d’abord dans la ville de Vesoul le 26 juin 2019, pour rencontre pendant près de deux heures des Haut-Saônois en préfecture. Par la suite, elle devrait aller à la rencontrer des jeunes actuellement en service national universel.
Un possible passage dans le Doubs ?
Sa visite dans la région devrait se poursuivre dans le Doubs. Le lieu reste cependant toujours inconnu. Puis, elle clôturera son passage dans la région à la salle des Fêtes de Poligny dans le Jura le jeudi 27 juin à 16h, pour débattre sur les énergies renouvelables. Les thèmes abordés seront les éoliennes, la méthanisation, le solaire. Ce déplacement répond à la demande du président de la République, de ne pas abandonner des territoires.


20/06/19 : Chamole : 😡😱😭😤💣💀😡
Du samedi 21 septembre au dimanche 22 septembre à Chamole
Venez découvrir le nouveau sentier du Parc des Eoliennes de Chamole.
L’association Vents du Grimont propose de partir à la découverte du nouveau sentier du Parc Eolien de Chamole, au dessus de Poligny. Pendant une heure vous découvrirez ce parc éolien construit par Enercon, en service depuis décembre 2017. À eux seuls, ces six colosses de béton produisent l’équivalent de la consommation électrique annuelle d’une ville de 12 000 foyers . Ce petit village du Jura peut s’enorgueillir d’accueillir les plus hautes éoliennes de France. Érigées sur les terres agricoles et dans les bois de cette commune de 170 habitants elles dominent le premier plateau jurassien avec une hauteur en bout de pale de 193 m. **Á noter :** Départ de visites à 9h30,10h45,14h et 15h30 Gratuit

14/06/19 : Arbois : Les éoliennes s’invitent au prochain conseil municipal
La ville d’Arbois comme de nombreuses autres communes a été démarchée par des promoteurs éoliens.

« Ce n’est pas en fin de mandat qu’on va s’engager dans un projet éolien », assure Bernard Amiens. Cependant, le maire d’Arbois a décidé de mettre le sujet sur la table afin de connaître l’avis de l’ensemble des conseillers municipaux. Un débat devrait avoir lieu lors de la prochaine séance du conseil municipal le 27 juin à 20h30.

Des réflexions en lien avec le PLUI

« On a été démarché pour implanter des éoliennes sur les contreforts du premier plateau », révèle l’élu, qui souhaite qu’une réflexion s’engage. « Il faut travailler en association avec les communes environnantes qui ont, elles aussi, été sollicitées », explique le maire qui ne se positionne pas comme pro ou anti-éolien. Une dizaine de villages sont intéressés par la mise en place d’un collectif de réflexion.
Bernard Amiens met en avant l’importance de la cohérence dans l’aménagement du territoire : « Les différents projets éoliens seront liés aux travaux d’élaboration du plan d’urbanisme intercommunal (PLUI) ». L’élu arboisien est conscient que le sujet peut vite devenir explosif. « On m’a déjà dit que les éoliennes n’étaient que des hachoirs à oiseaux financés par des fonds de pension américains », relate le maire.


11/06/19

28/05/19 : Champagnole et ses environs - Conseil Communautaire
Extrait : Parc éolien
Il a été évoqué le projet éolien de la Basse-Joux, porté par les communes de Censeau, d’Esserval-Tartre, de Mièges et de Plénise. Les six éoliennes seraient installées sur les territoires des communes concernées. C’est la société Opale énergies naturelles, de Besançon (Doubs), qui en assure le développement. Il est constaté que les mâts situés dans la forêt auront suffisamment de prise au vent. Il reste une inquiétude pour les milans. Le président de la com-com a rappelé que « le financement sera assuré à parts égales par le public et le privé. La collectivité doit rester maître du jeu. » Les recettes pourraient s’élever à 100 000 euros par an, pour la communauté de communes.

15/05/19

13/05/19


13/05/19 : Hauteroche et Cesancey disent non aux éoliennes
Le changement de position du maire de Hauteroche, Daniel Segut, a réjouit les opposants au projet. Ce « coup de théâtre » pourrait enterrer toute installation d’aérogénérateurs sur le premier plateau.
« On s’attendait à une bonne nouvelle, mais pas si tôt » : à l’issue du conseil municipal du 2 mai à Hauteroche, les militants anti-éoliennes avaient le sourire. Sans triomphalisme, le CAPPJE (Collectif d’Alerte du Premier Plateau du Jura sur les Eoliennes) estime que la pétition (près de 300 signataires) lancée sur la commune a cependant pesé dans la balance. Daniel Segut, qui défendait depuis plus d’un an le projet proposé par la Compagnie nationale du Rhône (CNR), « pour des raisons écologiques », estime pour sa part qu’il s’agit avant tout de « privilégier la concertation ».
Face à une partie de la population « pas assez informée », le premier édile de la commune a donc pris un net virage pour travailler avec elle sur « différents modes d’énergies renouvelables ». « Sans pénalités pour la commune », le projet d’installation de 6 éoliennes est donc repoussé de « 5, voire 10 ans », tandis que d’autres idées sont à l’étude.
Zéro éolienne au lieu de vingt-cinq ?
« J’ai pris contact avec un promoteur de centrale photovoltaïque, car nous avons un terrain de 12 ha en friche sur une ancienne carrière (située vers la maison du Vigneron) ».
Selon le maire, cette prise de contact n’a rien donné, mais plusieurs hypothèses pourraient être étudiées. Des hypothèses qu’Etienne Dumas, porte-parole du CAPPJE, appelle de ses vœux. «Energie solaire, bois déchiqueté, biomasse, méthanisation : nous ne sommes pas opposés aux énergies renouvelables ».
Selon lui, l’ensemble du premier plateau serait peut-être « sauvé » : Le Fay et Bonnefontaine ont délibéré contre des éoliennes de 200 mètres (visibles de très loin..), Perrigny a suspendu en décembre 2018 le projet de la CNR, et Publy (conseil municipal de fin avril 2019) se retire du projet de Nordex sans pénalités. Enfin à la Marre, où des habitants ont aussi signé une pétition, une « majorité d’élus » selon Etienne Dumas, demandent l’arrêt du projet.
Si cette dernière commune statue officiellement contre son projet initial, les 25 éoliennes prévues sur tout le plateau auront vraiment du plomb dans l’aile. D’autant plus que le « Pays lédonien » révise son Schéma de cohérence territoriale (Scot), qui pourrait définir des zones d’exclusion des éoliennes. « On ne pouvait pas laisser travailler des entreprises, avec des coûts très élevés, dans ce contexte d’incertitude » a conclut Daniel Segut, qui « précise bien que ce n’est pas la pétition » qui a interféré dans sa décision.
83% de « non » aussi à Cesancey
Face à une forte contestation à propos de l’installation d’éoliennes industrielles, la municipalité de Cesancey a donné la parole à ses habitants via une consultation organisée le 12 mai. Et le résultat est sans appel : sur les 305 inscrits sur les listes électorales, les deux-tiers ont voté. Et sur les 204 votants, 83% (169 personnes) sont contre l’éolien. Conséquence logique : le maire de Cesancey, Jean-Paul Clavez a annoncé dans la foulée que « le conseil municipal va acter l’abandon du projet ». Grâce à cette « première » dans le Jura, le Collectif Eoliennes du Sud-Revermont, a lui aussi bouté les aérogénérateurs hors du secteur (Gevingey-Cesancey-Val Sonnette), qui n’ont décidément pas le vent en poupe dans le Jura.

13/05/19 : Consultation citoyenne à Cesancey : les habitants disent franchement non aux éoliennes
Le résultat du vote est sans appel : à une large majorité, les habitants de Cesancey, près de Lons-le-Saunier, ont rejeté le projet d'implantation de quatre éoliennes.
Ce n’était pas un « référendum », mais une simple « consultation citoyenne ». N’empêche. A Cesancey, ce dimanche 12 mai, les habitants étaient invités à se prononcer sur le projet d’implantation de quatre éoliennes sur le territoire de la commune, entre Gevingey et Saint-Laurent-La-Roche.
Un projet qualifié « d’industriel » par les opposants qui, ces derniers mois, ont multiplié les prises de paroles, allant jusqu’à inciter le conseil municipal à organiser cette « votation » pour recueillir l’avis des habitants.
Les mêmes règles que pour une élection
Le bureau de vote était ouvert de 8 à 17 heures et les conditions pour répondre à la consultation étaient les mêmes que pour une élection. De fait, les choses avaient été très sérieusement préparée et pour avant de glisser le bulletin dans l’urne, les habitants devaient passer par l’isoloir, puis signer une feuille d’émargement.
La question était elle aussi sans ambiguïté : « êtes-vous pour ou contre le projet éolien ? »
Au final, sur les 305 inscrits sur les listes électorales, 204 habitants sont venu voter. Très majoritairement (avec 169 bulletins), le « contre » l’emporte sur le pour (34), un seul bulletin nul ayant été trouvé.
Pour le maire de la commune, Jean-Paul Clavez, ce résultat signifie l’abandon pur et simple du projet, conformément à ce qui avait été annoncé. C’est lors de la prochaine séance du Conseil municipal que le résultat du vote sera acté et la décision prise.
Ce vote est aussi une victoire pour le Collectif Eoliennes Sud-Revermont qui, depuis un an et demi, bataille contre ce projet mais estime surtout que l’issue de cette consultation est un « signal fort envoyé aux communes voisines » et pourrait faire tâche d’huile.
https://actu.fr/bourgogne-franche-comte/cesancey_39088/jura-consultation-citoyenne-cesancey-habitants-disent-franchement-non-eoliennes_23700377.html

12/05/19 : Les habitants de Cesancey ont voté contre le projet éolien
Sur les trois cent cinq inscrits sur les listes électorales du village, deux cent quatre sont venus voter.

Ce dimanche, les habitants de Cesancey étaient appelés à se prononcer pour ou contre le projet de parc éolien sur la commune. Cent soixante-neuf ont dit non, trente-quatre ont dit oui, un bulletin était nul.

« Le conseil municipal va prendre une délibération pour constater le résultat de la consultation et acter l’abandon du projet », a réagi Jean-Paul Clavez, le maire de Cesancey, qui présidait au dépouillement.


10/05/19 : Les habitants de Cesancey sont consultés sur le projet de parc éolien ce dimanche
Les habitants de Cesancey sont appelés à se prononcer sur le projet de parc éolien, ce dimanche, au cours d’une consultation organisée par la municipalité au caveau du village, de 8 à 17 heures.
Le collectif Éoliennes Sud-Revermont, à l’origine de la contestation, espère "une mobilisation réfléchie" des citoyens. "Nous souhaitions que la population soit consultée avant que le conseil municipal ne prenne la moindre délibération, même mineure, sur ce projet de parc éolien", explique Florence Kennel, membre du collectif et conseillère municipale.

La contestation est née il y a un an et demi lorsque des habitants de Cesancey ont appris que le conseil municipal devait examiner une délibération portant sur l’étude de faisabilité d’un projet de parc éolien. De son côté, le porteur du projet, la société Vent d’Oc, estime avoir joué la concertation. Elle met en avant l’économie de 12 500 tonnes de CO2 qui pourrait être réalisée avec la construction de ces quatre éoliennes.https://www.leprogres.fr/jura-39/2019/05/10/les-habitants-de-cesancey-sont-consultes-sur-le-projet-de-parc-eolien-ce-dimanche

10/05/19 :  HAUTEROCHE : LE CONSEIL MUNICIPAL SUSPEND SON PROJET EOLIEN
10/05/19 : Sud-Revermont : un référendum dimanche 12 mai sur le projet d’implantation des éoliennes
Les habitants de Cesancey sont invités, dimanche 12 mai, à se prononcer par référendum sur le projet d’installation d’éoliennes sur leur commune...
« C’est une grande première dans le Jura et le Sud-Revermont : des habitants du village de Cesancey sont invités dimanche 12 mai à se prononcer, en référendum local, pour ou contre le projet éolien de Vent d’Oc concernant leur commune », annonce, dans un communiqué, le Collectif Eoliennes Sud-Revermont.
Un exercice de démocratie
Cela fait un an et demi que le collectif se bat contre ce projet « industriel », et insiste pour que la population soit consultée avant tout vote en Conseil municipal. Sur ce point, elle a donc été entendue et une consultation se déroulera au caveau de Cesancey, ce dimanche 12 mai, de 8 à 17 heures. Les participants auront à répondre à une question simple :
« êtes-vous pour ou contre le projet éolien ? »
Le dépouillement aura lieu à 17 heures et d’ores et déjà, le conseil municipal de la commune espère une forte participation, « de façon à ce que cet exercice de démocratie prenne tout son sens. »
« Ce sera un nouveau test pour les opérateurs de l’’éolien industriel dans le Jura », note pour sa part le Collectif Eoliennes Sud-Revermont qui estime que « l’enjeu de ce scrutin sera donc observé de près à ECLA, Saint-Amour et Beaufort. »

09/04/19 : La Marre
Le Progrès 

13/03/19 : MONT-SOUS-VAUDREY - La construction d’un parc éolien en forêt contestée 
L’Association pour la sauvegarde de la forêt (ASFM) a organisé une conférence avec Antoine Waetcher, ingénieur écologue.
Vendredi 8 mars, François Pitet, président de l’ASFM et Antoine Waechter,
ingénieur écologue, ont donné une conférence, dans la salle des fêtes, au
sujet du projet de parc éolien en forêt.
François Pitet a commencé par décrire la fragilité actuelle de la forêt et sa
grande inquiétude devant ce projet, qui pourrait comporter dix éoliennes
avec des hauteurs de 230 mètres. « Le promoteur s’est, en outre, réservé
la possibilité d’élargir le parc. C’est la mort de notre forêt », insiste-t-il.
Il a également attiré l’attention sur les nuisances, compte tenu de
l’emplacement prévu des machines, pour les habitants de Petit Villey,
Villers-les-Bois, Séligney, Oussières, Villers-Robert et même Le Deschaux.
Le docteur Borsoti a décrit la situation d’une famille, dont le bruit permanent
des pales la prive de sommeil : « La réaction au bruit n’est pas la même
selon les individus, mais ces patients se calfeutrent pour tenter de gommer
les effets nocifs. »
« Une escroquerie intellectuelle et politique »
Quant à Antoine Waechter, il a été catégorique : « L’éolien, est une
escroquerie intellectuelle et politique. » Et d’ajouter : « Entre l’image
véhiculée et la réalité, il y a un monde d’incompréhension que je ne
parviens pas à m’expliquer. Pourquoi enraciner, sous 2 000   tonnes de
béton, des engins de 235 tonnes d’acier ? »
Selon l’ingénieur, le fonctionnement intermittent des éoliennes réduit
considérablement le taux de charge. Il faudrait, pour parvenir à une
production acceptable, consacrer intégralement la surface d’un
département comme le Haut-Rhin, en faisant place nette pour accumuler
les éoliennes. « Oui, il faut réduire le nucléaire mais le remplacer par
l’éolien est illusoire », indique encore Antoine Waechter. « Les
développeurs sont des chasseurs de primes, qui ont l’art de vanter
l’argument financier. Ils profitent des primes et des garanties d’achat de
l’électricité produite à des prix largement supérieurs au marché, au
détriment du consommateur. » Selon l’ingénieur, il faut agir pour réduire la
consommation en repensant plusieurs actes quotidiens, « avec le pari et
l’engagement de fermer une centrale lorsqu’un gain d’un point de
consommation serait gagné. »
François Pitet regrette qu’aucun membre du comité de pilotage ne se soit
déplacé. « Lorsque Eolfi et la municipalité organisent une rencontre
publique, nous y participons », conclut-il.

08/03/19 : LA MARRE : Projet éolien : un comité de pilotage a été mis en place
La concertation entre les différents acteurs s’effectuera via la mise en place d’un comité de pilotage.
Les habitants, les associations ou encore les mairies peuvent rejoindre le comité de pilotage afin que chacun puisse s’exprimer sur le projet éolien.
En accord avec la mairie de La Marre, Intervent, développeur de projets éoliens, vient de proposer à différents acteurs locaux (mairies, associations locales, riverains, gestionnaire forestier, etc.) de rejoindre la concertation via la mise en place d’un comité de pilotage. L’ensemble de ces acteurs a reçu une convocation individualisée.
Une première réunion prévue au printemps
Le projet éolien de La Marre, comme tout autre projet éolien en France, est un projet de longues haleine, d’environ dix ans, impliquant de nombreuses étapes et acteurs.
Bien en amont de l’enquête publique et de la concertation préalable, ce comité de pilotage ouvrira les bases d’un dialogue constructif et d’une concertation où les avis, même contraires, pourront s’exprimer pour concevoir un vrai projet collectif et commun, respectueux de l’environnement et du territoire.
Une fois la réponse de chaque acteur connue sur son souhait de participer ou non à ce comité, une première réunion sera organisée ce printemps pour échanger sur le projet pour partager les premiers résultats de l’étude sur le milieu naturel.
10
Le nombre d’années nécessaires, en moyenne, à la mise en place d’un projet éolien dans une commune.

05/03/19 : Mont-sous-Vaudrey. Où en est le projet d’éoliennes ?
Plus de deux ans après le lancement du projet éolien des Arbus dans la forêt communale de Mont-sous-Vaudrey, le planning continue d’avancer. Les dernières études sont en cours.
Les études sur le vent et l’acoustique sont terminées. L’expertise écologique est en cours de clôture. Alors que le projet éolien des Arbus a démarré en 2015 à Mont-sous-Vaudrey, la commune et le bureau d’études Eolfidevraient déposer prochainement leur demande d’autorisation environnementale sur le bureau du préfet du Jura. Thibaut Guimbretière, chef de projets chez Eolfi, explique :
"Concernant l’acoustique, quatre sonomètres ont été installés et le relevé a été fait sur un mois."
Des simulations ont été effectuées par le bureau d’études Delhom Acoustique. Argumentant que la première éolienne se situera à 1 250 m de la plus proche habitation, alors que la loi impose au minimum 500 m, Thibaut Guimbretière en conclut, à partir de ces relevés, que « les impacts acoustiques devraient être non significatifs à cette distance ».
10 éoliennes d’ici 2021
Le bureau d’études Biotope s’est, quant à lui, penché sur le volet écologique : l’hivernage des oiseaux, leur nidification, leurs migrations. Le bureau a réalisé des relevés sur l’état initial de la faune et de la flore, qui devra être comparée aux études d’impact. Thibaut Guimbretière précise :
"Nous sommes particulièrement vigilants concernant les espèces protégées comme la chauve-souris, le milan royal, etc. Si une modification devait être constatée pour ces espèces, alors l’État arrêterait notre projet."
Ces études, qui sont donc en cours de réalisation, constituent la dernière phase avant le dépôt du dossier à la préfecture. Si le préfet valide l’autorisation, il faudra encore passer par différentes étapes, dont celle du financement et de la construction, avant de voir les 10 éoliennes pointer le bout de leurs pâles. « Au mieux, cela sera d’ici 2021 », souligne Eolfi.
« Plus grandes que la tour Montparnasse »
Quant à la question du vent, différentes études montrent que le nord-est de la France est une des régions les moins venteuses. Qu’à cela ne tienne, pour Eolfi :
Avec les nouvelles technologies, il n’y a plus vraiment de zone inintéressante pour le vent.
Le bureau d’études propose ainsi d’installer des éoliennes de 230 m en bout de pale, c’est-à-dire la hauteur mesurée depuis le bout de l’une des trois pales, quand celle-ci est à midi, jusqu’au sol. De son côté, l’ASFM (Association de sauvegarde de la forêt de Mont-sous-Vaudrey, s’insurge :
"Même les éoliennes de Chamole, qui sont les plus hautes de France, ne sont pas si grandes ! La tour Montparnasse mesure 209 m : nous allons donc avoir des éoliennes plus grandes que cette tour, dans notre forêt ! Si on habite à la campagne, ce n’est pas pour avoir des machines de cette hauteur devant nos yeux."
Créée en janvier 2017, cette association compte aujourd’hui 140 adhérents, selon son président, François Pitet.
8 ha déboisés
Les membres de l’ASFM sont principalement inquiets à propos du déboisement de la forêt. La mairie assure que « seul 1 % sera déboisé sur les 820 ha de forêt ». Les éoliennes seront installées « au plus près des chemins pour permettre
un défrichement minime », estimé à 3 000 m2 pour chaque machine. Les 8 ha de déboisement prévus sont donc « un maximum, prévu pour l’élargissement de certains chemins afin de faciliter le passage des camions. »
L’ASFM rétorque :
"Il n’y a que 800 ha boisés, si on compte les 20 ha de route. On refuse le déboisement et l’idée de détruire des arbres plus que centenaires, qui pourraient être remplacés par des jeunes pousses qui ne bénéficieraient plus de la hauteur des grands arbres."
D’autant que, selon l’association, la taille de ces éoliennes nécessitera l’implantation de fondations « colossales », avec un impact non négligeable sur la biodiversité.
Le coût
Non négligeable, lui non plus, le bénéfice pour la commune : grâce à la vente de l’électricité, elle pourrait encaisser 150 000 € chaque année, pendant 20 ans.
Le revenu sera également de plus de 65 000 € par an pour le département, et de plus de 7 500 € pour la région. L’implantation de ces 10 éoliennes pourrait coûter entre 52,5 et 67,5 millions d’euros, financés à 70 % par les banques et à 30 % en fonds propres.

22/02/19 : CESANCEY - Éoliennes : le maire explique le projet aux habitants
Le maire Jean-Paul Clavez a organisé plusieurs réunions le week-end dernier où il a présenté le projet de quatre éoliennes sur la commune, aux habitants de Cesancey.

Le “Collectif éoliennes du Sud Revermont” s’était invité lors d’une réunion du conseil municipal pour demander l’organisation d’un « vrai » débat public, « équitable dans la durée », au sujet du projet d’implantation de quatre éoliennes sur la commune. Pour que ce débat se déroule dans « des conditions de respect mutuel » le collectif avait demandé d’être associé, afin de « garantir l’expression de toutes les sensibilités ».
Des séances réservées aux seuls habitants de Cesancey
Le maire Jean-Paul Clavez avait refusé, préférant organiser des réunions d’information de 12 à 15 personnes réservées aux seuls habitants de Cesancey pour permettre « des échanges plus personnalisés ».
« Je ne voulais pas reproduire ce qu’il s’était passé lors de réunions à Vincelles et Gevingey avec la perturbation occasionnée par le Collectif. La gendarmerie était même intervenue à Vincelles. Sept réunions d’1h15 ont été programmées vendredi 15 et samedi 16 février avec d’un côté des habitants qui voulaient simplement être informés sereinement, et d’autres bien informés qui avaient leurs arguments contre ce projet qu’ils jugent industriel. » Si le projet n’en est qu’à l’étude, des explications ont pu être fournies par Christophe Nouzé (lire par ailleurs), représentant la société “Vents d’Oc”, productrice d’énergie renouvelable. « Il s’agit d’un circuit court, explique-t-il, puisque les éoliennes alimenteront directement le village en électricité, avec un coût 50 % en dessous du marché. Ce pourrait être une aubaine pour les habitants mais aussi pour le budget communal. » Mais les inquiétudes n’ont pas toutes été écartées, notamment concernant l’impact sur la faune, la durée de vie des éoliennes, leur démantèlement et l’impact sur le paysage. Chacun a montré son propre montage photo avec l’implantation des éoliennes.
Le Collectif éoliennes du Sud Revermont prévoit l’organisation d’une réunion publique où « chacun pourra s’exprimer ». Une nouvelle association (1) a été créée pour mettre en place un outil pérenne et poursuivre le combat mais aussi pour ouvrir le débat et mener des actions permettant de proposer des alternatives aux projets de l’industrie éolienne : « En demandant un vrai débat sur la transition énergétique ».
(1) AVIE : Association pour un vent d’initiatives écologiques : 46 rue de la Bibarde Cesancey.

15/02/19VILLERS-FARLAY - Quels sont les intérêts à installer des éoliennes dans la commune ?
Le cabinet d’études Intervent est venu présenter aux élus et aux habitants les problématiques liées à l’installation d’éoliennes.
Pour savoir si la commune peut s’équiper d’éoliennes, des études d’impact longues et complètes sont nécessaires. Le cabinet d’études Intervent a animé une soirée d’informations à ce sujet.
Cécile Chaumartin, chef de projet à Intervent, a expliqué la démarche nécessaire pour voir aboutir un projet de construction de ces éoliennes. « La première étude consiste à examiner les nombreuses contraintes inhérentes à de telles installations : relief, zone Natura 2000, espèces protégées, impact visuel, zone de migrations, couloirs aériens militaires et civils, voies d’accès, proximité d’un raccordement, implantations de radars d’aviation ou de météo, distances habitations-éoliennes et mesure du vent. »

Ces contraintes rendent 50 % du territoire français inéligible à l’implantation d’un parc éolien. L’ensemble de ces études générales préalables peut prendre entre cinq et dix ans. Puis, vient l’examen précis d’un cas à la suite d’une décision d’implantation. Encore deux ans de travail auxquels il faut en ajouter deux autres pour les autorisations et une année pour le montage financier. La construction, elle, s’effectue en dix-huit mois en moyenne.
24 000 euros par an
L’aspect économique a été évoqué, avec les retombées pécuniaires pour les communes et la communauté de communes de l’ordre de 24 000 euros annuels et par machine installée. Les particuliers qui louent leurs terrains bénéficieront également des retombées économiques.
CONTACT Mairie de Villers-Farmay au 03.84.37.60.72. Cabinet Intervent au 03.89.66.37.51.
La première étude consiste à examiner les contraintes liées aux éoliennes. Cécile Chaumartin, chef de projet à Intervent
EN CHIFFRES
18 000 : Le nombre d’éoliennes attendues en France en 2018.
78 : Le nombre d’éoliennes dans la région Bourgogne-Franche-Comté en 2018.
4,5 millions : En euros, le montant de la mise en route d’une éolienne. Les financements participatifs sont de plus en plus couramment.
25-30 : En années, la durée de vie d’une éolienne. En général, elles sont remplacées par de plus performantes.

09/02/19 : Lons-le-Saunier :

07/02/19 : La Marre : 

06/02/19 : Chamblay : Le projet éolien dans les bois de la commune a le vent en poupe
Le bureau d’études Intervent a fourni les conclusions des premières études de faisabilité du projet éolien de la commune.
Le bureau d’études Intervent, de Mulhouse (Haut-Rhin), a organisé une
permanence à la salle des fêtes, lundi 4 février, pour informer les habitants
sur le projet éolien de la commune. Les études conduites en 2017 ont
apporté les premiers résultats sur le milieu naturel, le paysage et
l’acoustique. À l’issue de ces études, un dossier d’installations classées
pour la protection de l’environnement (IPCE) sera déposé en préfecture.
Milieu naturel
Le bureau d’études EPA, de Lons-le-Saunier, a dressé un état des lieux et
a démontré la présence de certaines espèces de chauves-souris et
d’oiseaux. Pour ces deux espèces, les éoliennes seront arrêtées lors de
leurs activités intenses, qui ont été recensées.
Paysage
Le travail préliminaire réalisé à Chamblay, situé dans la plaine alluviale de
la Loue, montre que les éoliennes apparaîtront comme d’autres
composantes du secteur, comme le silo ou le château de Clairvans. Elles seront en partie masquées par leur retrait de la lisière du bois. Cette étude
sera poursuivie dans les villages voisins.
Acoustique
La première étape de la mesure acoustique s’est déroulée en mai 2018, à
partir d’un mât de 10 m de haut. Elle fait apparaître une situation modérée.
La seconde étape sera réalisée à partir d’un logiciel spécifique durant le
premier semestre 2019.
L’évolution du projet
Au cours de cette réunion d’information, Jean-Louis Dufour, le maire
de Chamole et acteur du financement participatif citoyen du parc éolien de
sa commune, a fourni tous les renseignements demandés par les visiteurs.
Un site internet sera mis en ligne au cours de l’année 2019 où chacun
pourra suivre l’évolution du projet et s’exprimer.
Contact Mairie de Chamblay au 03.84.37.65.87.
Le Progrès

04/02/19 : CESANCEY - Projet éolien : la population est invitée à en parler
Le vent des éoliennes continue à souffler sur Cesancey. Les études se poursuivent et le maire espère une concertation sereine.
Alors que les autres communes limitrophes n’ont pas donné suite au projet de parc éolien sur le sud-Revermont qui avait suscité des débats et des interrogations il y a un an, Cesansey n’a pas complètement renoncé. Jean-Paul Clavez, maire de Cesancey, avoue que les études se poursuivent sur son territoire. « Mais cela ne veut pas dire que cela se fera : nous sommes en phase de renseignements et d’informations de la part des industriels mais aussi envers les habitants », précise l’élu. En début d’année, une lettre de quatre pages a été envoyée aux habitants « pour les contacter de façon sereine, réfléchie et sans polémique afin de connaître leur avis personnel et avisé concernant un éventuel projet éolien sur la commune. »
Une opportunité financière non négligeable
Une lettre qui explique que ce projet serait une opportunité financière pour la commune et une participation contre les émissions de CO2 et le réchauffement climatique. Un revenu supplémentaire pour le budget communal qui permettrait de « baisser le taux d’imposition, d’entretenir et de mettre aux normes le patrimoine bâti et de mettre des panneaux photovoltaïques sur les bâtiments communaux ».
Pour les seuls habitants de Cesancey, des réunions d’information auront lieu les 15 et 16 février par groupe de 12 à 15 personnes.
Pratique pour plus d’information, contacter la mairie au 03.84.25.04.12.
LA POSITION DES VILLAGES VOISINS
A Gevingey, le maire Christophe Nouzé a annoncé qu’il n’y aura pas d’éolienne tant qu’il sera maire.
À Val-Sonnette les élus se penchent plus vers une autre énergie renouvelable avec un projet photovoltaïque par exemple.
Sainte-Agnès, Frébuans ou Trenal ne veulent pas d’éoliennes mais s’inquiètent sur l’impact qu’auraient le cas échéant les éoliennes de Cesancey sur leur paysage.
Quant au collectif Eolienne du Sur-Revermont, il s’étonne que « quand tant de municipalités renoncent aux propositions des promoteurs d’implanter des éoliennes sur leur territoire, Cesancey considère cela comme l’affaire du siècle ». À minima le collectif demande une information équitable avec participation de représentants du collectif à chaque fois que le promoteur est invité.


02/02/19 : Cesancey : 


29/01/19 : Jura : VILLERS-ROBERT - cérémonie des voeux
Extrait : 
Éoliennes. Une entreprise comtoise est venue présenter au conseil
municipal l’opportunité d’un projet éolien de 5 ou 6 éoliennes, la commune
attend la suite des démarches.
Journal "Le Progrès"

25/01/19 : Hauteroche : « Rien n’est engagé pour l’éolien »
Daniel Degut, le maire de Hauteroche a présenté ses vœux à la population en revenant notamment sur le projet éolien.
Dans son discours ce samedi 19 janvier, le maire a rappelé que la commune nouvelle de Hauteroche était composée depuis janvier 2016 des trois communes dites historiques, Crançot, Granges-sur-Baume et Mirebel qui fonctionnent désormais comme une commune normale avec un conseil municipal de plus de trente personnes. 
Extrait : 
« Je n’oublie pas le projet éolien. À ce jour, la commune ne s’est pas engagée et n’a rien signé. Mais il faut bien se rendre à l’évidence que la consommation en électricité augmentera de 50 % dans les vingt prochaines années et notre production en Bourgogne-Franche-Comté ne couvre pas nos besoins énergétiques. Ce sera à nous de décider dans les prochaines années », explique le maire.
https://www.leprogres.fr/jura-39-edition-lons-le-saunier/2019/01/23/rien-n-est-engage-pour-l-eolien

22/01/19 : MONT-SOUS-VAUDREY - L’association d’opposition veut rencontrer le préfet le 22 janvier 2019
« Nous organisons une conférence ou interviendra un écologiste connu » annonce le président de l’Association pour la sauvegarde de la forêt de Mont-
sous-Vaudrey.
« Un écologiste convaincu et connu », a précisé François Pitet, président
de l’ASFM, vendredi 18 janvier, lors de l’assemblée générale de
l’association. Le quorum, largement atteint a permis de valider plusieurs
propositions et actions. « Faites savoir autour de vous, que nous ne
sommes pas pro-nucléaire, que nous ne sommes nullement soutenus par
tel ou tel lobby, mais qu’au fil des informations que nous découvrons sur le
projet de parc éolien, dans notre forêt, notre inquiétude s’aggrave, et dites
bien que nos actions n’ont que pour seul objectif, celui d’éviter une
catastrophe écologique. »
Pour étayer ses propos, le président a précisé que « la hauteur record de
230 mètres des éoliennes envisagées sur zone, allait nécessiter des socles
en béton qui seront les plus importants sans doute en France. Que la
hauteur de la tour Montparnasse serait largement dépassée. Qu’il n’est pas
honnête de dire que tout cela se fera sans graves dommages pour la forêt".

Dans le cadre des actions 2019, après avoir listé celles de 2018, le bureau prévoit de rencontrer le préfet, afin d’obtenir les réponses à plusieurs questions majeures, rappelant que le document régularisé par le maire, relatif à la promesse de bail,document d’ordre public, en dépit de plusieurs demandes n’avait jamais été produit, et que l’ASFM, avait dû lancer un recours devant le tribunal administratif de Besançon.

Le bureau est constitué de 7 membres, regroupe 140 membres. 703 personnes ont déjà signé la pétition s’opposant à la construction d’un parc éolien en forêt.

CONTACT asfm.39380@gmail.com


15/01/19 La présidente de la région Bourgogne Franche-Comté présente ses vœux sur Facebook
C’est en direct, et sur les réseaux sociaux, que la présidente de la région Bourgogne Franche-Comté Marie-Guite Dufay a présenté ses vœux pour l’année 2019, ce lundi 14 janvier.
Une nouvelle année que Marie-Guide Dufay compte orienter à travers trois axes majeurs. D'abord, la lutte pour l’emploi et le pouvoir d’achat, en "multipliant par deux la possibilité de formation, et via la prise en charge des frais de déplacement. La mobilité ne doit pas être un obstacle pour trouver du travail", témoigne la présidente de Région.
Une démarche possible, notamment, via la mise en place d’un "ticket mobilité", financé avec le concours des entreprises.
Étendre la gratuité des transports scolaires
Toujours côté transports, la gratuité de celui dédié aux scolaires sera étendue à tous les départements de la Région. Un tarif unique à 1,5 euros sera également fixé pour tous les trajets en car.
Internautes. Lors de ses voeux, Marie-Guite Dufay a répondu aux questions de certains internautes en direct. Mobilité, infrastructures routières, accès à la santé... Un compte-rendu sera disponible sur le site de la Région d'ici la fin de semaine.

La solidarité envers les territoires urbains, et ruraux
La transition énergétique, guidera, aussi, les actions de cette nouvelle année. La Région entend, dans le cadre de cet enjeu, favoriser les aides aux travaux de rénovation thermique des logements.
Le conseil régional de Bourgogne Franche-Comté augmentera ses dépenses d'investissement de 20,9% en 2019
Elle poursuivra aussi ses engagements en matière d'investissement dans les énergies renouvelables. "Sur l'éolien, les bénéfices vont souvent à des fonds de pensions étrangers. La richesse produite par cette énergie nouvelle ne reste pas sur nos territoires. La façon d'empêcher cela, c'est de pousser, ce que nous faisons déjà, au financement participatif." 
Troisième et dernier enjeu énoncé : la fraternité. Illustrée par "la solidarité entre les territoires ruraux, et urbains."
Marché de l'Arquebuse, Coulée verte... La Région apporte 3,5 millions d'euros pour soutenir les projets du Grand Auxerrois
https://www.lyonne.fr/auxerre/politique/2019/01/14/la-presidente-de-la-region-bourgogne-franche-comte-presente-ses-vux-sur-facebook_13107187.html


14/01/19 : Un vent de contestation frappe les projets éoliens du bassin lédonien
Dans le bassin lédonien, les projets éoliens ne cessent de se multiplier. Certains aboutissent, comme c’est le cas pour Chamole qui a inauguré ses premières éoliennes en 2018.
D’autres peinent à décoller. En cause ? Un vent de contestation mené par ceux, inquiets de voir le paysage du premier plateau se dénaturer peu à peu.
« Notre paysage on y tient, on ne veut pas d’une zone industrielle », martèle Gwenaëlle Jacquot, membre de l’association de préservation du premier plateau et domiciliée à La Marre.
Dans cette commune de 230 habitants, un projet d’envergure se dessine : des éoliennes de 193 m à hauteur de pale devraient braver les airs d’ici 2025.
Seulement voilà, ces habitants déplorent le manque, voire l’absence d’informations au moment de la signature.
https://www.leprogres.fr/jura-39/2019/01/14/un-vent-de-contestation-frappe-les-projets-eoliens-du-bassin-ledonien


13/01/19 : Une soirée pour changer d’avis sur l’éolien organisée à Lons-le-Saunier
Organisée par Jura Nature Environnement, cette soirée aura pour but de se faire rencontrer pro et anti éoliens afin de faire évoluer l'avis de chacun.
« Eh ! Oh ! L’éolien », tel est l’intitulé de cette soirée qui interpelle. Une soirée organisée le 17 janvier 2019 au Carcom de Lons-le-Saunier, par Jura Nature Environnement (JNE) dans le cadre du programme Plateau Débat Public.
« C’est un programme étatique qui pousse les citoyens, les associations et les élus à débattre autour de thèmes d’actualité », explique Vincent Dams, animateur nature au sein de JNE, et de poursuivre, autour de la thématique de la soirée, « l’éolien, on en parle beaucoup ; sauf que les anti et les pro ne se réunissent qu’entre eux et ne se rencontrent jamais pour débattre. Il se dit de tout, mais surtout n’importe quoi sur le sujet. Le but de la soirée est donc de battre tous ensemble autour du déploiement régional de l’éolien. »
Durant la soirée, de nombreuses thématiques seront abordées, parmi lesquelles la législation, les paysages ou la biodiversité. « Nous ne serons pas là pour donner une vérité, mais pour aborder différents points de vue. Il faut prendre conscience que nous sommes parfois en contradiction avec nous-même ; d’un côté nous sommes contre le nucléaire, donc pour les énergies alternatives, et d’un autre coté, nous sommes pour la préservation de la biodiversité à tout prix. Le but de la soirée sera donc d’identifier nos points communs à tous, pour ne pas ressortir de la soirée avec des clivages. »
Être ouvert d’esprit
Après une entrée en matière par l’intermédiaire d’une animation ludique, pour détendre l’atmosphère, de nombreux spécialistes se succéderont, parmi lesquels des citoyens, des associations, ou encore des élus, avant de finir par un temps d’échange.
« La question n’est pas de savoir si les gens sont pour ou contre l’éolien, mais de savoir comment on l’implante ; dans quelles conditions. Pour cela, il est nécessaire que les personnes qui viendront à la soirée aient l’esprit ouvert et soient prêtes à modifier leurs perceptions. »
Une soirée qui se poursuivra le mardi 22 janvier à la salle des fêtes de Villeneuve-sous-Pymont, en plus petit comité et sur inscription, pour participer à des ateliers thématiques autour des paysages, des contributions citoyennes ou des possibilités d’implantation.
À l’issue, un cahier technique sera rédigé par JNE, puis remis aux élus des territoires locaux, « afin de leur montrer ce que souhaite réellement la population. Nous allons faire des propositions, sur lesquels nous seront prêts, tous ensemble, à travailler avec eux. »
Soirée le 17 janvier à partir de 19 h 30 au Carcom, puis le mardi 22 janvier à la salle des fêtes de Villeneuve-sous-Pymont dès 19 h 30. Réservation sur contact@jne.asso.fr


22/12/18 : Perrigny

19/12/18 : Eolienne citoyenne de Chamole : la vente officialisée à Lons 😡😡
Citoyens, collectivités et acteurs économiques locaux ont signé ce mercredi 19 décembre l’acquisition d’une éolienne du parc de Chamole avec Enercon. Son coût : 5 M €.
Citoyens, collectivités et acteurs économiques locaux ont signé ce mercredi 19 décembre dans les locaux du Sidec du Jura àLons-le-Saunier, l’acquisition d’une éolienne du parc de Chamole avec le constructeur Enercon. Son coût : 5 M €.
Un projet précurseur
En 2007, lorsque le développeur Intervent rencontre la commune de Chamole et son maire Jean-Louis Dufour pour proposer d’étudier la faisabilité d’un parc éolien, personne n’aurait pu dire qu’il serait le premier parc du Jura et encore moins qu’une de ses six éoliennes serait détenue par les citoyens et les collectivités. Le projet éolien de Chamole fait figure de précurseur et de défricheur dans ce type de montage.
Dès la phase d’études, des citoyens de Chamole et des communes des alentours créent Vents du Grimont, une association dont l’objectif sera de suivre le projet et d’y apporter les contributions du territoire. Son travail a notamment permis d’arriver à cet accord visant la cession d’une éolienne à des acteurs locaux, publics et citoyens. Cet accord, passé avec le développeur Intervent, a été accepté par Enercon, constructeur et exploitant des autres éoliennes.
De nombreux partenaires
De nombreux partenaires institutionnels et associatifs, notamment le Sidec du Jura, l’Ademe, la Région Bourgogne Franche-Comté et l’Ajena, ont concouru à la création de la SEM EnR Citoyenne et de Jurascic pour financer cette acquisition. Ces deux structures sont désormais opérationnelles, techniquement et financièrement, pour apporter des solutions aux porteurs de projet publics et citoyens qui souhaitent être partie prenante de ces projets d’énergies renouvelables. La SEM Energies Renouvelables Citoyenne, Jurascic, la commune de Chamole, ERCISOL et Energie Partagée Investissement sont les coacquéreurs d’une éolienne de 3 MW produisant l’équivalent de la consommation électrique de 2000 ménages (hors chauffage et eau chaude sanitaire).
Chamole était déjà réputée pour sa production laitière qui fournit l’équivalent de la consommation annuelle de 2 000 personnes en Comté. Avec sa production électrique et son réseau de chaleur, la commune (170 habitants) est pleinement engagée dans la transition énergétique…
Boris de Wolf, directeur du développement d’Enercon France (au centre) a annoncé que des discussions étaient en cours avec des communes voisines de Chamole pour implanter de nouvelles éoliennes.


17/12/18Antoine Waechter à Lons-le-Saunier



01/12/18



29/11/18 : Pour le député Sermier, c’est le nucléaire d’abord
Le député Jean-Marie Sermier (Les Républicains), propose de miser sur l’énergie nucléaire et de supprimer les aides accordées à l’éolien et au solaire. Un choix qui n’est pas forcément apprécié par les milieux écologistes dolois.
Deux jours avant le discours d’Emmanuel Macron, Jean-Marie Sermier s’est exprimé sur sa page Facebook sur la colère des Gilets jaunes. « Taxer ceux qui utilisent leur automobile pour travailler et vivre n’a rien d’environnemental », affirme le député jurassien, vice-président de la commission du développement durable à l’Assemblée nationale. Défendant une politique « bas carbone », il propose plusieurs mesures pour valoriser le nucléaire et réduire les besoins en énergie fossile. Il suggère « que les 3,85 milliards d’euros prévus pour le soutien à l’éolien et au solaire en 2019 […] soient réorientés sur un plan de mobilité bas carbone. »
"On n’a pas les moyens d’investir à la fois dans les énergies renouvelables et dans le nucléaire." Hervé Prat, ancien maire d’Eclans Nenon
« C’est démagogique »Des propositions qui ont fait bondir certains militants écologistes de la région doloise. « C’est complètement démagogique », déclare Ako Hamdaoui, conseiller municipal d’opposition écologiste de Dole, qui ne manque pas de rappeler que le nucléaire est aussi une énergie fossile. « Il ne prend pas en compte le traitement des déchets. Il faut faire une taxe carbone comme en Suède, où chaque fois qu’on augmente cette taxe, les autres impôts diminuent », poursuit le conseiller municipal. Pour Hervé Prat, ancien maire d’Éclans-Nenon et citoyen engagé, la position de Jean-Marie Sermier a au moins le mérite d’être réaliste. « Il a le mérite de dire la vérité par rapport à Emmanuel Macron qui nous ment », explique l’ancien élu. Et d’ajouter : « on n’a pas les moyens d’investir à la fois dans les énergies renouvelables et dans le nucléaire. Il faut faire un choix, mais pour moi c’est le mauvais. »
Présenté ce lundi par la ministre des Transports Élisabeth Borne, le projet de loi sur les mobilités vise à améliorer et rendre moins polluants les déplacements. L’occasion de débattre sur les propositions du gouvernement, ajoute Jean-Marie Sermier, qui appelle Emmanuel Macron à supprimer la hausse des taxes sur les carburants, prévue pour le 1er janvier 2019.
https://www.leprogres.fr/jura-39-edition-dole/2018/11/29/pour-le-depute-sermier-c-est-le-nucleaire-d-abord

27/10/18 : Un panneau du projet éolien de Publy-Revigny criblé de balles de fusil
Un panneau signalant l’implantation éventuelle d’un parc éolien a été criblé de balle de fusil. Les maires des deux communes condamnent cet acte avec fermeté.
Dans le cadre d’une étude sur l’implantation éventuelle d’un parc éolien sur les communes de Publy et Revigny, un mât de 100 mètres de haut a été installé par Nordex France en mars dernier, pour mesurer notamment la force du vent. Des panneaux signalant ce dispositif ont été installés aux alentours de ce mât. L’un d’eux a été criblé de balles de fusil le 23 octobre dernier.
Jean Pimentel et Jean-Yves Bailly, les maires des deux communes concernées, condamnent avec fermeté cet « acte d’intimidation intolérable contre Nordex France et les élus engagés à ses côtés depuis 2016 ». Tous deux rappellent la genèse du projet depuis 2015, en association avec la population des deux villages. « Il y a eu une information et ceux qui le souhaitaient ont participé à des visites de parcs éoliens en activité. Ce n’est qu’après cette phase de consultation locale que nos conseils municipaux ont délibéré en faveur du projet. Les habitants de Publy et de Revigny opposés au projet ont légitimité à s’exprimer mais cela doit se faire dans le respect de chacun ».
Une nouvelle réunion avec les habitants
Une nouvelle phase d’échanges avec les habitants sera engagée dans les prochaines semaines avant que le résultat des études de faisabilité ne soit communiqué. « En mars 2019, nous saurons si le projet est viable, précisent Jean Pimentel et Jean-Yves Bailly. Ensuite seulement des études paysagères, environnementales et écologiques pourraient être lancées. Un projet éolien s’inscrit dans un temps long. Rien ne sera caché aux habitants et ils pourront participer régulièrement, mais la violence n’aura jamais sa place dans ce cadre ».
Une plainte a par ailleurs été déposée par Nordex France.
Contact : mairie de Publy, 03.84.48.39.65. Mairie de Revigny, 03.84.24.22.82.

15/10/18 : Les opposants vent debout contre les projets d'éoliennes
Quatre à six projets (pour plus de 25 éoliennes) parsèment le territoire compris entre la côte de l’Heute et les hauteurs de Lons. A Hauteroche, les opposants se mobilisent pour éviter la signature d’un bail avec la Compagnie Nationale du Rhône.
L'inquiétude se lisait sur le visage des 110 personnes présentes dernièrement à la salle des fêtes de Crançot, venues de Hauteroche mais aussi de tout le plateau.
Les projets éoliens se sont en effet multipliés : après Chamole (où un projet de 12 éoliennes se rajouterait aux 6 déjà existantes), La Marre (6 éoliennes), Hauteroche (6 + 5 éoliennes), Perrigny (6 éoliennes) et Revigny-Publy (6 éoliennes). Les projets de Vevy (4 éoliennes) et Bonnefontaine semblent en revanche écartés, mais 25 aérogénérateurs au moins pourraient naître au total sur l’ensemble de cette zone.
C’est pourquoi le CAPPJE (Collectif d'Alerte du Premier Plateau du Jura sur les Eoliennes) a initié une réunion d’information, brossant un tableau assez sombre du déploiement de ces aérogénérateurs d’environ 200 m de haut.
Des arguments ciblés
Premiers arguments des « antis » : l’atteinte au paysage, « bien commun de tous » et la dépréciation des biens immobiliers chiffrée selon eux entre « 10 et 30 % », mais aussi le bruit. Des normes existent pour qu’il soit perçu à 35 Db maximum dans les maisons les plus proches, mais le Dr Borsotti, membre d’une autre association anti-éoliennes, a évoqué la présence d’un syndrome spécifique touchant certaines personnes (troubles du sommeil, acouphènes, céphalées, fatigue, etc.).
Etienne Dumas, de Mirebel, a quant à lui mis en garde contre « la promesse de bail emphytéotique qui vaut bail : les communes …/… démarchées par des opérateurs privés …/…ne peuvent plus ensuite mettre fin au processus ».
Ce qui est déjà le cas à Perrigny/ Revigny et à La Marre (où les études sont en cours depuis 1 an environ).
Les opposants ont dénoncé un « business » où opérateurs et fonds de pension étrangers font leurs choux gras d’une réglementation très incitative :
« Edf est par exemple obligé d’acheter cette énergie à 80 €/Kwh même quand le prix du marché tombe à 16 ou 26 €/Kwh. Qui paye ce supplément ? Vous et moi par nos impôts ou taxes ».
Crançot déjà plus « bruyant » que Chamole ?
Daniel Segut, maire de Hauteroche, a pour sa part rappelé « qu’aucune promesse de bail n’était signée avec un opérateur. Si la commune décide d’arrêter le projet par une simple délibération, elle n’aurait aucune indemnité à verser ».
Réaffirmant son intérêt pour ce projet afin "d’assurer la transition énergétique et l’avenir", il resterait néanmoins à vérifier sa faisabilité par rapport au SCOt (Schéma de COhérence Territorial) du pays lédonien, bien que celui-ci ne s’impose pas directement à la commune. Ce schéma d’urbanisme pourrait en effet réduire l’implantation d’éoliennes (si tant est que Hauteroche fasse partie des zones visées).
« L’une des propositions d’orientation relative au volet « mix énergétique » exclut l’implantation des éoliennes des pôles touristiques». Concernant le bruit émis par les éoliennes, le maire s’est rendu à Chamole pour le tester in situ : « j’ai relevé environ 30-35 Db, alors qu’à Crançot le bruit oscille déjà entre 35 Db et 70 Db selon les jours (présence de la route) »…
Concernant les problèmes de santé évoqués par les opposants, « les cas cités par le Dr Borsotti concernaient principalement une famille, et ne peuvent être généralisés » explique-t-il.
Un document d’information a été ou sera distribué dans toutes les boites à lettres pour permettre aux habitants de se faire leur opinion a-t-il conclu, précisant que la distance minimale entre les éoliennes et les premières maisons serait de 1000m (et non 500 m) si le projet voit le jour.
A suivre...
11/10/18 : (Jura) Éolien : le Conseil d’État œuvre pour débloquer les procédures administratives 😡
De plus en plus dynamique, la filière éolienne française a un rôle important à jouer dans le cadre de notre transition énergétique.
Pourtant de nombreux projets font face à un blocage administratif et ne peuvent aboutir. Alors que les plus hautes éoliennes de France viennent d’être inaugurées dans le Jura, le Conseil d’État vient d’annoncer l’instauration d’une nouvelle mesure visant à simplifier la procédure d’autorisation d’implantation des éoliennes. Explications.
La MRAE pour délivrer l’autorisation environnementale
En décembre 2017, le Conseil d’État décide d’annuler un décret donnant au Préfet de région la responsabilité de délivrer l’autorisation environnementale nécessaire au développement d’un projet de parc éolien.
Dans l’instruction d’un dossier, le Préfet assume déjà le rôle d’autorité administrative : il délivre en effet l’autorisation finale du projet, une mission que le Conseil d’État estime incompatible avec celui d’autorité environnementale.
Depuis l’annulation de ce décret, aucun nouveau texte de loi n’a été publié afin d’attribuer à une autre instance étatique la compétence de délivrer cette autorisation environnementale.
Une décision rendue jeudi 4 octobre vient enfin de débloquer la situation : c’est aux Missions Régionales d’Autorité Environnementale (MRAE) que le Conseil d’État souhaite confier la responsabilité d’accorder cette autorisation environnementale.
La proposition du Conseil d’État a bien évidemment été accueillie avec beaucoup de soulagement par les professionnels du secteur éolien français.
Selon France Énergie Éolienne (FEE), le vide juridique créé en décembre 2017 aurait entrainé l’arrêt de 3.000 MW de projets éoliens en cours d’instruction et 2000 MW de projets autorisés mais soumis à des recours.
“Nous sommes très satisfaits de cette décision qui est une réponse très pragmatique à la situation que connaît le secteur depuis dix mois”, a déclaré Antoine Guiheux, secrétaire général de FEE, aux journalistes de l’AFP.
Il s’est notamment félicité de la décision de ne pas lancer de nouvelle enquête publique pour les projets approuvés par la MRAE et par le Préfet.
Les plus hautes éoliennes de France inaugurées dans le Jura
Alors que les procédures administratives semblent se simplifier pour les porteurs de projets éoliens, la France a célébré le lancement de ses plus hautes éoliennes.
C’est dans la commune de Chamole, située dans le Jura, qu’ont été inaugurées six turbines éoliennes culminant à 193 mètres de hauteur en bout de pale.
Lancé en 2007, le projet éolien de Chamole réunit l’énergéticien Intervent et le fabricant d’éoliennes Enercon mais également des collectivités locales et des investisseurs privés. “Il n’y a pas eu d’opposition. On a pris les devants, échangé avec les riverains et on les a intégrés au projet”, explique Jean-Louis Dufour, maire de Chamole.
Ce ne sont pas moins de 630 personnes qui ont décidé de participer au financement de ce projet renouvelable. Pour un résultat des plus satisfaisants : la mobilisation citoyenne a permis de réunir la somme d’un million d’euros, soit de quoi financer intégralement la construction et l’exploitation d’une des éoliennes du parc.
La construction de l’ensemble des équipements du parc jurassien a nécessité une enveloppe budgétaire de 32 millions d’euros.
Grâce à un contrat de rachat d’électricité signé avec l’électricien français EDF, ce financement devrait être remboursé d’ici quinze ans.
Du côté de son exploitation, le parc devrait générer annuellement 33 millions de kilowattheures d’électricité 100% renouvelable : un volume suffisant pour couvrir l’ensemble des besoins électriques de 12.000 foyers français.
Et, surtout, permettre d’éviter le rejet de 2.300 tonnes de dioxyde de carbone dans l’atmosphère.

09/10/18Un projet à six éoliennes se dessine en Basse Joux
Les études menées par l’agence Opale sur les communes de Plénise, Esserval-Tartre, Mièges et Censeau, dans le massif forestier de la Basse Joux, se poursuivent.
A ce jour, l’équipe de projet envisage un schéma à six éoliennes. Un site internet a été mis en ligne afin d’informer les habitants des avancées.
Le coût des travaux et les retombées économiques du projet y sont également renseignés.
10 à 15 % du chantier serait sous-traité à des entreprises locales. La dernière étape, décisive, sera la constitution d’un dossier d’autorisation.
Dans le meilleur délai de réponse, la construction pourrait démarrer en 2020 pour une mise en service fin 2021.






https://www.leprogres.fr/jura-39/2018/10/09/un-projet-a-six-eoliennes-se-dessine-a-la-basse-joux

01/10/18 : Avec 193 mètres, les éoliennes inaugurées le 29 septembre dans le Jura sont les plus hautes de France😢😢
Six éoliennes ont été inaugurées samedi à Chamole dans le Jura (est de la France). La production électrique attendue est de près de 33 millions de kWh par an
Les plus hautes éoliennes de France ont été inaugurées samedi à Chamole dans le Jura (est du pays). À eux seuls, ces six colosses de béton produisent l’équivalent de la consommation électrique annuelle d’une ville de 12 000 foyers.
Érigées sur les terres agricoles et dans les bois de cette commune de 170 habitants, elles dominent le premier plateau jurassien, avec une hauteur en bout de pale de 193 mètres. « C’est une grande satisfaction, l’aboutissement de dix ans de travail avec des acteurs qui croient en la transition écologique », s’est réjoui Fabrice Gourat, président d’Intervent, bureau d’études mulhousien en charge du développement du parc éolien.
Débuté en 2007, le projet réunit Intervent, l’allemand Enercon, qui a construit les éoliennes et en assure la maintenance, des investisseurs privés et des collectivités locales, dont la commune de Chamole. « Il n’y a pas eu d’opposition. On a pris les devants, échangé avec les riverains et on les a intégrés au projet », a expliqué Jean-Louis Dufour, maire de Chamole.
Environ 630 personnes ont ainsi investi près d’un million d’euros dans une société en charge du financement et l’exploitation de l’une des éoliennes. Elle servira à l’avenir au développement d’autres projets autour des énergies renouvelables.
Après un an de construction, les trois pales de chaque édifice, accrochées à un impressionnant rotor de 115 mètres de diamètre, ont commencé à tourner en décembre sous l’effet du vent. Les éoliennes atteignent leur puissance maximale lorsqu’il souffle à 12 m/s à hauteur des nacelles, situées à 135 mètres, « un phénomène très régulier », estime Hartmut Schulteis, chargé de l’exploitation du parc pour Enercon. « Au sol, la vitesse du vent est bien moindre que dans d’autres régions, mais ces éoliennes sont les plus hautes de France pour aller chercher cette vitesse », détaille-il.
La production électrique attendue est de près de 33 millions de kWh par an, suffisant pour alimenter les communes environnantes en « électricité propre et renouvelable », selon les porteurs du projet. « Cela permettra d’éviter le rejet de 2 300 tonnes de gaz à effet de serre dans l’atmosphère chaque année », estiment-ils.
Le parc éolien de Chamole a nécessité un investissement total avoisinant 32 millions d’euros. Un contrat a été signé avec EDF pour le rachat de l’électricité, qui « permettra de rembourser les financements en 15 ans », selon Fabrice Gourat. La filière éolienne représente désormais près de 5% de la production électrique totale en France, selon une étude du ministère de la Transition écologique et solidaire, citée par les porteurs du projet.
https://energies-media.com/avec-193-m-eoliennes-jura-plus-hautes-de-france/

30/09/18 : 😡😡😡 Jura : Les plus hautes éoliennes de France inaugurées
Les plus hautes éoliennes de France ont été inaugurées samedi à Chamole, à côté de Poligny. Érigées sur les terres agricoles et dans les bois de cette commune de 170 habitants, elles dominent le premier plateau jurassien, avec une hauteur en bout de pale de 193 mètres. Débuté en 2007, le projet réunit le bureau d’études mulhousien Intervent, en charge du développement du parc éolien, l’allemand Enercon, qui a construit les éoliennes et en assure la maintenance, des investisseurs privés et des collectivités locales, dont la commune de Chamole. Après un an de construction, les trois pales de chacun des six édifices, accrochées à un impressionnant rotor, ont commencé à tourner en décembre. Les éoliennes atteignent leur puissance maximale lorsque le vent souffle à 12 m/s à hauteur des nacelles, situées à 135 mètres. La production électrique attendue est de près de 33 millions de kWh par an, suffisant pour alimenter les communes environnantes en « électricité propre et renouvelable », selon les porteurs du projet. Le parc éolien de Chamole a nécessité un investissement total avoisinant 32 millions d’euros. Un contrat a été signé avec EDF pour le rachat de l’électricité, qui « permettra de rembourser les financements en quinze ans », selon Fabrice Gourat, président d’Intervent.

29/09/18 : Jura : les plus hautes éoliennes de France inaugurées😡
Le parc de Chamole possède officiellement les éoliennes les plus hautes de France.
À eux seuls, ces six colosses de béton produisent l’équivalent de la consommation électrique annuelle d’une ville de 12 000 foyers : les plus hautes éoliennes de France ont été inaugurées samedi à Chamole dans le Jura.
Érigées sur les terres agricoles et dans les bois de cette commune de 170 habitants, elles dominent le premier plateau jurassien, avec une hauteur en bout de pale de 193 m. « C’est une grande satisfaction, l’aboutissement de dix ans de travail avec des acteurs qui croient en la transition écologique », s’est réjoui Fabrice Gourat, président d’Intervent, bureau d’études mulhousien en charge du développement du parc éolien.
Débuté en 2007, le projet réunit Intervent, l’allemand Enercon, qui a construit les éoliennes et en assure la maintenance, des investisseurs privés et des collectivités locales, dont la commune de Chamole. « Il n’y a pas eu d’opposition. On a pris les devants, échangé avec les riverains et on les a intégrés au projet », a expliqué Jean-Louis Dufour, maire de Chamole.
Environ 630 personnes ont ainsi investi près d’un million d'euros dans une société en charge du financement et l’exploitation de l’une des éoliennes. Elle servira à l’avenir au développement d’autres projets autour des énergies renouvelables. Après un an de construction, les trois pales de chaque édifice, accrochées à un impressionnant rotor de 115 m de diamètre, ont commencé à tourner en décembre sous l’effet du vent.
Situées à 135 m de hauteur
Les éoliennes atteignent leur puissance maximale lorsqu’il souffle à 12 m/s à hauteur des nacelles, situées à 135 m, « un phénomène très régulier », estime Hartmut Schulteis, chargé de l’exploitation du parc pour Enercon. « Au sol, la vitesse du vent est bien moindre que dans d’autres régions, mais ces éoliennes sont les plus hautes de France pour aller chercher cette vitesse », détaille-il.
La production électrique attendue est de près de 33 millions de kWh par an, suffisant pour alimenter les communes environnantes en « électricité propre et renouvelable », selon les porteurs du projet. « Cela permettra d’éviter le rejet de 2 300 t de gaz à effet de serre dans l’atmosphère chaque année », estiment-ils.
Le parc éolien de Chamole a nécessité un investissement total avoisinant 32 millions d'euros. Un contrat a été signé avec EDF pour le rachat de l’électricité, qui « permettra de rembourser les financements en 15 ans », selon Fabrice Gourat. La filière éolienne représente désormais près de 5 % de la production électrique totale en France, selon une étude du ministère de la Transition écologique et solidaire, citée par les porteurs du projet.

29/09/18 : Les plus hautes éoliennes de France inaugurées dans le Jura
Les six colosses de béton, inaugurés hier, à Chamole, dans le Jura, s’élèvent à 193 mètres. Leurs pales sont censées produire l’équivalent de la consommation électrique de 12 000 foyers.
Elles ont commencé à tourner en décembre, après un an de travaux. Les plus hautes éoliennes de France ont été inaugurées samedi à Chamole (Jura). Érigées sur les terres agricoles et dans les bois de cette commune de 170 habitants, elles dominent le premier plateau jurassien, avec une hauteur en bout de pale de 193 mètres.
« C’est une grande satisfaction, l’aboutissement de dix ans de travail avec des acteurs qui croient en la transition écologique », s’est réjoui Fabrice Gourat, président d’Intervent, bureau d’études mulhousien en charge du développement du parc éolien. Lancé en 2007, le projet réunit Intervent, l’allemand Enercon, qui a construit les éoliennes et en assure la maintenance, des investisseurs privés et des collectivités locales, dont la commune de Chamole.
630 investisseurs
« Il n’y a pas eu d’opposition. On a pris les devants, échangé avec les riverains et on les a intégrés au projet », a expliqué Jean-Louis Dufour, maire de Chamole. Environ 630 personnes ont ainsi investi près d’un million d’euros dans une société en charge du financement et l’exploitation de l’une des éoliennes. Elle servira à l’avenir au développement d’autres projets autour des énergies renouvelables.
Les trois pales de chaque édifice sont accrochées à un impressionnant rotor de 115 mètres de diamètre. Les éoliennes atteignent leur puissance maximale lorsque le vent souffle à 12 m/s à hauteur des nacelles, situées à 135 mètres, « un phénomène très régulier », estime Hartmut Schulteis, chargé de l’exploitation du parc pour Enercon. « Au sol, la vitesse du vent est bien moindre que dans d’autres régions, mais ces éoliennes sont les plus hautes de France pour aller chercher cette vitesse », détaille-il.
33 millions de kWh par an
La production électrique attendue est de près de 33 millions de kWh par an, suffisant pour alimenter les communes environnantes en « électricité propre et renouvelable », selon les porteurs du projet.« Cela permettra d’éviter le rejet de 2 300 tonnes de gaz à effet de serre dans l’atmosphère chaque année », estiment-ils.
Le parc éolien de Chamole a nécessité un investissement total avoisinant 32 millions d’euros. Un contrat a été signé avec EDF pour le rachat de l’électricité, qui « permettra de rembourser les financements en quinze ans », selon Fabrice Gourat.
La filière éolienne représente désormais près de 5 % de la production électrique totale en France, selon une étude du ministère de la Transition écologique et solidaire, citée par les porteurs du projet.

27/09/18 : Chamole - Poligny 



26/09/18 : Eolien : l’extension du parc de Chamole abordée lors du conseil municipal de Poligny
Le conseil municipal de Poligny a abordé la possible arrivée d'éolienne sur le territoire de la forêt communale. Des discussions sont en cours avec l'opérateur Intervent.
Le conseil municipal de Poligny s’est tenu en mairie, vendredi 21 septembre. De nombreux points étaient à l’ordre du jour.
Parc éolien de Chamole : une extension vers Poligny ?
La société Intervent (Mulhouse) qui a développé le parc éolien de Chamole envisage une extension sur des communes voisines dont Poligny avec 6 à 12 mâts supplémentaires. Une rencontre entre le constructeur ENR Con EiPP, Intervent et la municipalité est prévue vendredi 28 septembre avant l’inauguration officielle le samedi 29 septembre. À Chamole, sur les 6 mâts déjà construits, 5 sont exploités par le constructeur et un autre va devenir la propriété de 600 citoyens. Cet état d’esprit participatif serait poursuivi dans le cadre de cette extension.
"Dominique Bonnet affirme avoir reçu une autre proposition d’une autre société mais a affirmé vouloir éventuellement travailler avec Intervent « qui connaît déjà le terrain »."
Intervent a évoqué l’hypothèse de la création d’une cellule de maintenance pour l’entretien des éoliennes, un équipement qui pourrait être également installé en forêt de Poligny car un autre projet de parc éolien est en cours près d’Oyonnax (Ain).
« Ce n’est qu’une information, la Ville de Poligny ne s’est pas engagée », précise le maire.
La minorité municipale note « que la création d’une éolienne citoyenne serait actée dès le départ dans le nouveau projet ce qui permettrait de valoriser tout le travail bénévole déjà effectué par le maire de Chamole et bien d’autres ». .....

https://actu.fr/bourgogne-franche-comte/poligny_39434/eolien-lextension-parc-chamole-abordee-lors-conseil-municipal-poligny_18772389.html

10/09/18 : Gevingey : le vent tourne-t-il pour les éoliennes ?
Face à l’opposition farouche d’un collectif, les élus avancent la faculté de se retirer du projet à tout moment et l’intérêt de « garder la main ».
Huées, interventions enflammées, coups de gueule : l’ambiance était électrique au caveau de Gevingey lors de la première soirée d’information sur le projet éolien, le 29 août. Face à plus de 160 opposants chauffés à blanc, venus de Gevingey et des communes alentours (mais aussi de beaucoup plus loin : Saint-Amour, Mont-sous-Vaudrey, etc.), seuls 2 élus de Gevingey –dont les opposants eux-mêmes ont reconnu le courage- étaient présents : Bruno Guespin, 3e adjoint au maire et Jean-Yves Maya, conseiller municipal. Le maire Christophe Nouzé –par ailleurs directeur de l’Ajena (association en énergie et environnement)- s’était excusé au motif d’une « d’une mission professionnelle qui le met en relation avec des développeurs d'énergie renouvelables ». Bruno Guespin a regretté « qu’un vent de panique se soit emparé de tout le village » avant toute discussion. Déplorant un « procès d’intention », il a rappelé qu’ « aucun élu ne tirait un bénéfice personnel » de l’opération, et que « la commune ne mettrait aucune somme dans les études préliminaires ». Il a également fixé l’ordre du jour : « opérer une démarche active pour garder les manettes sur le projet » (sous-entendu, éviter que le projet ne migre vers des terrains privés, et non communaux).
« On nous prend pour des jambons ! »
Pour ce faire, il a proposé aux présents de « recueillir leurs questions pour fixer un cahier des charges au développeur » sur quatre thématiques : l’environnement, la santé, le marché de l’immobilier, les retombées financières. Et des questions, il en est tombé une avalanche, majoritairement hostiles au projet qui prévoit l’installation de 3 éoliennes d’une puissance de 3 MW chacune sur un secteur non défini (Sur la Côte ? Montorient ? La Muhans ?) : « Est-on prêt à dynamiter le potentiel touristique du sud Revermont ? Quel est le prix de nos vies ? » se sont exclamés des habitants de Geruge ou d’ailleurs, craignant aussi une dévalorisation de leurs biens immobiliers. Autre problème : « Où passez-vous pour monter ces éoliennes ? Combien de forêts faudra-t-il détruire pour construire des pistes ? ». Autre inquiétude à propos du déroulé de la procédure : « On nous prend pour des jambons ! Aucun promoteur n’investit 800.000 € dans des études préalables pour abandonner ensuite ». Pointant du doigt l’exemple de Chamole, où un projet de 12 éoliennes s’ajouterait aux 6 existantes, un opposant s’est écrié : « Les éoliennes, c’est comme une épidémie : quand vous en avez 3 ou 4, vous pouvez en avoir 10 ou 20 plus tard ». Les opposants très organisés et très actifs au sein du collectif « Eoliennes du Jura » ont menacé les élus : « Savez-vous à quel tsunami (et à quels procès) vous vous exposez demain ? ».
Le Scot, juge de paix ?
Bruno Guespin a rappelé pour conclure « qu’aucun permis de construire ne serait déposé sans avis de la population ». Comme garantie supplémentaire, il a proposé de soumettre une clause au développeur Vent d’Oc : « la faculté d’abandonner le projet sans frais si le conseil municipal y est défavorable ». Un courrier adressé le 2 août par Ecla (Espace communautaire Lons Agglomération) à propos de la révision du SCOt (Schéma de COhérence Territorial) aux maires pourrait réduire l’implantation d’éoliennes (si tant est que Gevingey fasse partie de la zone visée) : « L’une des propositions d’orientation relative au volet « mix énergétique » exclut l’implantation des éoliennes des pôles touristiques». Autre inconnue : la présence de chiroptères dans les grottes de Gravelle qui « pourrait trancher, l’espèce étant l’une des plus protégée » selon Jean-Claude Gelis, ancien maire de Gevingey.
Stéphane Hovaere
http://www.hebdo39.fr/article-gevingey-le-vent-tourne-t-il-pour-les-eoliennes,23002.htm

07/09/18 : Hauteroche : 

06/09/18 : Gevingey :



03/09/18 : Champagney : Voilà ce que l'on peut trouver à la fête de l'agriculture : 
03/09/18 : Mont-sous-Vaudrey :


01/09/18 : Gevingey : Aux infos régionales : à 3mn05

31/08/18 : Gevingey : réunion publique du 29 août

16/08/18 : Mont-sous-Vaudrey : 





02/08/18 : JURA NORD: LE FINANCEMENT PARTICIPATIF AU SERVICE DU PARC ÉOLIEN 😠😠
Depuis le lancement de l'opération le 25 juin, les particuliers avaient l'opportunité de prêter de l’argent pour permettre au projet éolien de Jura Nord de sortir de terre.
Ouvert à tout le territoire français, le premier palier de 100.000 euros a été atteint en moins de 4 jours! Suite à ce premier succès, la société organisatrice a décidé de fixer un nouvel objectif de 100.000 euros, réservé aux habitants de la Communauté de communes Jura Nord cette fois et avec le même succès. Au total, ce sont 391 personnes qui ont apporté leur soutien à ce projet local autorisé par arrêté préfectoral du 27 juillet 2017.
Onze éoliennes seront installées dès l’an prochain sur les communes de Gendrey, Sermange et Saligney. Les machines devraient atteindre une hauteur maximale de 150 mètres. L’objectif étant d’atteindre une production de 50 millions de kWh, soit l’équivalent de la consommation annuelle de 10.000 ménages, correspondant à 23.000 habitants.
L’énergie électrique produite par le parc éolien sera transportée jusqu’au poste de Saint-Vit, qui alimente lui-même le territoire de Jura Nord. Les retombées fiscales pour les collectivités locales représentent plus de 30 000 euros par éolienne et par an.
http://pleinair.net/economie/item/75280-jura-nord-le-financement-participatif-au-service-du-parc-eolien


01/08/18 : Projet de parc éolien Jura Nord : Velocita collecte 100 000 € localement 😠😠
La collecte sur le site lendosphere.com était pour partie réservée aux habitants de Jura nord à qui le porteur de projet propose une rémunération de 7% / an sur deux ans.
« Il aura fallu moins d’une semaine pour que 247 personnes décident de prêter entre 50 € et 1 000 € pour financer les études d’ingénierie du parc éolien de Jura Nord », annonçait début juillet la société Velocita, associée au cabinet bisontin Opale Energies pour mener à bien le projet d’installation de onze éoliennes sur les communes de Gendrey, Sermange et Saligney.
L’objectif de collecte était de 100 000 €, que l’emprunteur a doublé en précisant que l’offre n’était plus proposée qu’aux habitants du territoire pour qui la rémunération annuelle était de 7 % (au lieu de 5%).
Suite à cette annonce, 150 personnes ont souscrit en moyenne 350 € pour porter la somme collectée au nouveau plafond de 200 000 €.
« Cette opération était la 5e lancée par Velocita Énergies sur Lendosphere. Nous voulons ainsi favoriser le recours à une épargne en circuit court et permettre des retombées économiques directes pour les riverains des projets. Cela permet aux citoyens d’investir en plaçant leur épargne avec un taux d’intérêt bonifié et de devenir ainsi les banquiers de ce parc éolien », écrit le porteur de projet.
50 millions de kWh par an
La construction du parc éolien de Jura Nord, dont le dossier a reçu l’aval des services de l’Etat, devrait débuter en 2019, pour une mise en service à la fin de la même année, ou début 2020.
L’investisseur précise qu’il pourra, avec une puissance totale de 24,2 MW produire 50 millions de kWh par an. « Le parc permettra de couvrir la consommation électrique annuelle de 10 000 ménages, soit l’équivalent de deux fois la population de la Communauté de communes de Jura Nord ».
A l’association des Amis de Sermange, qui lutte contre le projet, on s’étonne que Velocita engage des dépenses alors que le projet fait l’objet de plusieurs recours devant le tribunal administratif, notamment pour des irrégularités de procédure dans les délibérations adoptées par les conseils municipaux.
Pour Aymeric Verwaerde, la campagne de financement participatif relève plus de l’effet de communication que d’un réel souci de l’intérêt des riverains, ajoutant : « Ils ont fait un peu de gyrobroyage pour montrer que ça bouge… »
Gérôme Fassenet, président de la communauté de communes Jura Nord, se félicite de cet engagement des habitants du territoire en faveur d’un projet pour lequel les discussions ont débuté en 2013.
(© Velocita Energies) (©Velocita Energies.)
https://actu.fr/bourgogne-franche-comte/gendrey_39246/projet-parc-eolien-jura-nord-velocita-collecte-100-000-e-localement_18016916.html

28/07/18GEVINGEY - Poursuite des polémiques autour du projet de parc éolien
Opposants et riverains ont investi la salle du conseil municipal ce jeudi 26 juillet pour protester contre l’éventuel parc éolien.
Jamais la salle du conseil n’avait connu telle affluence ce jeudi 26 juillet. Entre 80 et 100 personnes ont assisté à la présentation du parc éolien. Un conseil municipal prévu initialement le 10 juillet finalement reporté pour cause de quorum. Devant une telle affluence et avec l’accord des membres de conseil, Christophe Nouzé a modifié l’ordre du jour, en débutant par les questions diverses.
L’intérêt du public s’est concentré uniquement sur l’éventuelle création d’un parc éolien. « La commune est depuis toujours impliquée dans la transition écologique. Elle a été sollicitée ainsi que les communes voisines pour étudier la faisabilité d’implantation d’un parc éolien. Ce projet serait pour Gevingey la possibilité de participer au plus grand défi de ce début de siècle sur la façon de consommer et produire autrement, et notamment en ce qui concerne l’énergie. Face à la baisse des compensations financières de l’État, la commune ne souhaite pas se précipiter et s’engager sans un programme détaillé.
Des données précises
C’est pourquoi, elle propose toute une batterie d’études sur les vents, la topologie et la géographie du lieu et son environnement entre la faune et la flore. Enfin les élus souhaitent connaître le coût détaillé et l’efficacité du projet.
Avant de consulter la population et d’accepter ou non le projet, les études, gratuites, n’engageant en rien la réalisation du projet. La commune invite donc les habitants, à une réunion publique le 29 août 2018, à 20 h 30 au caveau. « La commune ne validera la réalisation du projet qu’après avis de la population », précise Christophe Nouzé, le maire.
Toutes les communes dans un rayon de vingt kilomètres seront sollicitées.
Contact : mairie 03.84.47.41.92.
https://www.leprogres.fr/jura-39-edition-lons-le-saunier/2018/07/29/poursuite-des-polemiques-autour-du-projet-de-parc-eolien

18/07/18



11/07/18 : Les Trois-Châteaux : Deux projets éoliens présentés aux élus des Trois-Châteaux
L’installation doit s’intégrer dans le schéma régional éolien et prendre en compte une réglementation.
La fin juin a été l’occasion pour les élus des Trois-Châteaux de se voir présenter deux projets éoliens susceptibles d’être installés sur leur territoire. La zone préretenue se situe au nord des bois de Fougemagne sur la commune historique de Chazelles. Deux sociétés ont étudié les possibilités de cette implantation : “Elements” et “CNR”. Les deux présentations répondent quasiment aux mêmes diagnostics techniques et environnementaux puisque ce type d’installation doit s’intégrer dans le schéma régional éolien et prendre en compte une large palette de considérations réglementaires : acoustique, urbanisme, biodiversité, caractéristiques du vent, accès… La zone retenue est très limitée car encadrée, entre autres, par des couloirs aériens militaires et hertziens, et ne pourrait donc accueillir que 3, à 5 ou 6 éoliennes (suivant le projet retenu). Le type d’éoliennes pressenties pourrait dépasser les 150 mètres de hauteur. Les questions de déboisement, d’acquisition du foncier, des retombées fiscales ont été abordées et ont fait l’objet de questionnements de la part des élus. Le financement de ces éoliennes pourrait être constitué en partie par une participation citoyenne, à l’image du parc éolien de Chamole (Jura). Ces études, confiées à la CNR, pourraient durer 3 à 4 ans, avant une validation du projet par l’ensemble des acteurs (riverains, chasseurs, ARS, armée, aviation civile, monuments historiques) et une mise en exploitation.
EN CHIFFRES
Pales : de 100 à 120 mètres de diamètre.
Durée d’exploitation : 20 à 25 ans
Déboisement : 2 500 m² en moyenne par éolienne.
Puissance : environ 18 mégawatts pour 6 éoliennes.
Retombées fiscales et locatives évaluées entre 50 000 € et 70 000 € par an.
Sources Documents CNR (www.cnr.tm.fr) et Elements (www.elements.green)

04/07/18 : MONT-SOUS-VAUDREY - CONSEIL MUNICIPAL
Une entreprise locale remplacera les fenêtres de la trésorerie
Un conseil municipal chargé s’est tenu lundi 2 juillet. À l’ordre du jour notamment les emplois permanents et les festivités du 14 juillet.
Le conseil municipal s’est tenu ce lundi 2 juillet 2018 à 20 h 30 en mairie.
L’ordre du jour a été rapidement épuisé, et ce sont les questions diverses qui ont donné lieu à plusieurs informations.[...]
Le projet éolien se précise 😡😡😡😡😡
Le maire précise que le vent est suffisant pour un parc éolien. En septembre, les emplacements des futures éoliennes seront déterminés et une réunion est également prévue avec le comité de pilotage.
https://www.leprogres.fr/jura-39-edition-dole/2018/07/04/une-entreprise-locale-remplacera-les-fenetres-de-la-tresorerie


19/06/18 : GEVINGEY - CESANCEY - SAINTE-AGNÈS - ÉNERGIE
Projet de parc éolien : des opposants se font entendre lors d’une réunion
Une séance d’information était prévue à Gevingey, à l’adresse de plusieurs maires concernés.
Chaude ambiance mercredi 13 juin aux abords du caveau de Gevingey. Les élus des communes de Cesancey, Sainte-Agnès et Gevingey étaient conviés par la société Vents d’Oc Énergies Renouvelables, à une réunion d’information, concernant le projet d’un parc éolien sur le secteur. Des citoyens venus eux aussi s’informer, ont été priés, dans un premier temps, de rester dehors. Pas du tout du goût du collectif Éoliennes du sud Revermont qui a manifesté son mécontentement.
Un dialogue plutôt stérile
Le dialogue s’est néanmoins engagé avec Christophe Nouzé, président de l’association Ajena (Énergie et environnement) et maire de Gevingey, Jean-Pierre Bahl directeur général des Vents d’Oc. Le collectif n’a cependant obtenu que peu de réponses à ses interrogations, l’échange virant rapidement à l’affrontement verbal. « L’éolien industriel est néfaste », juge une conseillère municipale de Cesancey, opposée au projet. « Il crée la zizanie, entre l’agriculteur qui signera la promesse de bail sur ses terres, pour gagner 3 000 euros par an, et le voisin qui lui en reprochera les nuisances sonores qui l’empêchent de dormir la nuit, fenêtres ouvertes. D’autre part, ses promesses sont trop incertaines. Une trop grande part de la rente promise dépend d’une fiscalité qui ne fait que baisser. L’état en a assez de subventionner l’éolien ». Si certains opposants ont ensuite accepté de rejoindre les élus à la réunion d’information, d’autres ont continué à manifester à l’extérieur.
La présentation du projet faite par Jean-Pierre Bahl n’a pas atténué les inquiétudes relatives à l’impact sur la santé, même s’il apparaît, suivant ses explications, que les communes pourront en tirer des bénéfices non négligeables, à l’heure où l’État diminue ses subventions.
Les opposants estiment avoir obtenu peu de réponses concernant les effets sur la santé.
Le maire de Gevingey a invité les sceptiques à visiter le site de Chamole et à prendre contact avec les habitants de ce petit bourg situé au-dessus de Poligny. La réunion de présentation s’est terminée sur l’intervention de Gérald Moine, maire de Sainte-Agnès, qui a déclaré : « Je croyais que c’était une réunion d’information, je découvre un projet sur ma commune alors que je n’ai rien demandé, j’en ai marre d’être trompé ». Le projet sera très certainement suivi de beaucoup plus près, et par davantage de personnes.
"Je découvre un projet sur ma commune alors que je n’ai rien demandé"
Gérald Moine, maire de Sainte-Agnès
https://www.leprogres.fr/jura-39-edition-lons-le-saunier/2018/06/19/projet-de-parc-eolien-des-opposants-se-font-entendre-lors-d-une-reunion

19/06/18


27/05/18 : Débats musclés autour du projet d'éoliennes à La Marre - Vent mauvais sur le projet d’éoliennes



http://ventsetterritoires.blogspot.fr/2018/05/jura-debats-muscles-autour-du-projet.html


16/05/18 : BEAUFORT - Porte du Jura : le nord du territoire délaissé au profit du sud ?
Une partie de la minorité communautaire regrette que l’essentiel des projets soit concentré autour de Saint-Amour et dénonce un problème de gouvernance.
Née en janvier 2017 de la fusion des communautés de communes du Pays de Saint-Amour et du Sud Revermont, Porte du Jura peinerait à trouver son rythme de croisière si l’on en croit une partie de la minorité communautaire. « Il y a un problème de gouvernance et ce sentiment commence à être partagé puisque 36 % des élus se sont abstenus ou ont voté contre le dernier budget. C’est un coup de semonce », assure Brigitte Monnet. La maire de Val Sonnette dénonce le manque de vision globale qui conduit, selon elle, à un déséquilibre entre le nord et le sud du territoire en termes d’investissements. « L’ex communauté de communes de Saint-Amour (crèche, école de musique…) avait engagé pas mal de projets avant la fusion et ce sont ceux qui se réalisent alors qu’il aurait fallu revoir tout ça à l’aune de notre nouveau périmètre », regrette l’élu de Cousance, Jean-Claude Barbier, qui s’avoue d’autant plus frustré que « les habitants du nord ont vu leurs impôts augmenter au nom de l’harmonisation de la fiscalité avec le sud ». La minorité communautaire réclame d’urgence une réflexion autour d’un projet de territoire. « On aurait dû commencer par là mais on attend toujours », déplore Brigitte Monnet. « Il faut un projet fédérateur qui pourrait prendre forme autour du tourisme », suggère Martine David. « Mais il faut surtout changer la façon de faire en permettant aux élus de travailler sur les projets. Depuis un an, chacun arrive avec son projet et les plus malins ou les plus persuasifs obtiennent ce qu’ils veulent. Il n’y a pas de règles, pas de grille de financement. » À terme, selon ces élus frondeurs, c’est bien la cohésion de Porte du Jura qui est en cause. « Sinon, certains vont commencer à regarder ailleurs. »


05/05/18 : PARC ÉOLIEN JURA NORD : LE PROJET SUIT SON COURS
Une première étape dans la construction du parc éolien Jura Nord La Comtoise vient d’être franchie. Au cours du mois d’avril, les études préalables de sol se sont déroulées sur les communes concernées, Gendrey, Sermange et Saligney. Les premiers engins de forage ont donc fait leur apparition sur les terrains prévus. Rappelons que ce projet, porté notamment par la Communauté de Communes Jura Nord et les trois communes précitées, prévoit l’aménagement de onze éoliennes.
Les machines seront espacées de quelques 300 mètres et devraient atteindre une hauteur maximale de 150 mètres. L’objectif étant d’atteindre une production de 50 millions de kWh, soit l’équivalent de la consommation annuelle de 10.000 ménages, correspondant à 23.000 habitants. L’énergie électrique produite par le parc éolien sera transportée jusqu’au poste de Saint-Vit, qui alimente lui-même le territoire de Jura Nord. Le début de l’implantation des éoliennes est programmé pour l’été 2019.
Le choix du constructeur n’a pas encore été effectué. Il le sera en fin d’année 2018. Selon les élus du territoire, les retombées fiscales pour les collectivités locales représentent plus de 30 000 euros par éolienne et par an.
http://pleinair.net/actualites-regionales/23-vie-locale/73612-parc-eolien-jura-nord-le-projet-suit-son-cours

04/05/18 : Parc éolien Jura Nord La Comtoise : les premières études de sol publiées
Le projet comprend 11 éoliennes devant être installées à Gendrey, Sermange et Saligney.
Jura Nord fait le point sur le projet d'implantations de onze éoliennes à Gendrey, Sermange et Saligney devant produire 50 millions de KW / h d'électricité locale.
Les études préalables de sol se sont déroulées en avril sur les communes concernées par le projet de construction du parc éolien Jura Nord La Comtoise à Gendrey, Sermange et Saligney, porté par le groupe Velocita Energies et le développeur Opale Energies Naturelles, en partenariat avec la CC Jura Nord et les communes de Gendrey, Sermange et Saligney.
Ce projet de parc éolien prévoit l’aménagement de onze aérogénérateurs.
Le Préfet du Jura a autorisé la construction de ce parc éolien par arrêté du 27 juillet 2017. Les premiers engins de forage ont débarqué sur les terrains concernés début avril. Effectués par le bureau d’études Icseo, ces investigations ont permis de caractériser la nature des sols, et d’apporter les éléments nécessaires au dimensionnement des fondations qui soutiendront les éoliennes.
Les onze machines seront espacées de quelque 300 mètres et devraient atteindre une hauteur maximale de 150 mètres.
« L’implantation, d’une puissance installée d’environ 24 MW, contribuera de manière significative à la production d’énergie renouvelable locale », explique dans un communiqué la communauté de communes Jura Nord. « Elle produira annuellement 50 millions de kWh, soit l’équivalent de la consommation électrique annuelle de 10 000 ménages, correspondant à quelque 23 000 habitants ». Soit deux fois la population de la Communauté de Communes de Jura Nord.
L’énergie électrique produite par le parc éolien sera transportée jusqu’au poste de Saint-Vit, qui alimente lui-même le territoire de Jura Nord. De fait, le parc couvrira en partie la consommation électrique des habitants de la communauté de communes.
La phase de consultation des entreprises de travaux interviendra au cours de la seconde partie de l’année. Comme pour ses précédents projets, « Velocita Energies souhaite privilégier les entreprises locales », souligne Jura Nord.
Les aérogénérateurs seront livrés en plusieurs éléments par convoi exceptionnel, notamment les sections de tour, nacelles et pales de 55 mètres. Le choix des aérogénérateurs devrait être arrêté fin 2018. Le début de la construction est quant à lui programmé pour l’été 2019, pour un montage des éoliennes début 2020.
« Outre l’impact économique et la volonté d’emploi local, les communes et l’intercommunalité verront leurs revenus sensiblement augmenter. Les retombées fiscales pour les collectivités locales représentent plus de 30 000 euros par éolienne et par an », conclut Jura Nord.

04/05/18 : Région de Lons-le-Saunier : Perrigny : Les élus autorisent l’étude de faisabilité pour des éoliennes
Le conseil municipal s’est réuni le jeudi 26 avril sous la présidence du maire Christiane Maugain. Une longue discussion-échanges s’est instaurée au sujet du développement d’un projet éolien proposé par la compagnie nationale du Rhône, laquelle possède une certaine expérience en matière de production d’énergie renouvelable en exploitant des barrages, des installations photovoltaïques, des parcs éoliens. Il en a résulté que beaucoup de conditions ont été émises par les élus avant d’approuver le contenu de la délibération dont voici le contenu : « Le conseil municipal autorise la compagnie Nationale du Rhône ou l’une de ses filiales à mener l’étude de faisabilité technique et environnementale du projet éolien sur la commune. Exige que la concertation passe par la consultation du conseil municipal et que les grandes phases du projet soient soumises à délibération, notamment, l’implantation des éoliennes qui devra être validée par le conseil municipal. CNR ne pourra pas demander d’autorisation sans une délibération positive du conseil municipal avant le dépôt de la demande d’autorisation. Exige que les garanties techniques et financières de démantèlement des éoliennes en fin de bail, à préciser dans les accords fonciers, aillent au-delà des simples obligations réglementaires. Les accords fonciers entre la commune et CNR, ne seront signés par le maire qu’après validation par le conseil municipal. » Le vote a recueilli 13 voix positives et 3 abstentions.
Par ailleurs, la première tranche de réaménagement et de sécurisation de la rue du Puits à sel sera confiée à l’entreprise Eiffage de Courlaoux pour un montant de 89 345 €.
http://www.leprogres.fr/jura-39-edition-lons-le-saunier/2018/05/04/les-elus-autorisent-l-etude-de-faisabilite-pour-des-eoliennes


10/04/18 : Les éoliennes de Chamole tournent à plein régime
C’est en février 2017 que le premier socle de la toute première éolienne du Jura était coulé dans les environs de Chamole.
Plus de treize mois plus tard, après des milliers d’heures de travail, parfois de haute voltige, les six éoliennes produisent enfin de l’électricité.
Elles tournent toutes officiellement depuis la semaine dernière. Et si tout roule du côté des éoliennes, il reste encore quelques travaux à effectuer.



02/04/18 : SAINTE-AGNÈS - Projet éolien : les opposants en mission d’information

Dimanche matin 1er avril, aux abords de la boulangerie, le collectif « Éoliennes du Sud-Revermont » tenait un stand dans le but de rencontrer les habitants en leur fournissant une information diversifiée, dense et chiffrée, sur les projets d’implantation de trois sites industriels de turbines sur les territoires de Cesancey, Val Sonnette et Orbagna, qui, d’après eux, suscitent une forte opposition dans les trois communes concernées.
Créé en janvier 2018, ce collectif compte actuellement une trentaine de membres et demande un référendum local et une information complète et impartiale des habitants et des élus. Des lanceurs d’alerte qui ne sont pas contre les éoliennes en général. « Nous sommes contre les éoliennes chez nous parce qu’il n’y a pas assez de vent pour justifier l’installation d’un parc. Ici, on n’a jamais vu de moulins à vent mais que des moulins à eaux. Nous, on veut bien de l’énergie verte, mais discrète et qui nous profite au plan local. »
Et ils insistent aussi sur le fait que ce parc permettra un juteux retour sur investissement pour une entreprise. « Les opérateurs démarchent tous les villages en se dépêchant de capter les parts de marché. »
Et ils adressent aux maires le reproche de ne pas assez les consulter. « On peut intervenir dans le cadre des prochains conseils municipaux pour proposer un autre argumentaire que celui de l’industriel. Pour l’instant, le parc éolien n’en est qu’à l’étude de faisabilité, il n’est pas trop tard. »

http://www.leprogres.fr/jura-39-edition-lons-le-saunier/2018/04/02/projet-eolien-les-opposants-en-mission-d-information


23/03/18 : Les combats de l'ACBFC en matière d'installation d'éoliennes
Il n’y aura pas d’éoliennes sur les communes jurassiennes de Valempoulières et de Vers-en-Montagne…
Le projet d’installer d'en installer une dizaine a été annulé par la société à l’origine de cette implantation, Nordex France.
En mai 2017, elle avait fait placer un mat de mesure pour évaluer le potentiel du vent, capable ou non de faire tourner les pales des éoliennes et donc de produire de l’énergie.
Le bilan est sans appel : le vent n’est pas suffisant dans cette partie du Jura, auquel s’ajoute la présence d’un rapace protégé, le milan royal.
Cette conclusion va dans le sens de l’ACBFC.
Ce collectif réunit une soixantaine d’associations de Bourgogne-Franche-Comté, actives dans la défense de l’environnement.
Elles demandent plus de contraintes et de mesures afin de protéger les riverains des éoliennes.
https://rcf.fr/actualite/les-combats-de-l-acbfc-en-matiere-d-installation-d-eoliennes


21/03/18



18/03/18 : Des milans royaux et pas assez de vent : le projet d’éoliennes abandonné
Un projet d’installation de 8 à 10 éoliennes était envisagé par la société Nordex France, à cheval sur les territoires des communes de Vers-en-Montagne et Valempoulières.
Alain Gavignet, maire de Valempoulières, et Émile Bezin, maire de Vers-en-montagne, s’étaient montré favorables au projet.
Un mât de mesure a été installé en mai 2017, pour évaluer le potentiel du vent. Mais deux contraintes ont poussé la société à abandonner le projet : le manque de vent et la présence de rapaces milans royaux.




http://www.leprogres.fr/jura-39-edition-champagnole/2018/03/18/des-milans-royaux-et-pas-assez-de-vent-le-projet-d-eoliennes-abandonne


07/03/18



06/03/18 : Projet éolien : le maire et deux élus de Gendrey condamnés pour prise illégale d’intérêts 😊
Jugés mardi 6 mars, le maire de Gendrey et deux autres élus municipaux ont été reconnus coupables de prise illégale d’intérêt dans une affaire de projet éolien. Ils ont été jugés en correctionnel au palais de justice de Lons-le-Saunier. Ils étaient soupçonnés d’avoir mélangé leurs intérêts privés avec l’intérêt général, profitant de leur mandat pour favoriser l’implantation d’éoliennes sur des terrains qui leur appartenaient ou qu’ils exploitaient. Les faits remontent à 2014 et 2015.
Ces trois élus ont été condamnés à des peines d’amendes n’excédant pas 4 000 euros. La procédure est partie d’une plainte d’une association opposée à ce projet de 11 éoliennes sur le territoire des communes de Gendrey, Saligney et Sermange. Ces sanctions pénales n’ont donc pas d’impact sur la faisabilité du projet qui dépend aujourd’hui d’un recours devant le tribunal administratif. Un litige qui n’a toujours pas été tranché.
http://www.leprogres.fr/jura-39/2018/03/06/projet-eolien-des-elus-condamnes-pour-prise-illegale-d-interets

01/03/18 : VAL-SONNETTE (VINCELLES) - Un collectif réagit
Le collectif d’habitants du Sud-Revermont a été constitué. Ses membres veulent être informés clairement des risques que font courir les implantations d’éoliennes près de chez eux, et des dessous du business de l’éolien en France. Ils souhaitent être consultés par les décideurs puisque pour eux le projet d’implanter un parc éolien pourrait se concrétiser sur les trois communes de Cesancey, Vincelles et Orbagna
Contact eoliennesjura.wordpress.com

01/03/18 : VAL-SONNETTE(VINCELLES) - CONSEIL MUNICIPAL
Forte mobilisation autour d’un hypothétique projet éolien
L’étude de faisabilité d’un parc éolien sur le secteur de Val Sonnette était le principal point de l’ordre du jour du conseil municipal du 27 février.
Exceptionnellement, il y avait un public nombreux qui assistait mardi soir 27 février à la réunion du conseil municipal, et pas seulement des habitants de Val-Sonnette. Le motif de cette mobilisation : un point à l’ordre du jour concernant l’étude de faisabilité d’un parc éolien sur le secteur de Val-Sonnette et l’alerte lancée par le collectif “Éoliennes Sud Revermont” sur ce sujet.
Une prospection en cours
D’entrée Brigitte Monnet, maire, a expliqué aux conseillers le processus en cours. « Aucune décision n’est à prendre ce soir. La compagnie nationale du Rhône en est au niveau de l’information et ne prospecte pas uniquement sur Cesancey, Orbagna et Val-Sonnette pour trouver une zone potentielle de développement éolien ».
« Nous ferons des réunions publiques comme nous l’avons toujours fait. Chaque chose en son temps, nous en sommes qu’au niveau de l’information », a-t-elle tempéré. « Il y a un emballement que j’ai du mal à comprendre. On a toujours consulté les habitants et même je regrette qu’il n’y ait pas plus de monde à ces réunions ». « Pour un parc éolien ce n’est pas l’argent qui va nous motiver en premier » a-t-elle déclaré avant de donner la parole au responsable du collectif (qui tient à rester anonyme). Ce dernier a relu la lettre ouverte adressée aux habitants où il reprochait le manque d’information. « Ni les conseillers, ni les citoyens n’étaient au courant des démarches de la C.N.R » a-t-il déploré.
« Normal », avait expliqué Brigitte Monnet, « nous, les maires concernés, venons seulement de rencontrer les responsables de la compagnie et nous l’expliquons ce soir aux conseillers qui ont reçu un dossier, nous ne faisons qu’une réunion par mois, cela ne méritait pas une réunion extraordinaire ».
Aucun conseiller n’a trouvé à redire mardi soir. Le collectif voulait un débat d’ampleur, il l’aura.« Si un parc éolien est en projet, il y aura des réunions publiques comme nous l’avons toujours fait »
Brigitte Monnet, maire
http://www.leprogres.fr/jura-39-edition-lons-le-saunier/2018/03/01/forte-mobilisation-autour-d-un-hypothetique-projet-eolien


14/02/18 : Histoire d'un lieu : la chapelle de Chamole dans le Jura
C'est l'histoire d'une renaissance. La chapelle du 16e siècle de la petite commune du Jura a fait l'objet de gros travaux de rénovation. 
Si Chamole dans le Jura est connue depuis peu pour accueillir des éoliennes géantes, la petite commune de 170 habitants peu se vanter d'avoir réussi à restaurer une chapelle du 16ème siècle grâce à un budget colossal de de 850 000 euros .
A titre de comparaison c'est comme si le Grand Besançon payait près d'un milliard d'euros pour rénover un bâtiment . A Chamole, Etat, Régions, Département, Fondation du Patrimoine sans oublier le fournisseur d'éoliennes ont co-financés la restauration de cette chapelle Saint Jacques qui revient de loin.
La restauration était urgente, il pleuvait dans la chapelle. Le site servait de remise et ateliers, tout était à refaire. "Ce monument c'est une trace de l'histoire, on a fait notre travail" en remettant ce patrimoine en état se félicite Jean-Louis Dufour, le maire de Chamole.
La chapelle restaurée pourrait accueillir des événements culturels, musique, expositions...
https://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/histoire-lieu-chapelle-chamole-jura-1423421.html

11/02/18


08/02/18 : Poligny :

03/02/18 : PETIT-NOIR - Un projet de parc éolien est à l’étude sur la commune
Début octobre, la Compagnie nationale du Rhône a contacté le maire pour un projet de parc éolien sur la commune. Fin janvier, les élus ont présenté le projet aux habitants lors d’une réunion publique.
Ce lundi 29 janvier, une trentaine de personnes sont venues assister à la présentation du projet à la salle des fêtes..
L’AJENA (Agence Jurassienne sur l’énergie et l’environnement) a démarré la présentation en rappelant la volonté de la région de développer son énergie renouvelable notamment car la région importe aujourd’hui 80 % de son énergie.
Ensuite, l’AJENA a fait quelques rappels sur plusieurs types d’énergie : l’hydraulique, le photovoltaïque, l’éolien et le biogaz.
L’AJENA a terminé en présentant le projet de Chamole, premier parc construit dans le Jura et l’actionnariat citoyen qui a été mis en place pour ce parc.
La CNR (Compagnie nationale du Rhône) a ensuite présenté la structure, dont le capital est majoritairement public.
La partie principale du projet de parc éolien est l’étude d’impact environnementale qui permet pendant plus d’une année d’analyser l’environnement du projet afin d’intégrer au mieux le parc et d’en éviter les impact sur l’environnement.
La zone de projet est située dans le bois Chaussemourot, zone identifiée en prenant en compte la réglementation des 500 m aux habitations, les contraintes militaires et de biodiversité.
Enfin la CNR a rappelé qu’elle proposait pour tous ses projets éoliens la mise en place d’un financement participatif à l’intention des habitants ou d’actionnariat pour les communes ou autres collectivités territoriales.
Suite à ces présentations, un temps d’échange était prévu pour permettre aux personnes présentes de poser leurs questions.
Celles-ci ont porté sur la faisabilité économique du projet et la question du gisement éolien, les retombées économiques locales pour la commune, la prise en compte des espèces protégés qui vivent à proximité de la zone.

02/02/18 : Perrigny : Où l’on reparle du réaménagement de la place de l’Eglise
Les élus municipaux se sont réunis jeudi 25 janvier. Même s’ils ne sont pas allés au fond des choses, l’examen du projet d’aménagement de la place de l’Eglise est revenu autour du tapis vert. En effet, celui-ci était déjà au programme de la précédente mandature et une approche avait été faite par le conseil d’architecture urbain et environnement puis par l’Agence en conseil études, information. Le projet demandait une étude plus approfondie en termes de véritable place de village avec la maîtrise de la circulation, l’organisation du stationnement notamment. Il renaîtra avec le lancement d’un concours à projets. [...]
Droit de préemption
Le maire émettra son droit de préemption sur un terrain qui est à vendre en zone industrielle jouxtant l’emprise du Bowling 1055. Dans le cas où cette opération arrive juridiquement à son terme, elle devrait aider à résoudre, en tout cas partiellement, le problème du stationnement de cet établissement. Comme l’avait fait, dernièrement, la société « Intervent » exploitant le parc éolien de Chamole, la Compagnie nationale du Rhône est venue faire ses offres de service à travers l’installation sur le village d’un parc d’éoliennes pouvant se trouver sur une partie de la forêt perrignoise au-delà de la Plaine.
[...]
http://www.leprogres.fr/jura-39-edition-lons-le-saunier/2018/02/02/ou-l-on-reparle-du-reamenagement-de-la-place-de-l-eglise


30/01/18 : Marie-Guite Dufay : « La crise est derrière nous »
Emploi, éducation, stratégie énergétique, fraternité. Telles sont les priorités qui ont été fixées pour la Région Bourgogne Franche-Comté en 2018. Marie-Guite Dufay, la présidente, est venue présenter ses vœux aux Jurassiens ce mardi soir 30 janvier à Montmorot.[...] 
Stratégie énergétique
En matière de stratégie énergétique, la Région veut lutter contre la précarité énergétique. « Les habitants paient 300 euros de plus sur leur facture énergétique par rapport aux autres Français. Des audits gratuits seront proposés pour les ménages les plus modestes ». Marie-Guite Dufay a salué le projet d’éoliennes à Chamole : « Il y a encore beaucoup d’obstacles à vaincre, je souhaite être à la hauteur ».[...] 
http://www.leprogres.fr/actualite/2018/01/30/marie-guite-dufay-la-crise-est-derriere-nous


19/01/18 : Projet éolien à Censeau : un mât de mesure en service
Le mât a été installé au cœur des parcelles des 4 communes concernées par le projet afin d’optimiser les mesures.
Un projet éolien pourrait voir le jour sur le massif forestier de la Joux. Porté par 4 communes, dont Censeau, il pourrait comporter 6 à 10 éoliennes. Dans un premier temps, un mât de mesure a été installé. Il récoltera des données pendant un an.

18/01/18 : SOUVANS - Le projet d’un parc de six éoliennes a été présenté à la population
Une étude est en cours sur le territoire communal. La population a été conviée à une réunion d’information.
Mardi 16 janvier, Lauriane Petitdemange, chef de projet développement éolien au sein de la société Siemens-Gamesa a présenté au public le projet de parc éolien au lieu-dit le bois de Scey sur le territoire communal dans une parcelle forestière appartenant à un ressortissant belge. Le projet n’est pas nouveau, il a débuté en 2014 avec une prospection sur carte en tenant compte des interdictions. « Nous avons reçu un avis favorable de la part du conseil municipal pour une étude sur le territoire communal. Nous avons ensuite rencontré les propriétaires dont les parcelles entrent dans le champ d’action. C’est alors que nous avons reçu un avis non favorable de la municipalité pour que le projet se réalise sur un terrain lui appartenant. Nous avons donc privilégié un terrain privé », précise la chef de projet.
Des études ont ensuite été menées. Elles concernent l’environnement et la faune, notamment la faune patrimoniale, l’acoustique et le paysage, étude paysagère qui s’étend sur un périmètre de 25 km. « Cette dernière étude évite de nuire à des sites comme : Dole, Arbois ou Salins-les-Bains, riches en patrimoine bâti », indique la représentante de la société Siemens-Gamesa.
La question de la sécurité est aussi abordée. Elle concerne l’éventualité « de la chute d’une éolienne ou de l’un de ses éléments vers la A39 et la RD469. »
Le parc serait constitué de six éoliennes dont la hauteur ne devra pas dépasser deux cents mètres. « À vol d’oiseau, nous ne sommes pas loin de l’aéroport de Tavaux, il y a des normes de hauteur à respecter. Après ces études, tout n’est pas terminé, le projet doit être présenté à la direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement, il s’en suivra la constitution d’un dossier destiné aux services de l’état. Il faut compter un an minimum pour l’instruction du dossier, puis il s’en suivra une enquête d’utilité publique. »
Dans le meilleur des cas, le chantier ne débutera pas avant la fin de l’année 2020, début 2021, pour une mise en circulation mi 2021.
3 à 3,5 millions d’euros : le coût de chacune des éoliennes. 
Hauteur maximum d’une éolienne pales comprises : 200 mètres. 
2 000 m² de superficie nécessaires.

http://www.leprogres.fr/jura-39-edition-dole/2018/01/18/le-projet-d-un-parc-de-six-eoliennes-a-ete-presente-a-la-population


10/01/18 : Fin d’un chantier : les éoliennes de Chamole ont le vent en poupe 😠😠
Les six éoliennes sont désormais toutes raccordées au réseau électrique. À Poligny, dans le Jura, c’est bientôt la fin d’un chantier observé de très près.
Une capacité de 42 000 MWh, soit la consommation de 12 000 ménages, chauffage exclu. C’est ce que le parc de Chamole, situé à Poligny, dans le Jura, sera en capacité de produire à l’année. Quatre des six éoliennes sont déjà en capacité de tourner. La période de tests touche à sa fin, puisque le fonctionnement de l'intégralité du parc est attendu pour le printemps prochain.
Les curieux sont nombreux à observer ces engins jurassiens de 193 mètres de haut. A tel point que le maire de la commune, Jean-Claude Dufour, envisage même de « créer un sentier pédagogique ». « Pour que les gens qui visitent aient accès aux informations. A la fois les classes, mais aussi les élus d’autres villes qui souhaitent s’inspirer du projet ».
Une des six éoliennes financée localement
Dans la petite commune de 170 habitants, le chantier est suivi de très près depuis une dizaine d’années. Une éolienne a d'ailleurs été financée par des citoyens via une SEM, « Société d’économie Mixte » qui rassemble collectivités locales, partenaires privés ainsi qu'une quarantaine de clubs d’investissement.
Pour le maire de Poligny, « le vent est un bien commun. ». « Il n’y pas de raison que les retombées de l’exploitation du vent ne profitent pas aux locaux ». L’investissement local s’est également traduit par la création, dès 2011, d’une association. 
https://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/fin-chantier-eoliennes-chamole-ont-vent-poupe-1398729.html


Voir les articles de presse précédents sur : 
Bourgogne-Franche-Comté (I) (Avril 2011 au 22/08/2017) : 
https://ventsetterritoires.blogspot.fr/p/bourgogne-franche-comte.html
Bourgogne - Franche-Comté (II) (du 23/08/2017 au 05/07/2018) :