CRECEP

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Haute-Saône (2018 - 2019)

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photo : association souffle citoyen70
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30/12/19 : Frère et maire s'opposent sur le projet de parc éolien de Saulnot Granges-le-Bourg
Extrait : Ils s'opposent sur le projet de parc éolien du Dôme Haut-Saônois au nom de la même défense de l'environnement. Gilles Gaussin, naturaliste passionné, ferraille contre l'implantation de 9 éoliennes défendue par son frère, le maire de Saulnot, Christian Gaussin. L'enquête publique touche à sa fin.
https://www.francebleu.fr/infos/environnement/frere-et-maire-s-opposent-sur-le-projet-de-parc-eolien-de-saulnot-grandes-le-bourg-1577467421


09/11/19CHAUVIREY-LE-CHÂTEL - Acte de vandalisme à l’encontre du projet éolien
Extrait : Un mât de mesure a été installé sur un terrain communal de Chauvirey-le-Châtel en vue d’installer cinq éoliennes sur la commune et deux sur celle de Chauvirey-le-Vieil. Dernièrement, ce mât a été découvert câbles sectionnés et éléments au sol.

18/10/19 : Coup d’accélérateur sur l’éolien et le photovoltaïqueLe préfet de Haute-Saône a organisé un séminaire sur les énergies renouvelables à l’attention des maires. Un premier exercice du genre où de nombreuses mesures ont été annoncées pour accompagner le développement de l’éolien et du photovoltaïque.
https://www.estrepublicain.fr/edition-de-vesoul-haute-saone/2019/10/18/coup-d-accelerateur-sur-l-eolien-et-le-photovoltaique

17/10/19 : Haute-Saône : Vaivre-et-Montoille : les énergies renouvelables en question
Un séminaire départemental a eu lieu, ce jeudi matin à Vaivre-et-Montoille, sur le thème des énergies renouvelables. Le préfet a annoncé des mesures de soutien en faveur notamment du photovoltaïque. L'éolien est aussi un enjeu prioritaire et les maires seront accompagnés en la matière.
https://www.estrepublicain.fr/edition-de-vesoul-haute-saone/2019/10/17/vaivre-et-montoille-les-energies-renouvelables-en-question#0_0

25/09/19 : Haute-Saône : Un second parc éolien bientôt en service
Sur le papier, c’était le premier projet éolien de Haute-Saône. Huit années de procédure en justice lui ont fait perdre sa place et se retrouver second. Le parc éolien de la Roche Quatre Rivières, qui s’étend sur trois communes, devrait être mis en service d’ici la fin de l’année.
https://www.estrepublicain.fr/edition-de-vesoul-haute-saone/2019/09/25/un-second-parc-eolien-bientot-en-service

25/09/19 : Photos. Un deuxième parc éolien bientôt en service
Le parc éolien de la Roche Quatre Rivières, qui s'étend sur trois communes Fouvent-Saint-Andoche, Bourguignon-lès-Morey et La Roche-Morey, sera mis en service d'ici la fin de l'année. Il est développé par le promoteur éolien RES.
https://www.estrepublicain.fr/edition-de-vesoul-haute-saone/2019/09/25/photos-second-parc-eolien-bientot-en-service

24/09/19 : Saulnot : La cigogne noire s’invite dans le projet éolien du Dôme haut-saônois
Un nid de cigognes noires où sont nés quatre cigogneaux a été repéré cet été dans les bois de Malval, une des zones d’implantation potentielle du projet éolien du Dôme haut-saônois. Un nouvel espoir pour l’association qui s’oppose à l’implantation des éoliennes.
https://www.estrepublicain.fr/edition-belfort-hericourt-montbeliard/2019/09/24/la-cigogne-noire-s-invite-dans-le-projet-eolien-du-dome-haut-saonois


20/06/19 :  La secrétaire d’État à la Transition écologique en visite en Franche-Comté
Mercredi 26 et jeudi 27 juin, Emmanuelle Wargon, secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Transition écologique, sera de passage à Vesoul puis Poligny. Elle tiendra un débat sur les énergies renouvelables à la salle des fêtes de Poligny.
Après avoir inauguré le site de la papeterie à Novillars le vendredi 15 février dernier. Emmanuelle Wargon refait surface en Franche-Comté. La semaine prochaine, la secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Transition écologique se rendra dans deux villes différentes sur deux jours. Elle se rendra tout d’abord dans la ville de Vesoul le 26 juin 2019, pour rencontre pendant près de deux heures des Haut-Saônois en préfecture. Par la suite, elle devrait aller à la rencontrer des jeunes actuellement en service national universel.
Un possible passage dans le Doubs ?
Sa visite dans la région devrait se poursuivre dans le Doubs. Le lieu reste cependant toujours inconnu. Puis, elle clôturera son passage dans la région à la salle des Fêtes de Poligny dans le Jura le jeudi 27 juin à 16h, pour débattre sur les énergies renouvelables. Les thèmes abordés seront les éoliennes, la méthanisation, le solaire. Ce déplacement répond à la demande du président de la République, de ne pas abandonner des territoires.


29/05/19 : Cubry-les-Soing

26/05/19 :  Une souscription de 2,2 millions pour trois projets éoliens
Pour la seconde fois, la société Velocita Energies fait appel au financement participatif afin de construire un poste de raccordement électrique concernant trois projets éoliens. Les habitants des environs de La Rochelle, sur le secteur concerné, bénéficieront d’un meilleur rendement.

C’est la seconde fois que la société Velocita Energies (développeur de projets éoliens) met en place un financement participatif dans le département. La première fois, il s’agissait de financer un mât de mesure éolien à La Rochelle pour une somme de 100 000 euros.
Cette fois-ci, le principe est le même sauf que le montant est nettement supérieur. Cette souscription ouverte à tous, bientôt accessible d’un clic sur le site « lendosphère » (plateforme de financement participatif), a la particularité d’offrir un rendement supérieur aux habitants des communes concernées par le projet. « On mène ce genre d’opérations partout en France », assure Guillaume Leroy, directeur de Velocita Energies.
Quel projet éolien ?
Ici, il s’agit en fait de trois projets éoliens, baptisés de Vannier-Amance, des Hauts-de-la-Rigotte et de Sud Vannier qui sont situés en limite de Haute-Saône et de Haute-Marne. Au total, il s’agit d’implanter trois parcs de 34 éoliennes au total qui produiront 85 MW. Afin d’injecter l’électricité produite dans le réseau de transport d’énergie, il est nécessaire de construire un poste électrique. « Il sera implanté sur la commune de La Rochelle. On commence les travaux cet été », indique Guillaume Leroy. « C’est un équipement qui coûte 6 millions. La souscription couvre une partie de l’investissement. C’est un outil qui permet de faire appel à l’épargne locale et de communiquer sur le projet », ajoute-t-il.
Combien de souscripteurs ?
En général, la souscription est ouverte pour une durée d’un mois. Un compteur suit, en temps réel, le nombre de participants et les montants investis. « C’est souvent autour de 1 000 euros », précise Guillaume Leroy. Ce sera la seule campagne de ce genre en Haute-Saône, en 2019, pour ce développeur de projets éoliens. Celle de La Rochelle, en mai 2018, avait atteint le plafond de 100 000 euros et 227 souscripteurs y avaient apporté leur contribution.


17/05/19 : CHAUVIREY-LE-CHÂTEL - CONSEIL MUNICIPAL : Éoliennes : ambiance tendue entre les pour et les contre
Sur l’initiative du maire, Roland Drouot, la Société Elements, basée à Montpellier, a proposé l’implantation de sept éoliennes dont cinq sur le territoire communal et deux sur celui de la localité voisine de Chauvirey-le-Vieil.

https://www.estrepublicain.fr/edition-de-vesoul-haute-saone/2019/05/17/eoliennes-ambiance-tendue-entre-les-pour-et-les-contre

14/03/19 : 😡😡

09/03/19 : Chauvirey-le-Châtel : Éolienne à Chauvirey-le-Chatel : le vent a tourné
Coup de théâtre au dernier conseil municipal au cours duquel un vote à bulletins secrets fait état d’un nombre équivalent de voix contre et de voix pour le projet éolien alors que les contre étaient minoritaires jusque-là.
https://www.estrepublicain.fr/edition-de-vesoul-haute-saone/2019/03/09/eolienne-a-chauvirey-le-chatel-le-vent-a-tourne



20/02/19 : Éoliennes à Bonboillon : c’est finalement non !
Le conseil municipal l’a acté il y a deux semaines. Le projet éolien avait généré de la contestation. Las d’attendre des précisions juridiques, les élus ont préféré signifier une fin de non-recevoir au promoteur.
https://www.estrepublicain.fr/edition-de-vesoul-haute-saone/2019/02/20/eoliennes-a-bonboillon-c-est-finalement-non

17/02/19 : Le maire de Chauvirey-le-Vieil soutient le projet d’installation d’éoliennes
« Ce sera entre 20 000 et 25 000 euros qui rentreront dans les caisses de la commune chaque année, c’est presque notre budget total », précise Serge Richard, le maire de Chauvirey-le-Vieil.
Un projet émis par la commune voisine, Chauvirey-le-Châtel, prévoit l’implantation de 7 éoliennes dont 2 sur Chauvirey-le-Vieil. Le maire, Serge Richard, voit là une opportunité de remplir les caisses de la commune.
La gestion financière d’un petit village n’est pas toujours des plus simple : peu de rentrées d’argent au regard des besoins toujours présents. Chauvirey-le-Vieil, 33 habitants, n’échappe pas à la règle. Dans ces conditions, difficile de refuser le projet d’installation d’éoliennes sur la commune dont le maire, Serge Richard, convaincu du bien-fondé, précise : « Ce sera entre 20 000 et 25 000 € qui rentreront dans les caisses de la commune chaque année, c’est presque notre budget total ».
Deux éoliennes en projet
Le projet émis par la commune voisine, Chauvirey-le-Châtel, prévoit l’implantation de 7 éoliennes dont 2 sur Chauvirey-le-Vieil, les deux villages étant quasiment accolés l’un à l’autre et liés par une histoire commune qui remonte au temps du Moyen Âge. Si les bénéfices envisagés ne sont pas négligeables, calcul étant fait par les deux maires, des conséquences négatives sont mises à jour par les opposants au projet : Les dommages causés à l’environnement, la charge financière non prise en compte lors du démantèlement des éoliennes dans une trentaine d’années enfin les conséquences pour la santé, l’opposition ne baisse pas les bras. Ce à quoi Serge Richard objecte : « Les éoliennes autour de Vitrey ont attiré l’attention au début, maintenant on ne les remarque plus… Il faut vivre avec son temps ». Quant aux conséquences sur la santé : « Il n’y en a pas, un médecin neurologue nous l’a bien expliqué dernièrement dans une conférence… Les gens se rendent malades à la pensée de voir des éoliennes ». Et ce dernier de poursuivre : « Et le tabac, l’alcool et la drogue, ils n’en parlent pas ? »
Le feuilleton se poursuit et anime les conversations des habitants des deux villages, dont une majorité semble favorable au projet, l’opposition quant à elle reste ferme sur ses arguments. Affaire à suivre…

15/01/19 La présidente de la région Bourgogne Franche-Comté présente ses vœux sur Facebook
C’est en direct, et sur les réseaux sociaux, que la présidente de la région Bourgogne Franche-Comté Marie-Guite Dufay a présenté ses vœux pour l’année 2019, ce lundi 14 janvier.
Une nouvelle année que Marie-Guide Dufay compte orienter à travers trois axes majeurs. D'abord, la lutte pour l’emploi et le pouvoir d’achat, en "multipliant par deux la possibilité de formation, et via la prise en charge des frais de déplacement. La mobilité ne doit pas être un obstacle pour trouver du travail", témoigne la présidente de Région.
Une démarche possible, notamment, via la mise en place d’un "ticket mobilité", financé avec le concours des entreprises.
Étendre la gratuité des transports scolaires
Toujours côté transports, la gratuité de celui dédié aux scolaires sera étendue à tous les départements de la Région. Un tarif unique à 1,5 euros sera également fixé pour tous les trajets en car.
Internautes. Lors de ses voeux, Marie-Guite Dufay a répondu aux questions de certains internautes en direct. Mobilité, infrastructures routières, accès à la santé... Un compte-rendu sera disponible sur le site de la Région d'ici la fin de semaine.

La solidarité envers les territoires urbains, et ruraux
La transition énergétique, guidera, aussi, les actions de cette nouvelle année. La Région entend, dans le cadre de cet enjeu, favoriser les aides aux travaux de rénovation thermique des logements.
Le conseil régional de Bourgogne Franche-Comté augmentera ses dépenses d'investissement de 20,9% en 2019
Elle poursuivra aussi ses engagements en matière d'investissement dans les énergies renouvelables. "Sur l'éolien, les bénéfices vont souvent à des fonds de pensions étrangers. La richesse produite par cette énergie nouvelle ne reste pas sur nos territoires. La façon d'empêcher cela, c'est de pousser, ce que nous faisons déjà, au financement participatif." 
Troisième et dernier enjeu énoncé : la fraternité. Illustrée par "la solidarité entre les territoires ruraux, et urbains."
Marché de l'Arquebuse, Coulée verte... La Région apporte 3,5 millions d'euros pour soutenir les projets du Grand Auxerrois
https://www.lyonne.fr/auxerre/politique/2019/01/14/la-presidente-de-la-region-bourgogne-franche-comte-presente-ses-vux-sur-facebook_13107187.html


22/12/18 : Haute-Saône : Dampierre-sur-Salon : Les éoliennes ne sont pas encore là…
Certes, la commune de Dampierre étudie la possibilité, depuis deux ans et sous deux à trois ans, de recourir à l’éolien. Mais du côté de la mairie, et malgré les incitations, on veut prendre le temps et récolter les avis.
Leur intervention n’était pas vraiment programmée, mais les responsables de la société Ostwind, mandatée par la commune pour étudier l’installation d’un parc éolien sur le territoire de la commune, ont fait le point, à l’occasion du dernier conseil municipal de l’année.
Ce projet, déjà ébruité, avance raisonnablement, ce qui n’indique pas, forcément, son aboutissement. La prochaine étape, une fois la phase d’impacts environnementaux achevée, se dirigera vers la préfecture, où l’entièreté du dossier devra être présentée. De son acceptation finale dépendra, également, le ressenti d’une population que la municipalité veut associer. « Il faut s’attendre à des oppositions, on le voit bien dans des dossiers voisins. On écoutera et il faudra savoir en tenir compte. S’il s’avère qu’une majorité est contre, on en tirera les conclusions », assure Jean-Pierre Maupin.
Deux sites retenus
Le premier magistrat de la commune se poste en « pragmatique ». Ni fana de l’éolien, ni réfractaire par principe. « Mais je ne suis pas un perdreau de l’année non plus. Si ça se fait, on n’ira pas dans la surenchère. D’un autre côté, je crois qu’on ne peut pas être contre toutes les sources d’énergie, qui sont gratuites qui plus est ».
Pour se forger leur propre avis sur la question, les élus dampierrois sont allés visiter. Notamment au Larmont, dans le Haut-Doubs. À Dampierre, des mâts de mesure ont été installés sur deux sites distincts. Un premier en bordure de territoire, en direction de Delain, le second en forêt communale, lequel, par rapport au premier (« 5 km » dixit le maire), est un peu plus rapproché du village (« 2 km »). Des distances qui présentent, sur le papier, moins d’obstacles que ce qui peut être présenté ailleurs.
Quant au nombre d’éoliennes qui pourrait fleurir le ciel dampierrois à l’échelle 2022-2024 ? « On serait sur cinq en direction de Delain, quatre pour la forêt », précise Jean-Pierre Maupin. Un sujet qui reviendra en 2019, peut-être même dès les vœux du maire, le dimanche 13 janvier (11 h 30).
15/12/18 : Haute-Saône : A Baignes : le comité de défense des éoliennes fait le point
Le comité de défense des éoliennes saônoises se réunira, le 19 décembre, pour sa première assemblée générale. Son président, également maire de Rosey, Christophe Rergue, revient sur son fondement....
https://www.estrepublicain.fr/edition-de-vesoul-haute-saone/2018/12/15/a-baignes-le-comite-de-defense-des-eoliennes-fait-le-point

29/11/18 : Alain Joyandet propose plus d’équité entre les communes et les intercommunalités dans la répartition des recettes fiscales issues de l’énergie éolienne
Projet de loi de finances 2019
Dans le cadre de l’examen par le Sénat du projet de loi de finances pour 2019, Alain Joyandet a déposé plusieurs amendements. L’un d’entre eux porte sur la répartition du produit issu de la fiscalité applicable aux éoliennes terrestres, et en particulier celui qui découle de l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux, plus connue sous le nom d' 
« IFER ».
« A l’heure où il est plus que jamais question de rééquilibrer les relations entre les communes et les intercommunalités, il est indispensable pour le Sénateur de la Haute-Saône d’introduire plus d’équité s’agissant des recettes fiscales issues de l’énergie éolienne.
L’IFER est un impôt décliné en 9 composantes. L’une d’elle concerne les installations éoliennes et hydroliennes. L’IFER éolien représentait en 2017 une recette fiscale de 7400 € / MW installé, laquelle est repartie entre les départements, les intercommunalités à fiscalité propre et, selon les cas, les communes d’implantation. En effet, selon le régime fiscal en vigueur au sein d’une intercommunalité à fiscalité propre, les règles de répartition actuelle de l’IFER ne permettent pas de garantir une part minimale aux communes où sont implantées des éoliennes. De façon plus précise, actuellement, seules les communes qui accueillent sur leur territoire des éoliennes et qui se trouvent dans des communautés à fiscalité additionnelle ou à fiscalité professionnelle de zone bénéficient automatiquement d’un minimum de 20 % des recettes de l’IFER.
Cette situation totalement inéquitable doit être changée pour Alain Joyandet. Pour lui, il est essentiel de considérer que, si elles ne sont pas les seules impactées, les communes d’implantation d’éoliennes sont la plupart du temps celles qui cohabitent directement avec elles et qui ont porté ou accompagné leur installation sur leur territoire. C’est pourquoi, à son sens, il est indispensable de modifier la répartition de l’IFER pour garantir un « minimum » de 20 % des retombées fiscales liées à cette imposition à toutes les communes qui accueillent des éoliennes, quelque soit le régime fiscal applicable à leur communauté (fiscalité professionnelle unique ou fiscalité éolienne unique).
Dans le contexte de transition énergétique, la fiscalité relative aux éoliennes est un enjeu majeur pour le développement de cette production d’énergie renouvelable et peut constituer un attrait pour les communes susceptibles d’héberger ce type de production d’électricité. Elle est également une source de questions et parfois de tensions au sein des intercommunalités à fiscalité propre, qu’il convient d’évacuer en instaurant des règles de partage fiscal claires et surtout équitables
» .
(Communiqué)


20/11/18CHAUVIREY-LE-CHÂTEL : Des éoliennes pour sauver l’église ?
Le projet de création d’un parc éolien sur la commune, en vue de récolter des fonds pour la restauration de l’église, estimée à 1 million d’€, provoque des divisions au sein du conseil municipal et de la population.
https://c.estrepublicain.fr/edition-de-vesoul-haute-saone/2018/11/20/des-eoliennes-pour-sauver-l-eglise

17/11/18 : Conférence à VALAY 17 novembre 2018 -Mr VIRELY
https://www.youtube.com/watch?v=8cvn3YLvoSE&feature=youtu.be&fbclid=IwAR0VGuXm_mWbeXeKeBVbk3qFiugR7OIrseGG-OCagYTEf_yAjbzAj8tTmL8

03/11/18





02/11/18 : Après treize ans d'attente, le parc éolien de Fouvent va finalement voir le jour 😭😭
Après plus de treize ans, le plus ancien projet éolien dans le département a finalement trouvé son épilogue. Neuf éoliennes seront implantées sur le mont Champot. Elles devraient entrer en fonction à l’automne 2019.
« Le projet est né ici en 2005 », affirme Jacques Keller, maire de Fouvent, fier d’en revendiquer la paternité. Depuis les projets éoliens se sont multipliés dans le département et un parc tourne déjà en pays jusséen. Mais celui de la Roche des Quatre rivières est le premier à avoir essuyé les plâtres. Il sera devenu aussi emblématique de la détermination d’élus locaux et d’un promoteur éolien.
Tout avait pourtant bien commencé dans ce coin reculé de la Haute-Saône. S’interrogeant sur les atouts de sa commune, le maire avait identifié le vent et particulièrement le mont Champot, une colline de 350 mètres de haut où il souffle fort. Son conseil municipal et le président de la communauté de communes de l’époque, Charles Gauthier, l’ont suivi à l’unanimité. Il est alors parti à la recherche d’un promoteur éolien et a choisi de faire confiance à Eole-Res. « Les maires de Bourguignon et La Roche-Morey nous ont suivis sans hésiter », raconte Jacques Keller. Le projet a été lancé et « tout s’est parfaitement déroulé jusqu’en 2009. » Des réunions publiques, une exposition, un livre d’or, un voyage organisé sur un autre site éolien ont été mis en place. Les enquêtes publiques n’ont pas enregistré de remarques hostiles. Tant et si bien que les permis de construire ont été accordés en 2009. Le projet portait finalement sur neuf éoliennes implantées sur trois communes.
Recours devant le tribunal
Mais c’est là que l’histoire se complique. « L’opposition à ce projet s’est manifestée par le biais d’un résident secondaire autour duquel sont venus s’agglutiner tous ceux qui étaient contre », retrace le maire de Fouvent. Un premier recours a été déposé devant le tribunal administratif. « Une opposition avait parfaitement le droit de se manifester mais ce que je ne tolère pas, ce sont les arguments fallacieux employés », appuie Jacques Keller.
Le tribunal administratif donnera raison à la commune mais tord en appel, annulant les permis de construire. « On est allés en Conseil d’Etat qui a annulé le jugement de la cour d’appel et lui a demandé de rejuger favorablement l’affaire », résume-t-il. Ces procédures en justice auront duré huit années.
Alors, quand le feu vert a été donné en décembre 2017, c’est le soulagement qui a primé. « On a communiqué sur le sujet dans le bulletin municipal d’avril 2018 », poursuit Jacques Keller, qui souhaite tendre vers l’apaisement. « Ce sera une manne financière très utile à ceux qui vont nous succéder », glisse-t-il, suggérant qu’une partie de l’équipe municipale ne remettra pas son titre en jeu aux prochaines élections.
Désormais, les travaux préparatoires sont lancés. A Fouvent, quatre éoliennes seront implantées, dont trois sur le territoire communal. Elles entreront en fonction à l’automne 2019. D’après ses calculs, la commune devrait bénéficier d’une rente annuelle de 35 000 €. De quoi maintenir une fiscalité locale faible et réaliser quelques travaux d’entretien sur le patrimoine. Presque le luxe pour une commune de 230 habitants !


31/10/18


22/10/18 : Inauguration parc éolien à Vitrey-sur-Mance : 6 600 € de loyer annuel pour une éolienne
« La « E6 », là-bas, elle est sur notre terrain », montrent du doigt Christophe et Aurélie. Le couple a été invité, mercredi dernier, à l’inauguration du parc éolien de Vitrey-sur-Mance. Ils ont honoré l’invitation. Ils travaillent ensemble et sont agriculteurs à Chauvirey-le-Châtel. Mais ils possèdent des terrains agricoles, là où le parc éolien a déployé ses ailes.
Ils ont été contactés, la première fois, en 2006. « On a accepté rapidement. On était pour les éoliennes », témoigne Aurélie. Désormais, leur avis semble plus nuancé. « Sur le village, il y a d’autres projets. On se sent plus touché et on n’a pas envie d’être entouré d’éoliennes partout », ajoute-t-elle en toute franchise.
« On a une exploitation agricole avec des vaches à lait. Moi j’ai peur des répercussions possibles s’ils en installent tout près de la ferme », s’inquiète Christophe. « En revanche, visuellement, ça ne nous dérange pas », poursuit-il.
« Mon avis reste positif sur les éoliennes. Elles peuvent être facilement recyclées, contrairement au nucléaire. On est quand même pour. Mais on n’a pas envie d’en voir partout », dit Aurélie, en songeant aux nombreux projets qui gravitent dans le secteur. Le couple tient également à battre en brèche l’idée qu’accueillir une éolienne sur son terrain signifierait toucher le jackpot. « Au départ, les éoliennes devaient faire 3 MW (mégawatt) et on nous avait promis 3 300 €/MW. Or, là, elles ne font que 2 MW. Donc ça fait 6 600 € de loyer annuel. Et ça rentre dans le calcul de l’impôt sur le revenu », dévoile Christophe. Ce n’est donc pas l’argent, seul, qui doit motiver ce choix.

22/10/18 : Vitrey-sur-Mance : le parc éolien "pays jusséen" a été inauguré
Même s’il est déjà en service depuis l’été, le parc éolien du pays jusséen a été officiellement inauguré la semaine dernière. Plusieurs dizaines de personnes ont honoré l’invitation de la société Leonidas Associates.
Le ciel bleu et un grand soleil étaient au rendez-vous, ce 17 octobre, pour l’inauguration officielle du premier parc éolien de Haute-Saône. En revanche, les élus se sont faits plus discrets.
Le président du conseil départemental s’était fait représenter par sa nouvelle première vice-présidente, Claudy Chauvelot-Duban. Le président de la communauté de communes des Hauts du Val de Saône ne pouvait être présent mais avoue franchement, que « même dans le cas contraire, il n’aurait pas honoré l’invitation. C’est un projet privé d’un opérateur privé ». L’absence du préfet a été remarquée également. La preuve que le sujet ne divise pas que les habitants.
En revanche, les élus locaux, les acteurs du projet, les bailleurs (propriétaire d’un terrain où prend place une éolienne), les financeurs, soit plusieurs dizaines de personnes s’étaient déplacées.
En service depuis juin
Ce parc éolien, en service depuis juin 2018, compte huit éoliennes de 2 MW chacune. Elles prennent place sur des terrains privés situés sur les communes de Vitrey-sur-Mance (2), Rosières-sur-Mance (1) et Saint-Marcel (5). Dans les tuyaux depuis 2006, le projet a été porté par le développeur Global Wind Power.
Une fois qu’il a été autorisé par le préfet (en juin/juillet 2015), il a été racheté par la société allemande Leonidas Associates. C’est elle qui a piloté les travaux de construction qui ont débuté en août 2017 par des opérations de terrassement. La livraison et le montage des turbines ont commencé en mars 2018 et leur mise en service a été effective en juin 2018. Au total, près de 10 entreprises sont intervenues dans la phase de construction du parc.
Après un déplacement sur le terrain et une visite au cœur de la plateforme d’une éolienne, les invités se sont réunis à la salle polyvalente de Vitrey-sur-Mance. Les maires des communes concernées ont pris brièvement la parole ainsi que la première vice-présidente du conseil départemental, qui a assuré « que l’éolien a toute sa place dans notre département » et signalant que « huit autres projets sont en cours d’élaboration ».
Contrairement à ce qu’ils avaient laissé entendre sur les réseaux sociaux, les opposants ne se sont pas manifestés en nombre. Les élus locaux ont pu trinquer, sereinement, à la réussite du parc.
"Malgré les protestations, les éoliennes n’ont pas fait fuir les oiseaux migrateurs, ni les sangliers" Bernard Berger, maire de Vitrey-sur-Mance
Paroles d’élus - On s’y habitue
Patrick Simonin, maire de Saint-Marcel
« J’entends un peu de bruit, la nuit, selon le vent. Ça change un peu la campagne mais on s’y habitue. Je préfère avoir des éoliennes plutôt qu’une centrale. Il y a eu q uelques soucis avec la réception de la télé mais le promoteur Leonidas a fait installer des paraboles à ses frais. Sur ma commune, personne ne rouspète. Il y a cinq éoliennes et elles sont toutes sur des terrains privés. »
https://c.estrepublicain.fr/edition-de-vesoul-haute-saone/2018/10/22/vitrey-sur-mance-le-parc-eolien-pays-jusseen-a-ete-inaugure

18/10/18

17/10/18 : Vitrey-sur-Mance : le premier parc éolien en service en Haute-Saône
Le premier parc éolien de Haute-Saône a été inauguré ce mercredi après-midi à Vitrey-sur-Mance en présence d'élus, de la population et du porteur du projet.

16/10/18FALLON : Projet parc éolien à Fallon : « on ne prendra pas le risque de continuer »
Dimanche, la population s’est exprimée sur le projet d’un parc éolien conjointement avec Abbenans. À une voix près les habitants de Fallon ont donné un avis favorable au projet. Alors que le non l’emporte à Abbenans.
Depuis un an et demi, le maire de Fallon et son équipe travaillent sur le projet d’un parc éolien conjointement avec la commune d’Abbenans (25).
Parmi les trois variantes proposées par le groupe RES (Renewable Energy Systems), la commune a retenu la troisième avant de s’engager dans une consultation publique pour recueillir l’avis des habitants.
Cette variante consistait à implanter trois éoliennes sur la commune de Fallon, dans le bois du Chanois et quatre sur la commune d’Abbenans, dans les Grands Bois. « Si on nous avait posé la question au début du projet, nous nous serions probablement massivement opposés », explique Thierry Petitgirard, habitant de Fallon et propriétaire d’un gîte sur la commune. « Je n’étais pas d’accord avec la première proposition, mais la position des éoliennes a été revue par le conseil municipal et j’étais donc finalement pour ».
Dimanche avait lieu la consultation. Sur 175 votants exprimés, 88 ont choisi de soutenir la signature d’un bail emphytéotique entre la commune et la société RES et 87 se sont opposés au projet. A l’issue du décompte auquel étaient venus participer une trentaine d’habitants, la surprise était totale : « ça, je ne m’y attendais pas du tout », « à un moment c’était pile-poil : un oui, un non… » ou encore « ça, c’est spectaculaire tout de même ! ».
À une voix près, les habitants de Fallon ont donné un avis favorable au projet
Jean-Paul Blandin, maire de la commune, avait imaginé ce scénario : « Il y a quelques jours, on m’a demandé quels résultats j’attendais et j’ai répondu que ce serait 50/50. Si on a choisi cette consultation, c’était justement pour que la population s’exprime. À Fallon, les avis sont vraiment partagés, mais la journée de vote s’est déroulée sereinement. Il n’y aura pas de litige », ajoute Jean-Paul Blandin. « Sur Abbenans, le projet est refusé car les habitants se sont prononcés contre à 65 % et à une voix près sur Fallon. On ne prendra pas le risque de continuer. Ce n’est pas évident, on monte un dossier, on y passe du temps, mais pour moi ce n’est pas un échec. Nous avons d’autres projets et j’espère que nous les mènerons à bout. »
https://c.estrepublicain.fr/edition-de-vesoul-haute-saone/2018/10/16/projet-parc-eolien-a-fallon-on-ne-prendra-pas-le-risque-de-continuer

15/10/18 : Doubs et Haute-Saône : Abbenans et Fallon : consultés les habitants ont dit globalement non à un projet d'éoliennes
Êtes-vous pour ou contre l'engagement de la commune dans le projet éolien ? La question était posée ce dimanche 14 octobre aux habitants de deux communes, l'une du Doubs et sa voisine en Haute-Saône. 
Mise à jour : les deux maires suspendent leur projet éolien. Les habitants des deux communes se sont prononcés contre. 
https://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/abbenans-fallon-habitants-consultes-projet-eoliennes-1557970.html
ABBENANS (25) / FALLON (70)
NON aux éoliennes 
Résultat de la consultation
ABBENANS votants : 201
Exp : 199
NON 130
OUI 69

FALLON votants : 176
NON 87
OUI 88


MERCI à tous pour votre soutien qui est précieux, la projet est abandonné, mais l' Association Vent Debout pour Monts et Grands Bois reste vigilante, lucide, et "DEBOUT" (Laurence P.)

14/10/18 : Doubs et Haute-Saône : Abbenans et Fallon : les habitants consultés sur un projet d'éoliennes
Êtes-vous pour ou contre l'engagement de la commune dans le projet éolien ? La question était posée ce dimanche 14 octobre aux habitants de deux communes, l'une du Doubs et sa voisine en Haute-Saône.
Pour ou contre l'implantation d'un nouveau parc d'éoliennes dans le Nord Franche-Comté ? La question divise depuis plus d'un an les habitants d'Abbenans et de Fallon. Dans ces deux villages pourraient être implantées une petite dizaine d'éoliennes. Le projet en prévoit 8 sur Abbenans, 3 à Fallon. Cela rapporterait jusqu'à 12.000 euros par éolienne par an aux communes, en plus de la location des terrains. 
Les maires des deux communes favorables au projet ont donc décidé d'organiser chacun une consultation populaire dont ils tiendront compte. 273 électeurs sont appelés à voter à Abbenans, 260 à Fallon.
La question est simple : "Êtes-vous pour ou contre l'engagement de la commune dans le projet éolien, par la signature d'une promesse de bail emphytéotique ? ".
En mars dernier, l'association "Vent Debout" avait lancé une pétition à Abbenans. 65% des habitants s'étaient prononcés contre le projet éolien.
Reportage dans le 19/20.

19/09/18BETONCOURT-SUR-MANCE - Eolien : qui va payer à la fin ?
Les projets éoliens fleurissent dans tout le département. A Betoncourt-sur-Mance, un citoyen s’interroge sur le coût réel du démantèlement. Il pense que la provision financière requise est sous-estimée.

Depuis son domicile de Betoncourt-sur-Mance, Guillaume Henninger a une vue directe sur les éoliennes du pays jusséen. À cette distance de 2 km, c’est la seule nuisance qu’il subit pour l’instant. Mais le président de l’association « Souffle citoyen », qui s’opposait à ce projet éolien, craint d’être bientôt « cerné par les éoliennes ». Il ne compte plus les mâts de mesure du vent qui émergent et a griffonné sur une carte la liste des projets à venir. S’ils se réalisent, il a totalisé 60 éoliennes dans un périmètre de 10 km autour de son domicile.
Après avoir assisté à un conseil municipal, avec la présentation de deux nouveaux projets éoliens (sur Chauvirey et Betoncourt-sur-Mance), il dit s’inquiéter de l’après-éolien, au moment du démantèlement. La loi prévoit le provisionnement d’une somme de 50 000 € par éolienne pour y faire face. « Pour moi, ce n’est pas un montant suffisant. 150 000 €, ça me semble un chiffre raisonnable. Sinon on va se faire plomber », analyse Guillaume Henninger. Il prend exemple sur les États-Unis où fleurissent des champs d’éoliennes à l’abandon.
« Si le promoteur fait défaut, ce sera aux communes de prendre en charge ce coût. Ici, ce sont de toutes petites communes. Au final, ce sont les contribuables qui vont payer », poursuit-il, en espérant que son argument pécuniaire fasse mouche. Il a bien conscience que « les gens du cru voient plutôt les retombées à court terme. » Il va donc continuer de porter ses arguments aux conseillers municipaux et maires qui voudront bien l’écouter. « Je veux juste une réponse des pouvoirs publics sur le sujet », dit-il.
Rappel à l’ordre
Maire de Betoncourt-sur-Mance, Anne-Marie Rupt, reconnaît bien volontiers que ce ne sont pas les éoliennes qui font peur aux gens mais bien la question de leur démantèlement. En revanche, ce qu’elle ne tolère pas, c’est le manque de respect de certains opposants. Elle cite le conseil municipal du mois de mai dernier où un ingénieur est venu présenter un projet éolien composé de deux éoliennes sur un bois communal de Betoncourt-sur-Mance et trois éoliennes à Vernois-sur-Mance.
« J’ai été outrée. À cause d’un public perturbateur, il n’a pas pu en placer une. Qu’il y ait des pour et des contre, c’est normal. Mais on est en République et tout le monde a le droit de s’exprimer », témoigne Anne-Marie Rupt. La maire s’est donc fendue d’un rappel à la loi dans toutes les boîtes aux lettres. « Ça ne me décourage pas », termine celle qui occupe la fonction depuis janvier 2005.
« Pourquoi les promoteurs éoliens n’achètent-ils pas un bout de terrain plutôt que de payer une redevance pendant vingt ans ?
Guillaume Henninger, président de Souffle citoyen
12/09/18 : BONBOILLON : Vent de face pour les éoliennes
Le projet éolien, contesté par un collectif intercommunal qui s’est invité au conseil municipal, lundi soir, a pris un peu de plomb dans l’aile, à Bonboillon. Sage, le maire a ralenti la cadence, en renvoyant le débat en réunion publique.
Séance pas comme les autres, lundi soir, pour la municipalité de Bonboillon. Alors qu’une petite vingtaine de personnes a pris place, sur des chaises rajoutées précautionneusement par le maire Jean Lucot, tout invite à une explication musclée. Elle aura lieu, dans une atmosphère finalement constructive.
Pas naïf, le premier magistrat de la commune s’attendait à une remise en cause. Au sein de son conseil, « l’opacité » du projet éolien qui était sensé, lundi soir, poser plus que des jalons, était ciblée. Jean Lucot n’eut même pas le temps d’ouvrir la séance. « J’aimerais prendre la parole avant », demanda Stéphane Feral. « Ce n’était pas facile pour moi. Parce qu’avec le maire, nous avons mené, ensemble, de belles choses pour la commune. Mais j’y étais contraint », reconnaîtra, après coup, le conseiller municipal. Son propos est clair. Alors que la « demande de réunion publique n’a pas été entendue », il faut laisser la parole aux personnes qui sont venues. Jean Lucot, resté placide de bout en bout, y consent. Avait-il réellement le choix ? À sa droite en effet, figurait Louis Baudouin, représentant du promoteur Gamesa, pour avancer ses pions, en vue d’un parc éolien sur la commune.
« Je vous préviens, le débat est faussé »
Le sympathique chef de développement se rappellera sans doute un moment de sa virée à Bonboillon. Stéphane Feral avait d’ailleurs préfacé ce qui allait s’assimiler à un sale quart d’heure, pour « Monsieur éoliennes ». « Vous venez ici avec l’étiquette d’un commercial prêt à tout pour nous vendre un produit. Nous n’avons pas tous les éléments pour vous répondre et préférons nous appuyer sur des personnes mieux renseignées. » Euphémisme. Dans ce collectif des « Amis du Val marnaysien », il y avait du répondant. Des tronches. Éloquence en prime.
Gérard Garcia se leva le premier. On lui reprocha d’ailleurs de trop tenir le crachoir. L’habitant du village voisin de Cult assena quelques coups, d’entrée. « Mesdames, Messieurs les conseillers, je vous informe que le débat est faussé. Le problème n’est pas tant de savoir combien d’éoliennes seront implantées, mais plutôt leur impact. Or, pouvez-vous nous dire qu’elle est précisément la zone d’étude ? ». Premier uppercut. Sonné, Louis Baudouin tentait de répondre. Sans convaincre. « Avec vous, en fait, c’est’’mais oui, mais non’’ », était-il renvoyé dans les cordes, alors qu’il avait exprimé le besoin « d’attendre la fin de l’étude pour avoir des réponses sur les nuisances sonores ».
En responsabilité, et alors qu’il avait bien entendu les promesses d’un bras de fer judiciaire (lire par ailleurs), Jean Lucot, qui affirme « ne rien y avoir à gagner dans cette affaire », siffla logiquement la fin de la partie. Il était 21 h 51. « Je vais suspendre la séance et on fera une réunion publique ». À Bonboillon, où des tracts avaient néanmoins été distribués dans les boîtes aux lettres, les choses seront ainsi reprises dans l’ordre. Le projet éolien, loin d’être fait, on l’a désormais compris, sera débattu de A à Z.
En amont, les rôles ont dû être bien distribués, au sein du collectif de citoyens. « Peu sont de Bonboillon », notait Jean Lucot. En face de lui, une vieille connaissance. Gérard Garcia, celui qui a revêtu le costume du m échant. Celui qui tape le premier, invitant tous les autres à la prudence. « Parce que vous croyez que ces gens allaient vous faire un chèque en blanc », lançait-il, malicieux, au représentant de Gamesa.
Sylvain Martinet (Vivre à Valay) enfonçait le clou, en ciblant « les microsociétés au capital de 1 €, créées sur nos différents villages » sentant « une arnaque à plein nez ». Il y avait encore plus fort, avec l’appui d’un médecin généraliste, bien connu sur le secteur, pour y avoir exercé « pendant plus de 30 ans ». « Savez-vous seulement nous dire quelle sera la portée des infra-sons ? Tout cela me fait penser au nuage de Tchernobyl, qui devait soigneusement nous éviter. »
Gérard Garcia finissait le travail. La menace d’une procédure administrativo-judiciaire n’était même pas voilée. « Si, dans cette prochaine zone, il s’avère que des terrains appartiennent à des personnes, ou leurs ascendants, descendants ou amis reconnus, autour de cette table, elles ne pourront même pas assister au débat. Je vous invite à regarder ce qui s’était passé à Gendrey (NDLR : le maire et deux élus avaient été condamnés, en appel). Ça s’appelle de la prise illégale d’intérêt. » Sûr que Bonboillon, qui dit avoir planché sur la question, ne fera pas cette erreur.

12/09/18 : Visite du parc éolien jusséen 😠
Que leur présence déclenche la polémique ou qu'elles ne recueillent que l'indifférence, les éoliennes du parc jusséen font désormais partie du paysage haut-saônois. Visite du parc en images, en profitant d'une journée de fin d'été ensoleillée.

https://www.estrepublicain.fr/edition-de-vesoul-haute-saone/2018/09/11/visite-du-parc-eolien-jusseen#0_0

12/09/18 : Parc éolien : les avis divergent encore
Le parc éolien du pays jusséen est en service depuis quelques mois mais il ne sera inauguré officiellement qu’en octobre. Qu’en pensent les premiers concernés qui ont vu entrer ce parc dans leur quotidien ?
Les ailes du premier parc éolien dans le département tournent depuis quelques mois déjà. Par cette belle journée ensoleillée, leur blancheur tranche dans le paysage.
Le parc, porté désormais par la société Leonidas, comprend huit éoliennes sur les villages de Saint-Marcel, Vitrey-sur-Mance et Rosières-sur-Mance. Pour les habitants les plus proches, elles sont souvent invisibles. Mais plus on s’éloigne et plus on les aperçoit. Dans les villages concernés, les habitants ne souhaitent pas toujours s’exprimer, preuve que le sujet est toujours sensible. « Moi, ça ne me dérange pas. Je suis de Fayl-Billot. Dans le pays, la moitié des gens sont pour, l’autre moitié contre. Ça a fait un peu polémique mais maintenant ils n’en parlent plus », témoigne Daniel, qui tient le tabac presse brocante sur la place des Halles de Vitrey-sur-Mance.
Yvonne, qui habite au cœur du village, ne s’en plaint pas non plus. Elle trouverait même ça poétique de voir le mouvement de ces grandes pâles. « C’est bien, c’est moins toxique que le nucléaire. C’était intéressant de suivre les convois de transport, le chantier », positive la retraitée, qui n’a pas une vue directe sur le parc.
Plus de télé
Dans le village voisin de Saint-Marcel, des habitants discutent ensemble sur le pas-de-porte. Les avis sont partagés mais chacun écoute l es arguments des autres. Une habitante est directement concernée puisqu’elle accueille une éolienne sur une parcelle de terrain agricole. « Mon mari était contre. Moi, je trouve que c’est beau, ça éclaire la nuit. Ce n’est pas l’argent qui nous a motivés », s’empresse-t-elle d’ajouter. À ce titre, elle a été conviée à l’inauguration officielle qui se tiendra à la salle des fêtes de Vitrey-sur-Mance le 17 octobre prochain. « J’espère que ça va aller mais il ne faut pas qu’il y en ait trop. C’est le promoteur qui doit les enlever s’il y a un problème, c’est écrit dans le contrat. »
Martial, un autre habitant du village, fait la moue : « Je n’étais pas pour. Ça ne nous rapporte rien. Et ça nous a supprimés la réception des chaînes télé. Et puis, quand il y a du vent, on les entend ».
Une habitante de Noroy-lès-Jussey met en avant sa propre expérience. Elle a fait installer des panneaux photovoltaïques sur le toit de sa maison. « Je peux vous dire que ce ne sont pas les rendements qu’on m’a annoncés il y a huit ans », assure-t-elle. « Je ne suis pas contre les éoliennes car il faut aller de l’avant. Mais il y aura peut-être des surprises. »
Du côté de l’association « Souffle citoyen » qui s’était opposée au projet, on ne désarme pas. Même s’il ne supporte pas de nuisances directes puisqu’il est installé à Betoncourt-sur-Mance, Guillaume Henninger assure que d’autres projets vont fleurir dans le secteur. « Bientôt, on sera cernés par les éoliennes », garantit-il. « Il faut aller argumenter, convaincre. On y arrive quand même. »
8 le nombre d’éoliennes qui sont implantées exclusivement sur des terrains privés.


16/08/18

09/08/18 : Fallon : « Pour ou contre le projet éolien ? »
« Etes-vous pour ou contre l’engagement de la commune dans le projet éolien ? » C’est la question qui sera posée, en octobre prochain, aux habitants de la commune.
A la suite de divergences en fin d’année dernière avec la naissance d’un collectif contre la création d’un parc éolien sur les communes de Fallon et d’Abbenans, les élus ont décidé de consulter la population. La consultation des habitants a été votée à l’unanimité lors du conseil municipal du 30 juillet à Fallon. Le 14 octobre, de 8 h à 18 h, toutes les personnes inscrites sur les listes électorales auront la possibilité de se prononcer pour ou contre l’installation d’éoliennes sur leur commune. La mairie a reçu les consignes de la préfecture, qui impose de « poser une question unique sur le projet et le choix de la consultation », explique Jean-Paul Blandin, maire de Fallon. « Nous demanderons donc aux électeurs : ‘’Etes-vous pour ou contre l’engagement de la commune dans le projet éolien, par la signature d’une promesse de bail emphytéotique ?’’» Et le maire continue : « Je m’engage à tenir compte de l’avis de la population ».
La même consultation sera organisée par la commune d’Abbenans, côté Doubs
Le même jour, la même consultation sera organisée par la commune d’Abbenans, côté Doubs. Des trois variantes proposées, entre sept et treize éoliennes pourraient sortir de terre, dont deux ou trois sur la commune de Fallon. Si l’une ou l’autre des communes obtient un résultat négatif, il est peu probable que le projet se poursuive, faute d’intérêt pour la société RES (Renewable Energy Company).
Si le oui l’emporte, la variante et le lieu d’implantation des éoliennes seront définis en fonction des études environnementales et des intérêts de la société RES. « J’essaie de tirer profit de la création de l’association qui s’est créée contre le projet et d’écouter ce que chacun a à dire », confie Jean-Paul Blandin. « Suite à nos échanges, j’ai d’ailleurs demandé à ce que les éoliennes soient placées à plus de 700 mètres des habitations, c’est la variante n° 3. J’ai une responsabilité financière vis-à-vis de la commune, mais aussi la responsabilité de la santé des habitants. » Luc Vermot-Desroches, président de l’association VDMGB (Vent Debout pour Monts et Grands Bois) est satisfait de cette décision : « Nous demandons une consultation des habitants depuis le début, désormais les gens pourront réfléchir sereinement et prendre leur décision d’ici le 14 octobre ».
Jean-Paul Blandin, maire de Fallon - "Je m’engage à tenir compte de l’avis de la population"
https://www.estrepublicain.fr/edition-de-vesoul-haute-saone/2018/08/09/pour-ou-contre-le-projet-eolien

31/07/18 : TRÉMOINS - La commune dans le vent
Une nouvelle réunion a eu lieu pour discuter sur l’implantation d’un parc éolien sur le secteur de Trémoins. L’idée d’un projet citoyen a été évoquée.

L’idée d’un plan collectif et d’un projet citoyen va être creusée pour la construction des parcs éoliens autour de Trémoins.
Retenu dans le trafic aérien, c’est par haut-parleur du téléphone interposé, que Jacques Quantin prestataire extérieur de l’ADEME a présenté le développement de l’éolien sur le territoire communal à travers un dossier projeté à la mairie par le maire Grégoire Gille.
Après avoir brossé le niveau de l’éolien en France, il s’est longuement attardé sur l’intérêt de la transparence et notamment la participation citoyenne. « La transition énergétique implique une décentralisation progressive des moyens de production de l’énergie notamment au sein des territoires. En conséquence les collectivités locales et les citoyens sont des acteurs clés. »
Associer les communes riveraines
Il a insisté fortement sur la communication publique à travers des réunions, et d’attirer l’attention des élus de prendre tout le temps nécessaire avant de signer quoi que soit avec un opérateur. « Ne pas hésiter à les mettre en concurrence pour avoir les conditions les plus optimums. Une fois signé, il est trop tard pour revenir en arrière. » Il préconise d’associer les communes riveraines notamment celles qui ont un impact visuel. Sachant qu’aujourd’hui les machines font 200 mètres de hauteur au bout des pales. A noter : l’ éolien dans le secteur semble avoir le vent en poupe les communes voisines de Laire et Aibre sollicitées par des opérateurs regardent pour en implanter.
Jacques Quantin de surprendre en affirmant « il n’est pas nécessaire d’aller chercher des fonds de pension américaine ou autres pour le financement. Cela peut se faire par les citoyens. Comme pour beaucoup d’autre production, il faut revenir à des circuits courts, plus gérables et moins onéreux. D’où l’idée d’un projet citoyen. Plusieurs communes l’ont réussi et ça rapporte beaucoup plus que le livret », affirme-t-il.
Le maire de Trémoins et conseiller régional Grégoire Gille va demander aux communes limitrophes de réfléchir sur un projet collectif et peut être citoyen. La transition énergétique à Trémoins, élus et habitants y réfléchissent et se mobilisent sérieusement et démocratiquement, avant de s’engager avec un opérateur.
Avec cette dernière discussion c’est déjà la troisième réunion publique sur le projet d’un parc éolien.
"Cela peut se faire par les citoyens"
Jacques Quantin prestataire extérieur de l’ADEME

https://www.estrepublicain.fr/edition-belfort-hericourt-montbeliard/2018/07/31/la-commune-dans-le-vent


24/07/18 : A Cult en Haute-Saône, les habitants refusent les éoliennes
Les éoliennes ne sont pas les bienvenues partout. Dans le petit village de Cult en Haute-Saône, le projet voulu par le maire provoque la colère des habitants et de certains élus.
Pour les habitants de Cult en Haute-Saône, les éoliennes c'est niet. Le projet, voulu par le maire Frédéric Philibeaux, divise jusqu'au sein même du conseil municipal où trois élus sur 11 ont démissionné.
Un projet en suspens
Les opposants au projet dénoncent des coûts trop élevés, une pollution visuelle et une destruction de l'écosystème local. Le maire avance lui l'argument financier : installer 5 éoliennes permettrait à la commune de toucher 60 000 € par an. Soit quasiment l'équivalent du budget de fonctionnement actuel. Le projet est suspendu à la décision de la communauté de communes du Val Marnaysien qui devrait intervenir à l'automne.
A Cult, les habitants refusent les éoliennes

https://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/cult-haute-saone-habitants-refusent-eoliennes-1517185.html


23/07/18 : Haute-Saône : CULT : Projet éolien qui tourne au vinaigre 
Vent de contestation, dans le petit village du Val Marnaysien où des panneaux sans équivoque ont fleuri, pour dénoncer la potentielle installation d’éoliennes. Le maire, qui n’ignore rien de la polémique, en appelle au calme.

Décoration peu banale. En bordure de propriétés, dans les petites rues de Cult, village de 230 âmes, à quelques kilomètres de Marnay, le ton est donné. « Éoliennes = arnaques », « Eolien-Cult : exigeons un référendum », ou encore : « La mairie vend nos communes ». « Il ne faut pas remonter bien loin pour savoir de qui ça vient… », soupire Frédéric Philibeaux.
Dernièrement, le maire de la commune avait vu sa séance de conseil municipal perturbée par la visite d’une demi-douzaine de concitoyens remontés. À Cult, le sujet éolien est allé jusqu’à enfanter « un collectif ». Il pèse « 39 signataires » dixit Gérard Garcia, pas du genre à se cacher derrière son petit doigt. « Les énergies renouvelables, au départ, je dis oui. L’éolien, pourquoi pas, sauf que je n’avais pas appréhendé la chose. J’avais surtout bossé sur la méthanisation et le photovoltaïque », contextualise l’homme, impliqué dans le réseau France Nature Environnement.
« Le jeu en vaut-il la chandelle ? »
Comme quasi systématiquement, dans les projets éoliens locaux, des divergences de fond ont engendré celles de personnes. L’un décrivant son contradicteur avec une image bien éloignée de celle qu’il dégage. Et inversement. « C’est quand j’ai cherché à me documenter sur le projet à Cult que je me suis rendu compte que ce n’était pas ce qu’on avait bien voulu nous dire et que le maire s’était gardé de nous informer. » Gérard Garcia parle « d’une étude de faisabilité, il y a plus de dix ans ». « Qu’il y ait eu, à l’époque, une démarche commerciale de ces sociétés, éventuellement. Mais le reste n’est qu’affabulation », rétorque l’édile, aux commandes de la commune depuis dix ans.
Alors que le collectif a récemment pris soin d’écrire au préfet en pointant, entre autres quant au fonctionnement du conseil municipal (lire par ailleurs), « des promesses de signatures de bail emphytéotique », Frédéric Philibeaux reste serein. « Le projet est actuellement en stand-by. Je me suis rapproché du Val de Gray, qui étudie la question. Il faut savoir que les communes ont un délai de rétractation. J’ai également proposé, en conseil communautaire, qu’une commission soit mise sur pied pour piloter la bonne installation d’éoliennes, aux endroits propices avec le moins de nuisances. »
Au village, les nuisances sont d’ordre différent. « Tout le monde a le droit de s’exprimer mais nos divergences ne doivent pas nuire à la quiétude du village », a énoncé le maire. Vœu pieu ? « Nous avons 6 000 mâts installés en France, avec l’objectif, suivi, de 10 000 à l’horizon 2020-21, ce qui représenterait 7 % des besoins énergétiques intérieurs. Le jeu en vaut-il la chandelle ? », interroge Gérard Garcia. Probable que l’été soit chaud…
https://www.estrepublicain.fr/edition-de-vesoul-haute-saone/2018/07/23/projet-eolien-qui-tourne-au-vinaigre


29/06/18 : ETRELLES-ET-LA-MONTBLEUSE : EOLIENNES : ILS DONNENT LEUR AVIS
Jacky Hézard, maire d’Etrelles-et-la-Montbleuse
Sa municipalité a voté « contre » le projet d’implantation d’éoliennes sur sa commune. « On tient à notre forêt, sans oublier les problèmes de santé que cela peut apporter. Le hameau de la Montbleuse est en première ligne. Je soutiens le collectif. Il y a des familles qui sont inquiètes d’autant que certaines viennent d’acheter. Elles ont un peu peur et pensent même à revendre leur maison. »
Claude Springaux, maire de Frasne-le-Château
« Cela fait un an que la procédure est lancée mais il y en a au moins pour trois ans d’études. Il n’y a rien d’officiel, cela dépend de beaucoup de choses. Mais après, c’est le préfet qui décide de l’implantation des éoliennes. Tous les projets ne sortiront pas de terre. En 2020, la commune va perdre 45 000 €. Cela compenserait la perte. De toute façon, le projet ne sortira guère avant 2020-2021. Au mieux. Et c’est comme partout, il y a les pour et les contre. Les centrales nucléaires ne vont pas s’arrêter, mais si on pouvait faire de l’énergie verte ça serait bien. »
Guy Moine, maire de La Chapelle-Saint-Quillain
« Pourquoi remuer ciel et terre alors que rien est défini ? Nous sommes toujours en phase d’étude. On ne sait pas si ce projet arrivera au bout. Récemment, en préfecture, nous avons eu une réunion de cadrage avec le fournisseur afin de vérifier les études. Mais rien n’est fait. D’autant qu’il y a des contraintes avec la visibilité du château de Ray-sur-Saône classé aux monuments historiques. Et il ne faut pas le cacher, c’est aussi pour une question de revenus supplémentaires pour la commune. De toute façon, la préfecture n’acceptera pas tous les projets. »
Stéphanie Franchet, maire de Saint-Gand
Avec un vaste territoire, sa commune a une particularité avec La Chapelle-Saint-Quillain. « La Chapelle est propriétaire de terrain sur notre commune. Voilà pourquoi nous sommes impactés par le projet, mais il n’y a rien de prévu dans les bois communaux de Saint-Gand. Et pour l’instant, ce n’est qu’une étude. De toute façon, il faut bien trouver des solutions un peu plus propres que ce qui existe aujourd’hui. On ne peut pas être fermé à tout. Il faut laisser les gens travailler et faire des études afin de prouver certaines choses. Ou pas. Après, il ne faut que ça fleurisse partout. Mais il ne faut pas s’emballer. »
Laurent Rivet, maire de Vantoux-et-Longevelle
« On est plutôt pour que contre. Ce n’est qu’un projet. La consommation d’électricité augmente et les centrales arrivent à bout. On n’a rien pour les remplacer. L’éolien peut aider un peu. C’est une énergie propre sans pollution comme le nucléaire. Et il ne faut pas le cacher c’est aussi des revenus supplémentaires pour la commune. Il y a quelques jours, j’étais dans un parc éolien vers Dijon, personne ne s’en plaint. Dans la logique, il faudrait que tous les villages aient deux - trois éoliennes pour faire la consommation du village. On demande aux maisons d’être en énergie positive, pourquoi pas aussi pour les villages. »
Nicole Milési, présidente de la communauté de communes des Monts de Gy
Sur sa communauté de communes, plusieurs projets sont en cours. « Nous regardons au niveau de la communauté de communes si on fait une réflexion globale afin qu’il n’y ait pas d’éoliennes partout. Et faire quelque chose de raisonné sur le territoire. Cela va être étudié prochainement au sein du conseil communautaire. Il n’y a rien de fait et il n’y a pas d’urgence. Mais si c’est repris du côté de la com’com, je serais très vigilante sans mettre en péril les projets qui sont bien avancés. Je ne souhaite pas que tout cela, mette la zizanie au sein de la communauté de communes. Nous ne sommes pas là pour se disputer autour d’un projet. Je suis plutôt dans la construction que la division.

https://www.estrepublicain.fr/edition-de-vesoul-haute-saone/2018/06/29/jacky-hezard-maire-d-etrelles-et-la-montbleuse

29/06/18 : ETRELLES-ET-LA-MONTBLEUSE - Un collectif dit « non aux éoliennes »

Plusieurs projets d’implantation d’éoliennes sont à l’étude notamment sur des communes des Monts de Gy. A Etrelles-et-la-Montbleuse, des habitants sont montés au créneau et ont créé le collectif Ecologie et Patrimoine 70.
« Non aux éoliennes ». Impossible en traversant le hameau de La Montbleuse regroupé avec Etrelles, de ne pas apercevoir ce slogan sur fond jaune. Bon nombre de boîtes aux lettres en sont crépies. Certaines maisons arborent même une banderole.
Depuis plusieurs mois, certains habitants d’Etrelles-et-la-Montbleuse, petit village tranquille de 86 âmes, en rase campagne, à moins de 3 km de Frasne-le-Château, soutenus par d’autres habitants des villages environnants se sont unis contre le projet d’implantation d’éoliennes prévu sur les communes de Frasne-le-Château, La Chapelle-Saint-Quillain et Saint-Gand et Vantoux-et-Longevelle.
Ils aiment leur campagne. Et ils n’ont pas l’intention de la laisser se transformer en un site industriel. « Si cela se fait, Etrelles-et-la-Montbleuse sera enclavée par toute une rangée d’éoliennes », indiquent de concert une partie des membres du bureau,
« Une déforestation importante, soit 50 ares par éolienne »
Pour ne pas voir ces machines géantes, ils ont créé en février dernier un collectif « Ecologie et patrimoine 70 ». A ce jour, il réunit 53 membres avec à sa tête Irène Lyonnet. « Tout le monde nous croit pro nucléaire, alors que ce n’est pas ça du tout. On essaie d’expliquer qu’on n’est pas contre l’éolien mais contre tous ces projets qui sont complètement anarchiques. C’est un mitage territorial de force », plaident-ils. « De plus certains pensent qu’ils vont profiter d’une électricité moins chère. C’est une utopie. Cette implantation ne sera pas sans conséquence pour l’environnement. Il faut savoir que cela entraîne une déforestation importante, soit 50 ares par éolienne. Mais aussi un impact sur la faune et la flore. Sans oublier la perte de valeur des biens immobiliers. Et il faut du vent. Ce qui n’est pas le cas ici. »
Ces dernières années, les éoliennes commencent à fleurir un peu partout. En Haute-Saône, le premier parc éolien situé dans le pays jusséen, implanté au bord de la départementale 44 qui relie Vitrey-sur-Mance à Saint-Marcel vient de sortir de terre.
De nombreux projets sont en cours. Et bien souvent, ils se font sans aucune concertation des habitants. Des rencontres entre maires et promoteurs qui se déroulent en toute discrétion. La municipalité d’Etrelles-et-la-Montbleuse a elle aussi été sollicitée en début d’année. Elle a rejeté ce projet (voir encadré). « C’est sûr, ces sociétés exposent l’argument financier. Et les maires voient là une belle aubaine », précise Emmanuel Loigerot, secrétaire adjoint de l’association mais aussi conseiller municipal à Etrelles-et-la-Montbleuse.
À ce jour, beaucoup de leurs questions restent en suspens. Ils vont poursuivre leur combat en allant notamment à la rencontre des maires.


22/05/18Avis de la Mission régionale d’autorité environnementale de Bourgogne-Franche-Comté sur le projet de parc éolien sur le territoire de la commune d’Argillières (Haute-Saône)
http://www.haute-saone.gouv.fr/content/download/22123/160427/file/Avis%20MrAE.pdf

08/05/18 : LA ROCHELLE - Plus de 50 000 € récoltés pour un mât de mesure éolien 😠😡😠😡
L’opération est inédite en Haute-Saône, même si elle est plus fréquente dans le reste de la France. Vélocita Energies, opérateur éolien, a décidé de faire appel au financement participatif pour installer un mât de mesure du vent. Il s’agit du projet éolien des Hauts de la Rigotte qui prévoit l’implantation de 8 éoliennes sur les communes de Molay, La Quarte, Charmes-Saint-Valbert et La Rochelle. Lancée depuis le 10 avril, la collecte propose aux riverains du projet d’investir à un taux préférentiel de 7 %. Les autres habitants, de Haute-Saône et de Haute-Marne, bénéficient d’un taux de 5 %. A trois jours de sa clôture, l’opération remporte un large succès. En effet, lundi en fin d’après-midi, la cagnotte atteignait 57 800 € avec un total de 133 prêteurs (pour des sommes allant de 50 € à 3 000 €). « On reste très confiants car les derniers jours sont toujours les plus dynamiques », analyse Laure Verhaghe, directrice générale de Lendosphère, la plateforme de financement participatif en prêts rémunérés.
« C’est très encourageant ; ça montre qu’il y a des gens qui croient au projet », commente le maire de La Rochelle, Alexandre Multon. « Le but de cette opération est d’associer les habitants et de montrer que tout le monde peut en profiter », ajoute-t-il. Pour l’instant, le projet éolien des Hauts de la Rigotte a été validé par la préfecture. Actuellement, des recours ont été déposés par les opposants devant le tribunal administratif de Besançon. « On a bon espoir de pouvoir lancer le projet en 2019 », termine Alexandre Multon.
https://www.estrepublicain.fr/edition-de-vesoul-haute-saone/2018/05/08/plus-de-50-000-recoltes-pour-un-mat-de-mesure-eolien

11/04/18 : PAYS JUSSÉEN - Le premier parc éolien dans le département 😡😡
D’ici quelques mois, le premier parc éolien dans le département va prendre du service. Elles seront huit au total, installées sur un plateau plutôt venté au bord de la route reliant Vitrey-sur-Mance et Saint-Marcel.
Leur mise en service est prévue dans le courant du mois de mai. L’inauguration officielle suivra certainement. Ce seront les premières éoliennes à tourner dans le département, bien que d’autres projets aient plus d’antériorité. Les huit éoliennes du pays jusséen sont en cours d’installation au bord de la départementale 44 qui relie Vitrey-sur-Mance à Saint-Marcel. Les équipes de Vestas sont à pied d’œuvre malgré des conditions climatiques peu engageantes. Elles doivent aussi composer avec les curieux et ils sont légion à observer ce qui se passe. « Ce n’est pas anodin comme chantier. On demande aux gens de rester à distance », explique le responsable hygiène, sécurité et environnement de Vestas.
L’installation est rapide, elle prend en moyenne une journée et demie par éolienne. La première intervention sur site a eu lieu le 5 mars dernier. La fin du chantier est prévue début juin, même si la mise en service est programmée courant mai. Il faudra ensuite réaliser des tests de fonctionnement.
Un chantier européen
Seul un vent trop fort peut venir stopper les opérations de montage. Chaque éolienne est assemblée par morceaux, au moyen de deux grues suivant les tonnages : les sections, la nacelle, le hub et les pâles, qui sont arrivées par convois exceptionnels.
Les personnels du chantier, tout comme les éoliennes, sont européens. « Les personnels, une trentaine au total, sont français pour l’encadrement, belges, polonais, espagnols. Il n’y a pas d’équipes françaises spécialisées dans le montage éolien », précise Cyril Passarella, manager construction pour le porteur du projet, à savoir Leonidas associates. Néanmoins, les travaux préparatoires (terrassement, enfouissement des réseaux) ont été effectués par des entreprises locales.
Les huit éoliennes réparties sur Vitrey-sur-Mance, Saint-Marcel et Rosières-sur-Mance seront raccordées au réseau de la Sicaé (fournisseur local d’électricité), via deux postes (l’un de 12 MW et l’autre de 4 MW). Chaque éolienne, d’une hauteur totale de 180 mètres, développera donc une puissance de 2 MW. L’entreprise Vestas est en charge de leur installation, de leur mise en service et de leur maintenance. Sur le papier, elles ont une durée de vie de 20 ans. Le promoteur du projet s’engage d’ailleurs à provisionner une somme pour leur démantèlement.
Mais avant cela, ces pâles devraient tourner une paire de fois dans le ciel haut-saônois. Et comme ce sont les premières, elles vont certainement concentrer tous les regards…

11/04/18 : Le premier parc éolien de Haute-Saône verra le jour en 2019😡😡
En Haute-Saône, le premier parc éolien est lancé et verra le jour en 2019. Il est mis sur pied par la société Vélocia Energie et se situe à l'ouest du département, à la limite de la Haute-Marne, dans le canton de Vitrey-sur-Mance. Au total, huit éoliennes seront installées.
En 2019, le premier parc éolien de Haute-Saône verra le jour . Pour ce projet, l'opérateur, la société Vélocita Energie lance un financement participatif ouvert aux habitants des communes concernées. Il s'agit d'un prêt rémunéré à 7%. Le parc se situe dans le nord-ouest la Haute-Saône, à la frontière de la Haute Marne. Un projet vieux de huit ans !
Quatre éoliennes seront implantées sur quatre communes haut-saônoises
L'autorisation a été délivrée par la préfecture de Haute-Saône l'été dernier. Le parc éolien sera construit dans le canton de Vitrey-sur-Mance, et implanté sur huit communes, quatre en Haute-Marne et quatre en Haute-Saône à Charmes-Saint-Valbert, La Rochelle, Molay et La Quarte.
Un mât de mesure installé pour un an
Avant de lancer les travaux, Vélocita Energie va installer d'ici quelques semaines, un nouveau mât de mesure, dans le courant du mois de mai. "Il va servir à affiner la connaissance de la ressource en vent sur le projet, explique Guillaume Leroy, le directeur de développement chez Vélocita Energie. Le mât sera implanté pour un an, ajoute-t'il, et permettra d'affiner le potentiel éolien sur le site en lui-même". Les variations de vent seront relevées à 180 mètres de hauteuret donneront des indications précises sur la production en kilowatt/heure de chaque éolienne. Etant donné qu'il y en huit, chaque petite variation se traduit en centaines de kilowatt/heure, ce qui n'est pas négligeable en terme de rentabilité.
Le projet de parc éolien en Haute-Saône a déjà une dizaine d'années
Les éoliennes ne seront pas visibles avant 2019. 2018, c'est l'année de préparation du chantier. Il faut lancer les appels d'offres et finaliser le projet. Un projet qui est ancien puisqu'il a une dizaine d'années mais la création d'un parc éolien demande toujours beaucoup de temps, et celui de Haute-Saône n'échappe pas à la règle assure Guillaume Leroy : "On arrive dans les délais normaux de développement d'un projet éolien en France. Il faut entre cinq et six ans entre les premières démarches locales et l'autorisation du projet. A cela il faut ajouter un an pour préparer le chantier et un an pour le chantier en tant que tel. On arrive donc, conclut le directeur de développement chez Vélocita Energie, à sept-huit ans pour la mise en service du parc éolien après les premiers contacts locaux".
56 millions de kilowatt/heure produits par an
Les huit éoliennes de Vitrey-sur-Mance vont produire environ 56 millions de kilowatt/heure par an, sachant qu'un ménage français consomme en moyenne 5.000 kilowatt/heure par an. Le parc éolien de Haute-Saône va donc fournir l'équivalent de la consommation électrique de 27.000 personnes, soit 10% des habitants de la Haute-Saône.
https://www.francebleu.fr/infos/climat-environnement/le-premier-parc-eolien-de-haute-saone-verra-le-jour-en-2019-1523426048


08/03/18 : VITREY-SUR-MANCE : Les premières pales d’éoliennes sont arrivées
Il faut un camion pour transporter une pale d’éolienne. L’acheminement se passe bien, sauf quand la chaussée de la RD44 s’affaisse.
Les premières pales d’éoliennes sont arrivées après un voyage de deux jours et demi, chacune d’elles nécessitant un camion spécial, deux voitures pilotes et deux motos accompagnatrices. La traversée de Vitrey s’est faite normalement, « un peu juste à certains endroits », fait remarquer le responsable de la société AltéAd, chargée du convoi. Un essai à blanc avait été réalisé pour déceler d’éventuelles difficultés. L’imprévu est toujours possible, c’est ainsi que le poids lourd, transportant quelque 60 tonnes de matériel, s’est légèrement affaissé dans le bas-côté de la route, entre Vitrey et Saint-Marcel, il aura fallu quelques heures pour l’en sortir. Un incident qui a créé une gêne momentanée sur la RD 44. Le convoi s’achemine surtout la nuit pour créer le moins de gêne possible quant à la circulation, deux semaines seront nécessaires pour acheminer l’ensemble des matériels composant la totalité du parc éolien. Cinq éoliennes sont prévues sur la commune de Saint-Marcel, deux à Vitrey et une à Rosières, soit huit éoliennes sur ce parc des Hauts du Val de Saône, qui devrait être opérationnel à l’automne prochain.
"60 En tonnes, la charge du camion."
https://www.estrepublicain.fr/edition-de-vesoul-haute-saone/2018/03/08/les-premieres-pales-d-eoliennes-sont-arrivees



Voir les articles de presse précédents sur : 
Bourgogne-Franche-Comté (I) (Avril 2011 au 22/08/2017) : 
https://ventsetterritoires.blogspot.fr/p/bourgogne-franche-comte.html
Bourgogne - Franche-Comté (II) (du 23/08/2017 au 05/07/2018) :