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dimanche 19 août 2018

Sortir de la mythologie contemporaine

Toute personne responsable de ses actes ne produit pas volontairement 
de nuisances, de dégradations irréversibles de son environnement. Ce
qu'on appelle le civisme.

Pour des déraisons électoralistes, les Verts ont ciblé ce "citoyen
ordinaire" en le rendant individuellement "comptable" du sort des
générations futures et de la planète = l'ABC de la manipulation mentale
est la culpabilisation = le citoyen responsable est néanmoins un affreux
pollueur = l'astuce est ensuite d'ouvrir la voie de la rédemption ... en
donnant sa voix à ceux qui s'instituent, s'autoproclament dépositaires
des solutions écologiques puisqu'ils ont eu l'habileté d'opérer une OPA
sur le mot-enseigne "écologie". Comme pour toute publicité = c'est
marqué dessus donc ça vaut label.

La décrépitude des idéologies qui s'étaient définies aux 19è et 20 è
siècles comme progressistes-éducatrices et incarnations des "aspirations
du peuple" ( dictatures léninistes SUR le peuple et faillite du
"socialisme" parlementaire) a permis l'émergence de l'idéologie de la
"Vertitude" par le parasitage du Parti Socialiste en quête d'alliés et
de convictions idéologiques : la liste fut longue des Verts "mouches du
coche PS" accédant ainsi aux ascenseurs électoraux du conseil municipal
au gouvernement : les derniers courtisans de Ségolène ROYAL ... Denis
BAUPIN et son épouse Emmanuelle COSTE, Vincent PLACÉ, Cécile DUFLOT ont
diffusé leurs dogmes " Tout sauf ..." via leurs perchoirs politiciens et
les médias : la concrétisation fut la "Loi de Transition Énergétique
pour la Croissance Verte" dont l'idéologie est devenue le nouveau
bréviaire du politiquement correct et dont le "cheval de TROIE" = le
salut individuel et planétaire est dans les Énergies Renouvelables
incluant frauduleusement les technologies intermittentes comme l'éolien
industriel et le photovoltaïque avec comme nouveau viatique le
truchement de la finance ... verte.

Ainsi pour être en conformité avec le dogme de la Vertitude, et
bénéficier des subventions dédiées aux bonnes actions pour les
générations futures, les élus retrouvent la fébrilité du "Grand Bond en
Avant" maoïste de sinistre mémoire et s'ingénient à détecter des
opportunités locales de productions d'énergie ... conformes au plan
national : ainsi sans évaluer le surcoût des technologies
intermittentes, ni les subventions publiques pour le profit privé
d'opérateurs financiers internationaux, ni les nuisances multiples pour
leurs concitoyens ... etc ...

Comment le dogme du politiquement correct de la Vertitude peut-il
perdurer alors que l'exemple donné : l'Allemagne est en pleine crise ?
et se traduire par une succession de plans locaux d'EnR faisant appel à
des promoteurs éoliens internationaux et à des importations de panneaux
et machines aggravant le déficit commercial ?

Comment fonctionne le ressort initial : la culpabilisation ?

Prenons un exemple simple : chacun subit l'antienne = "tout citoyen est
personnellement responsable de la pollution de l'atmosphère" et tout un
chacun doit limiter sa consommation d'énergie fossile (sage
préconisation et même principe éthique élémentaire) la manipulation
consiste à cacher ce que représente la part individuelle par rapport aux
émissions industrielles planétaires, voir pièce jointe, l'exemple du
transport maritime auquel on pourrait ajouter les avions,les torchères
des champs de pétrole ou des décharges-bio-réacteurs locales ... la
liste est longue mais en ne menant campagne que contre la part
individuelle, les politiciens de la Vertitude n'attendent qu'un vote
individuel rédempteur ouvrant droit à la félicité du politiquement correct.

Il est urgent d'affirmer que les pseudo-EnR sont une impasse et un mythe
coûteux pour les habitants et que le "politiquement correct" mène à la
catastrophe économique... durable.


Michel BERNARD