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samedi 25 août 2018

Jura : Annonce : réunion publique Gevingey



Article de presse :
26/08/18 : Gevingey : Parc éolien, le vent va-t-il tourner ?
https://www.leprogres.fr/jura-39-edition-lons-le-saunier/2018/08/26/parc-eolien-le-vent-va-t-il-tourner
Le projet du parc éolien continue de faire des remous. Une nouvelle réunion sur sa faisabilité aura lieu mercredi 29 août en mairie.
L’ambiance promet d’être électrique ce mercredi 29 août. Du moins, le vent de la discorde risque de souffler fort. Parviendra-t-il à faire tourner le vent en sa faveur ? Les habitants comme les opposants attendent les réponses. Christophe Nouzé, maire de la commune, invite ses administrés et ceux-ci uniquement à assister à une réunion publique au caveau à 20 h 30. « La commune ne souhaite pas se précipiter et s’engager dans un projet détaillé. Depuis longtemps, nous nous sommes engagés dans la transition écologique. Gevingey a été sollicitée, ainsi que les communes voisines, afin d’étudier la faisabilité d’implantation d’un parc éolien. Ce projet permettrait de participer au plus grand défi de ce début de siècle, à savoir, consommer et produire autrement », rappelle le maire.
Les études dureront plusieurs années pendant lesquelles la population sera informée en continu dans le cadre d’un comité de suivi. L’élu rappelle également que les études engagées seront entièrement gratuites pour la commune mais le reste du financement sera à la charge d’éventuels développeurs. Selon le collectif Éoliennes du Sud Revermont, il s’agit d’informations mensongères. « Il y a une volonté de passage en force », martèle David Béal, porte-parole du collectif.
« Devant une centaine de citoyens et élus des communes de Gevingey et avoisinantes (TrenalFrébuansGerugeCesancey), le maire propose la première et unique réunion d’information sur le sujet six jours avant le vote qui lancera les études de faisabilité, dont il soutient qu’elles sont gratuites et n’engageront pas la commune. Or, il annonce lui-même que le coût réel des études, assumé par le promoteur, est de 800 000 euros. Comment peut-on faire croire qu’un investisseur accepte d’engager cette somme d’argent sans garantie ? », s’insurge le collectif ESR qui dénonce une précipitation qui empêche les habitants concernés de prendre la mesure du projet et s’interroge sur « le procédé peu démocratique de consulter les habitants après avoir voté. »